(Minghui.org)

Avec un grand respect je cite le poème de Maître « Sans obstacle » et l’utilise comme encouragement à écrire cet article de partage d’expérience, dont le processus d’écriture est aussi un processus de cultivation :

 « Les chemins du Xiulian ne sont pas pareils
tous sont dans la Grande Loi
sans attachement pour toutes les choses
sous les pieds le chemin se dégage de lui-même »
(« Sans obstacle » dans Hong Yin II)

Les pratiquants de Dafa sont différents de tous les autres pratiquants dans l’histoire. Nous portons l’énorme responsabilité qui nous a été transmise par Maître – bien faire les trois choses. Nous devons étudier la Loi (Fa) et pratiquer les exercices, envoyer des pensées droites et clarifier la vérité dans cet environnement spécial de cultivation créé par Maître. Dans cet article je veux partager mes expériences quand à la manière dont j’ai essayé de bien faire les trois choses durant les sept années précédentes.

Lorsque j’ai pour la première fois commencé à clarifier les faits, j’avais peur d’être arrêtée et j’ai fait face à un grand nombre « d’incidents. » Une fois après avoir clarifié la vérité, quelqu’un m’a dénoncée et mes directeurs au travail m’ont donné un avertissement. Lorsque je distribuais des prospectus dans des cabines téléphoniques j’étais si nerveuse que j’en ai oublié d’emporter des cartes de téléphone – une carte valait 50 yuans et un autre 100 yuans. Alors que je visitais les sites Internet de Dafa, mon cœur battait la chamade lorsque j’entendais n’importe quel son provenant de l’extérieur. Mon esprit était parfois vide lorsque d’autres personnes argumentaient avec moi alors que je leur clarifiais la vérité et je restais sans voix.

J’ai essayé d’éliminer l’attachement dans le processus de clarification de la vérité et ma peur s’est lentement tassée. Toutefois c’était loin d’être un processus doux. Souvent, une nouvelle peur survenait aussitôt que j’éliminais l’ancienne. La plupart du temps, je parvenais à faire face à la peur et essayais de l’éliminer à travers l’étude de la Loi et la cultivation pratique du moment. Lorsqu’à un certain moment j’ai regardé en arrière sur le chemin de la cultivation, j’ai profondément ressenti quelque chose que Maître a dit :

« Vous connaissez déjà le principe de loi d'engendrement et de domination mutuels, sans la peur, les facteurs qui vous font peur n'existeraient plus » (« Eliminer le dernier attachement » ; »Points essentiels pour un avancement diligent (II) ».)

A partir de ce moment, ma peur a graduellement disparu en même temps que je participais à tous types de projets de clarifications de la vérité. J’ai souvent senti que Maître était juste à côté, tout proche de moi. J’étais immergée dans la compassion de Maître et focalisée sur les choses les plus droites. Des miracles survenaient les uns après les autres. Par exemple, la cartouche d’une imprimante fonctionnait encore bien, après avoir été remplie plus de 20 fois. Dans un autre cas, je me suis rendue sur la Place de TianAnMen et j’ai crié « Falun Dafa est bon ! Falun Dafa est une voie de cultivation orthodoxe ! Restaurez la réputation irréprochable de mon Maître. » Puis je suis retournée chez moi sans danger, même après avoir suspendu de grandes banderoles sur un grillage en fer et dans l’aéroport.

Une fois j’ai rendu visite à un ami à son domicile. A cause d’un cas ou il était impliqué, la police a soudainement fait irruption et fouillé la maison. Ils m’ont aussi fouillée. Toutefois, les documents de clarification de la vérité que j’avais dans mon sac à main et qui se trouvaient dans un tiroir n’ont pas été découverts. En vérité, quand il n’y a pas de peur, rien ne peut rendre les pratiquants de Dafa effrayé. La perversité ne peut jamais soumettre la droiture et même la chose la plus perverse n’est rien pour un pratiquant de Dafa.

Lorsque je clarifiais la vérité, ma peur se manifestait aussi dans le sens d’être effrayée de perdre la face. Lorsque j’ai pris part à une petite réunion de responsables, j’y ai distribué à chaque personne des CD de clarification de la vérité sur l’incident « d’auto immolation. » Certains ont dénoncé mon action à mes directeurs qui m’ont fortement menacée. Parfois, après avoir passé beaucoup d’effort à clarifier la vérité à des personnes j’entendais : « Tu es une personne intelligente. Comment as-tu pu t’impliquer dans cela (signifiant dans la politique) ?» En particulier lorsque j’essayais de convaincre des personnes à renoncer au Parti communiste chinois (PPC), je faisais face à plus de difficultés. Quelqu’un m’a dit franchement : « N’essayez pas de me persuader. Je sais plus de chose que vous. Je ne crois en rien, si ce n’est moi-même. » J’avais l’impression que j’avais perdu la face, je ne parvenais pas à trouver mes mots et j’ai pensé reparler à cette personne encore une fois. De plus, j’ai cru par erreur, que les personnes autour de moi étaient toutes des intellectuelles et que leur clarifier la vérité et les persuader à renoncer au PCC serait très difficile. Être effrayé par la difficulté est la peur de perdre la face qui est un autre attachement.

De par le passé, j’attribuais cette peur à mon caractère introverti. Toutefois mon cœur me disait que je ne devrais pas utiliser ce fait pour dissimuler mes attachements. A travers l’étude continue de la Loi, j’ai réalisé que le thème était plus complexe que ce que j’avais pensé. Mes attachements cachés se trouvaient derrière le phénomène ; c’était simplement que je n’avais pas encore trouvé mes attachements fondamentaux.

Je lis les paroles suivantes de Maître :

« Ce n’est pas de la compassion, il n’a pas du tout éliminé son attachement au renom et au gain, il est absolument incapable de la moindre compassion. Il craint pour sa réputation et préfère même attraper cette maladie plutôt que de perdre sa réputation ; son attachement à la réputation est aussi fort que ça! » (“Zhuan Falun”)

Quel fort attachement à la gloire j’avais lorsque je clarifiais la vérité. Mon seul désir était de sauver la « face. » Mes attachements à la gloire et à l’intérêt personnel empêchaient ma compassion et ma sagesse de s’exprimer et j’étais laissée sans voix ainsi que n’importe quel être humain aurait pu l’être. Les opportunités pour clarifier la vérité s’en allaient les unes après les autres et j’espérais en vain qu’elles reviendraient.

D’où provenait mon attachement à la gloire et à l’intérêt personnel ? Après avoir lu l’édition spéciale les Neufs Commentaires sur le Parti communiste, j’ai compris que la culture du PCC et ses atrocités avaient attaqué mon esprit et transformé mon caractère. J’étais né dans une « mauvaise » famille selon les critères du PCC, ainsi je suis devenu timide dans le but d’apporter de l’honneur à ma famille, de garantir mon avenir personnel et mon bonheur. J’ai suivi toutes les règles et me suis concentrée sur les études et le travail. Bien que des personnes me critiquaient en tant « qu’experte qui ne suivait pas de près le parti » j’ai gagné une « bonne réputation » et reçu un grand nombre d’honneurs. Les gens me reconnaissaient comme une figure modèle, dévouée au travail et douée d’une volonté de s’améliorer. Je bénéficiais d’un salaire plus élevé que la plupart de mes collègues. Ainsi je chérissais avec prudence tout ce qui est mentionné plus haut et essayais de mon mieux de protéger cette « coquille. » Les attachements à la gloire et à l’intérêt personnel ont en découlé et ont aggravé la situation. A la fin, je souffrais d’un grand nombre de maladie à cause de tous mes attachements, j’étais très fatigué mentalement et me sentais désespéré.

Réalisant ce point, j’ai eu une compréhension plus profonde de ce que Maître a écrit dans « Zhuan Falun »

 « A votre travail, dans la société, des gens diront peut-être que vous êtes mauvais, mais il n’est pas sûr que vous le soyez vraiment ; d’autres diront que vous êtes bon mais vous ne l’êtes pas forcément. En tant que pratiquant, si vous vous assimilez à cette nature, alors vous êtes une personne qui est parvenue à la Voie, le principe est aussi simple que cela. »

La culture du PCC avait sérieusement interféré avec ma cultivation!

Avant que je commence la cultivation, je m’évaluais en utilisant comme critère les commentaires des personnes ordinaires. Lorsque d’autres personnes me vantaient, je me sentais bien et soulagée et lorsqu’elles me critiquaient je me sentais triste et j’essayais de changer en conséquence. Je vivais avec circonspection ma vie de cette manière et ainsi mon cœur se sentait très fatigué.

Je ne parvenais pas encore à bien agir malgré le fait d’avoir la compréhension que d’être une pratiquante qui clarifie la vérité aux gens est la chose la plus compassionnée et que les pratiquants de Dafa sont les meilleurs êtres du cosmos. Même après sept années de cultivation j’ignorais encore les paroles de Maître dans Zhuan Falun «Zhen-Shan-Ren est le seul critère pour juger si quelqu’un est bon ou mauvais ». Pendant si longtemps, mon attachement gigantesque est resté intouché et inconsciemment je discernais le bien du mal en utilisant le critère de la culture du PCC ! En réalisant ma faille lors de l’étude de la Loi j’ai été et me suis sentie honteuse. Je me suis mis en tête d’étudier plus la Loi et d’éliminer mon attachement à « sauver la face. »

Avec l’aide de Maître, je me suis élevée dans la clarification de la vérité. J’ai naturellement et gentiment trouvé des amis, des collègues et des gestionnaires à qui clarifier la vérité et distribuer les Neuf commentaires. Je ne me préoccupais plus de ma « face » et faisais des efforts répétés sans abandonner. J’ai clarifié la vérité à des personnes encore et encore. Lorsque mon cœur était sincère les mots adéquats sortaient de ma bouche. A certains moments, la compassion a rempli mes yeux de larmes. Certaines personnes étaient plutôt bouleversées. Elles ont accepté les documents de clarification de la vérité ou décidaient de renoncer au PCC. Un jeune homme qui m’a écoutée un grand nombre de fois et à lu les Neufs commentaires m’a dit avec les larmes aux yeux :l « Je veux vous écouter. Vous êtes si sincères et vous nous aimez tellement. Je vais renoncer au PCC ! » Plus tard le jeune homme a aussi persuadé sa femme de quitter le PCC.

Récemment alors que j’étudiais les nouveaux articles de Maître, j’ai d’avantage pris conscience de la racine de mon attachement à la gloire et à l’intérêt personnel. C’était comme si Maître me parlait directement,

 « Parce que la société humaine est un monde où existent à la fois la souffrance et le plaisir d’obtenir des avantages, la vie humaine est justement remplie de souffrance, quelle que soit votre richesse ou votre position dans la société. Les gens, parce que la souffrance leur est pénible, vont consciemment ou inconsciemment écarter le malheur, dans l’espoir de mener une vie un peu plus heureuse, ainsi dans cette quête de bonheur, ils vont former des idées telles que : comment éviter d’être blessé, comment bien vivre, comment se distinguer des autres dans la société et obtenir réussite et renom, comment acquérir davantage pour soi-même, comment avoir le dessus, etc. A cette fin, en même temps qu’on obtient de l’expérience, on acquiert aussi des conceptions sur la vie humaine, et ces expériences, mises en pratique, rendent à leur tour ces conceptions plus opiniâtres. » (« Plus on approche de la fin, plus on doit être diligent. »)

Jetant un regard sur ma vie pendant les dernières décennies, je pouvais voir que ces notions m’avaient restreinte, me contrôlaient et faisaient en sorte que j’essayais de me mettre à l’abri sur la voie de la recherche de la gloire et de l’intérêt personnel. La Loi de Maître a fondu la coquille de mon cœur et je ressentais la joie de s’assimiler à la Loi.

Depuis lors, un grand nombre d’opportunités de clarification de la vérité sont apparues. Mes étudiants ont pris l’initiative de parler de l’existence de divinités avec moi et leurs parents m’ont visitée par surprise à la maison. Persuader les gens de quitter le PCC devient plus aisé. Récemment à ma propre surprise, un directeur de bureau voulait me voir. Je lui avais clarifié la vérité auparavant mais il refusait d’écouter et refusait de prendre des documents de clarification de la vérité. Il a même dit des choses irrespectueuses envers le Dafa. J’étais alors déterminée à ne plus lui clarifier la vérité. Toutefois cette fois, il voulait me voir. Sachant que c’était une opportunité que Maître avait arrangée pour moi, je n’avais plus qu’une pensée ; lui clarifier la vérité ! Le résultat a été très positif car tant lui que les quatre jeunes personnes qu’il avait emmenées avec lui m’ont attentivement écoutée. Le directeur du bureau était ce jour une personne différente qui soutenait continuellement ce que je disais avec des exemples. C’est réellement ce que Maître a dit :

 « Tant que la pensée droite des disciples est suffisante (forte),
le Maître possède la capacité de changer l'univers » (« Hong Yin II ».)

Sous le règne sanglant du PCC, j’ai assimilé un grand nombre d’expériences et de leçons dans le but de poursuivre le bonheur et d’éviter d’être blessée. Je m’attachais fermement à la notion « rester loin du trouble » et me concentrais sur mes études et mon travail. Je mettais trop d’accent sur ma famille et mes sentiments et suis devenue attachée à ces choses. Ces notions résultaient d’un grand nombre de tests et de faux pas dans ma cultivation. Sans la compassion de Maître, il aurait été très difficile pour moi d’aller si loin. Toutes ces expériences ont laissé des impressions inoubliables dans mon esprit.

Dans ma cultivation, j’ai souvent été gêné le qing (sentiments) et ne parvenait pas à abandonner des sentiments pour ma famille et mes enfants. En particulier, la scolarité et le mariage de mes enfants m’inquiétaient beaucoup. Inconsciemment, j’étais encore à la poursuite d’un style de vie confortable. Lorsque je rencontrais des personnes avec une mauvaise attitude qui refusais d’écouter lorsque je leurs clarifiais la vérité, j’avais tendance à abandonner mes efforts à cause du ressentiment. J’ai souvent reconnu la gravité de ce fait et voulais briser cet attachement.

J’ai étudié à répétition les mots de Maître :

« Car les êtres humains ont des émotions : la colère est une émotion, la joie est une émotion, l’amour est une émotion, la haine est aussi une émotion, le plaisir de faire quelque chose est aussi une émotion, le déplaisir de faire quelque chose est encore une émotion, porter un jugement positif ou négatif sur quelqu’un, aimer faire ceci ou ne pas aimer faire cela, tout est affaire d’émotion et les gens ordinaires ne vivent que pour leurs émotions. Mais en tant que pratiquant de gong, en tant que personne au-dessus de l’ordinaire, on ne devrait plus évaluer cela avec de tels principes, on devrait dépasser cela. » (sixième conférence, Zhuan Falun)

Lorsque j’avais le désir d’éliminer l’attachement et entreprenais certains efforts, la situation s’améliorait quelque peu. Toutefois lorsque la Loi n’avait pas encore touché mon âme et mon cœur, s’était comme Maître a dit;

 « Mais au cours d’une véritable cultivation-pratique, lorsque la souffrance surgit, lorsque les contradictions attaquent le cœur et le poumon, surtout lorsqu’elles attaquent les conceptions opiniâtres de l’homme, il est quand même très difficile de passer l’épreuve, même en sachant très bien que c’est un test, on n’arrive pourtant pas à abandonner les attachements. » (« Plus on approche de la fin, plus on doit être diligent. »)

Dans un tel état, j’ai clairement ressenti que je piétinais à mon niveau et ne m’améliorais pas – peu importe combien je lisais la Loi. Lors de ces moments je me demandais souvent « pourquoi est ce que la cultivation est si dure ? » Lorsque je me voyais incapable d’outrepasser mes sentiments, je me réprimandais à haute voix plusieurs fois : « Que veux-tu exactement faire ? Veux-tu encore cultiver ? » Plus d’une fois je me suis effondrée en larmes en face de la photo de Maître et j’ai dit à Maître : « Maître s’il vous-plaît, aidez moi à éliminer ce sentiment. » Je me détestais et disais à l’agonie devant l’image de Maître : « Maître s’il vous plait laissez moi tomber si je ne parviens pas à abandonner ce sentiment. »

Maître est toujours compatissant. Parfois il disait doucement dans mon oreille : « Étudie la Loi, étudie bien la Loi. » Parfois il utilisait la bouche des membres de ma famille pour me donner des indications et d’autre fois il me rappelait par des tests. J’ai toujours découvert qu’après avoir été coincée dans des sentiments que je chutais ou subissais des reculs dans la cultivation.

Bien que je sois allée de l’avant et en arrière avec l’attachement au qing, j’ai fermement maintenu la pensée que je devrais continuer à éliminer ce sentiment. Je me suis répétitivement posé deux question : « Pourquoi est ce que je veux éliminer les sentiments ? » et « Pourquoi est-il si dur de les éliminer. »

Au début j’ai rarement pensé à la première question et je n’y ai jamais pensé profondément. J’ai pris l’opportunité de penser « les attachements aux sentiments disparaîtrons graduellement en même temps que je me cultive d’avantage. » Mon manque d’urgence a en fait protégé cet attachement. Parfois je fais une grande quantité de travail de clarification juste pour casser ce sentiment qui piège. Toutefois, une fois que je m’arrête, mes sentiments refont surface et je retombe dans le même état. Un jour je me suis souvenue de certaines paroles de Maître et je les ai cherchées dans mes livres de Dafa :

 « Dans le passé, il y avait un certain nombre de retraités qui n’avaient rien à faire, trouvant que le Falun Dafa était bon, ils se proposaient de venir travailler pour combler le vide insupportable du sentiment de leur oisiveté. Naturellement ça ne va pas ! Le Falun Dafa consiste à se cultiver et pratiquer, pas à travailler » (« Ce n’est pas le travail c’est le Xiulian » ; « Points essentiels pour un avancement diligent ».)

En réalité la cultivation est la cultivation de son cœur. Toutefois je voulais remplacer la cultivation en faisant du travail de Dafa qui remplirait un vide douloureux dans ma vie paisible. En réalité, ce n’est pas la cultivation. Au contraire, j’étais en train de déformer et de rendre la cultivation dégénérée avec mes notions humaines. Bien sur cela n’allait pas.

L’essence de cette soi-disant « cultivation » est qu’une personne ne veut qu’obtenir des avantages par Dafa et ne veut jamais abandonner les attachements. C’est un type d’égoïsme très profondément masqué. Avec une main j’attrapais le Dafa et avec l’autre main j’attrapais les attachements humains sans les laisser partir. « C’est précisément parce qu’entre les êtres humains, il y a des émotions, et que les êtres humains ne vivent que pour ces émotions.» (« Zhuan Falun »). Sans éliminer les sentiments qui imprègnent mon corps je ne pouvais que vivre comme un être humain et être piégée par eux – c’est très loin de la cultivation ! Lorsque je ne voulais pas ou j’avais peur d’éliminer les attachements aux sentiments, mon côté humain trouvait un grand nombre d’excuses pour « légitimer » l’existence des sentiments. Je pensais : « Une personne cultive la Loi et toute la famille en bénéficie. Je devrais d’avantage m’occuper des membres de ma famille de telle sorte qu’ils ne seront pas détruits. » Quelle belle excuse déguisée ! Je veux obtenir des bienfaits de Dafa pour ma famille entière. A chaque fois que je pense à l’égoïsme et à l’avidité que j’avais l’habitude d’avoir en moi, je me sens honteuse. C’est le plus grand manque de respect envers Dafa et Maître ! « Si vous ne vous détachez pas des émotions, vous ne pourrez pas cultiver et pratiquer.» (« Zhuan Falun ») J’ai douloureusement assisté à d’autres pratiquants qui paient d’énormes prix pour leurs sentiments. Ainsi je n’ose pas abaisser ma garde sur ce point. Sans renoncer au qing je ne peux pas réellement cultiver et pratiquer ou devenir un disciple de Dafa !

J’ai continué à chercher des réponses à la deuxième question « Pourquoi est-ce si dur d’enlever les sentiments? » J’ai découvert le danger caché derrière le « difficile » ou « dur. » Premièrement, je mets trop l’accent sur la formalité lorsque j’étudie la Loi, toutefois l’étude actuelle est loin d’être suffisante. J’avais toujours pensé que je n’avais pas flanché dans l’étude de la Loi. Peu importe à quel point j’étais occupée ou fatiguée, je finissais toujours la même quantité de lecture. En fait, bien que je « lisais » à travers ma bouche, je ne prêtais pas attention avec mon cœur lorsque j’étudiais. Je voulais juste être sûre que je lisais une certaine quantité du livre. Pendant longtemps, je devenais endormie pendant que j’étudiais la Loi ou me souvenais tout à coup de choses qui devaient être faites. Une fois que j’avais terminé la quantité définie, je me sentais soulagée comme si c’était une tâche obligatoire. Pendant longtemps, je ne me suis pas éveillée à de nouveau principes lors de mon étude de la Loi. J’ai répétitivement étudié les paroles de Maîtres.

 « Je dis que vous prenez vos désirs pour des réalités, vous n’êtes pas en mesure d’intervenir dans la vie des autres, ni de dicter leur destin, qu’il s’agisse de votre femme, de vos enfants, de vos parents, de vos frères – est-ce à vous de décider ces choses-là ? » ( Zhuan Falun)

Bien que je savais que mes sentiments étaient de grands obstacles dans la cultivation et que je subissais certains conflits qui touchaient mon cœur et mon âme, je n’ai pas fondamentalement évolué. La raison était que je ne lisais qu’avec ma bouche et non avec le cœur. De plus, j’évitais les conflits qui blessaient réellement mes attachements aux sentiments.

Deuxièmement j’ai mis trop peu l’accent sur la cultivation par rapport à la pratique. Je rate rarement les exercices et à la surface ma cultivation semble en ordre. Toutefois je savais que profondément dans mon cœur j’avais un grand nombre de défauts dans ma cultivation et devenait rapidement satisfaite. J’ai même essayé de gagner dans la cultivation en utilisant d’habiles artifices humains. Comparé aux pratiquants diligents, j’avais beaucoup de choses à améliorer. Bien que je fusse consciente de tout ce qui précède, je me réconfortais par erreur avec l’idée que « Je suis meilleure que certains pratiquants, et je pourrais probablement atteindre l’éveil. » Pour moi, la cultivation apparaissait plus importante que pratiquer les exercices.

La cause fondamentale de toutes mes lacunes n’est pas ce qui est mentionné ci-dessus. Au contraire c’est mon égoïsme. Cet égoïsme déshonorable m’a poussée à rechercher l’illumination, à poursuivre le gain – j’étais en train de cultiver pour moi-même. Il n’est pas étonnant que je sois souvent restée à un même niveau pendant longtemps ; il n’est pas étonnant que j’ai progressé si lentement en étudiant la Loi ; il n’est pas étonnant que je sois souvent piégée par les sentiments.

Bien que j’avais réalisé cela, j’étais encore loin de m’être cultivée jusqu’à cette étape. Hier encore, j’ai été touchée par le mariage de mon enfant. Je commence seulement à réaliser la gravité du cas et j’ai l’intention ferme de me rattraper rapidement. Ma compréhension est encore plutôt faible et je sens que je n’ai pas trouvé mes attachements fondamentaux. En écrivant cette expérience, j’espère que je recevrais des indices de Maître et de l’aide de mes compagnons de pratique.

Durant une période après le 20 juillet 1999, j’ai ressenti une grande pression dans mon environnement. Mes amis faisaient des commentaires à mon sujet et essayaient de me persuader d’abandonner la cultivation. Mon unité de travail de directeurs suivaient les ordres d’en haut et disaient à toutes les écoles de ne pas me réengager après ma retraite (dans le système éducatif chinois, c’est usuel de la part des maîtres et des professeurs d’être réengagés après leur retraite officielle.) Certaines unités de travail connectées ont effacé mon nom de leur équipe d’écriture des livres. Un ancien directeur m’a invitée à sa maison et m’a avertie de ne pas commettre de « méfaits. » Mon mari, a modifié son attitude de soutien pour être contre ma cultivation me disant de manière répétitive « Ne pratique plus le Falun Gong ! Le PCC est le maître de la persécution et personne ne peut le défaire ! » Mon mari devenait très mécontent lorsqu’il me voyait pratiquer. Lorsqu’il me voyait étudier il commentait avec colère : « Tu es encore en train de lire cela ! » Me sentant désespérée je ne pouvais que l’éviter. Toutefois il était capable de me trouver en train d’étudier la Loi. Une fois pendant que j’étais concentrée en train de lire il a soudainement dit fortement « Tu es encore en train de lire ! » J’étais bouleversée et tremblotait. A ce moment je me suis demandé « Pourquoi ne puis-je pas lire la Loi ? Pourquoi dois-je l’éviter ? Qu’ai-je fais exactement de faux ? Pourquoi devrais-je arrêter d’étudier une aussi bonne Loi? Qui peut me dire pourquoi je ne dois pas étudier cette Loi ? »

Pourquoi est-ce que l’environnement était ainsi? Maître a dit dans « Enseignement de la Loi lors de la Conférence de Loi à Philadelphie aux États-Unis 2002» :

« J'ai dit auparavant, j'ai dit qu'en fait tout ce qui se passe dans la société des gens ordinaires, est favorisé aujourd'hui par les cœurs des disciples de Dafa. Bien que les forces anciennes existent, si vous n'aviez pas ces cœurs, alors elles n'y pourraient rien. »

Regardant en moi, j’ai découvert ma peur. Je ne comprenais pas suffisamment la Loi et manquais de capacités à reconnaître la persécution. Dans le but de continuer ma cultivation, j’ai quitté mon domicile et suis partie enseigner en dehors de la ville. En conséquence j’étais en retard dans la participation de la validation de la Loi comparé à de nombreux autres pratiquants. La pression que je sentais de l’environnement venait en vérité de l’intérieur.

J’ai décide de suivre les mots de Maître, de faire face à la réalité et de corriger l’environnement avec mes pensées droites fermes. Depuis lors, j’ai arrêté d’éviter mon mari à la maison lorsque j’étudie la Loi et pratique la cultivation. Lorsqu’il était malade, je lui ai lu le livre entier « Zhuan Falun ». A mon unité de travail, lorsque chaque personne devait donner sa position par rapport au Falun Gong, j’ai ouvertement parlé de ma cultivation du Falun Gong et pourquoi je cultivais. J’ai parlé des principes d’Authenticité Bienveillance Tolérance du Falun Gong. J’ai parlé du fait que les pratiquants de Falun Gong sont les meilleures personnes. Je me suis rendue dans un institut de recherche de la province et j’ai clarifié la vérité au chef d’une équipe d’auteurs, lui parlant de la vérité du Falun Gong et de la droiture du Falun gong. Je lui ai dit que le Falun Gong s’était répandu loin et en masse dans le monde. Je lui ai aussi dit : « Je n’abandonnerai jamais ma pratique, même sous la menace de la mort. » J’ai rencontré de grands nombres d’amis et je leur ai clarifié la vérité, leur laissant des documents de clarification de la vérité.

L’environnement s’est peu à peu amélioré. Mon mari a cessé d’interférer avec moi. Au contraire il m’a même aidée à acheter des équipements et à résoudre mes problèmes d’ordinateurs. Lorsque les supérieurs de mes directeurs se renseignaient sur moi, ils esquivaient le thème. Ils ont toujours refusé de participer à des rencontres liés à la persécution du Falun Gong invoquant différentes excuses. Tout cela est la manifestation du pouvoir de Dafa et la vertu majestueuse de Maître !

En réalité « Bien que les forces anciennes existent, si vous n'aviez pas ces cœurs, alors elles n'y pourraient rien » (« Enseignement de la Loi lors de la Conférence de Loi à Philadelphie aux États-unis 2002.»)

L’environnement est créé par les pratiquants de Dafa et nous devrions être responsables de notre cultivation !

L’année dernière, j’ai décidé de me rendre aux USA. Je voulais voir Maître et mes compagnons de pratique d’outre mer. Je voulais aussi obtenir de l’aide sur certains problèmes d’ordinateurs et jeter un œil aux écoles Minghui. J’ai dit à Maître dans mon esprit : « Je suivrai votre décision sur le fait de partir aux USA ou non. » Miraculeusement, le processus d’obtention de visa n’a pris qu’une semaine, bien qu’en général cela prenne un mois juste pour obtenir un rendez-vous. Je me suis rendue aux USA et j’ai réalisé mes désirs. En particulier j’ai vu Maître lors d’une conférence de partage d’expérience ! Je me suis effondrée en larme et j’ai pleuré.

Cette expérience inoubliable m’a rappelé les mots de Maître :

« Je suis enraciné au plus profond de l’univers ; si quelqu’un était capable de s’en prendre à vous, c’est à moi qu’il s’en prendrait et pour le dire carrément, il s’en prendrait à l’univers. » (Zhuan Falun)

En conclusion encourageons-nous sur nos chemins de cultivation en étudiant les paroles de Maître,

« Je vais vous dire une vérité : tout le processus de cultivation et de pratique d’une personne consiste à abandonner sans cesse ses attachements humains. » (Zhuan Falun)

Traduit de l’anglais en Suisse le 3 octobre 2006