(Minghui.org)


Après que la Cour Subalterne de Singapour se soit empressée de rendre son verdict concernant l’Affaire du "20 juillet" (voir ci-dessous), le 30 novembre, une réunion d’avant procès s’est tenue le 8 décembre. Cette réunion avait pour but de fixer les dates du procès des autres pratiquants qui avaient été poursuivis en justice par la police de Singapour sur la base d’autres accusations montées de toutes pièces. Cependant, le Juge a déclaré que les plaignants avaient demandé une prolongation d’une semaine dans la mesure où ils comptaient présenter de nouvelles accusations contres les pratiquants. Le Juge a accédé à leur requête ainsi une audience préliminaire aura lieu le 15 décembre. Les pratiquants pensent que c’est juste une tactique visant à les intimider, mais ils sont tous restés très calmes.

En juillet 2006, avant et après la période où l’ancien chef du Bureau 610 Li Langqingj avait visité Singapour, quatre plaintes de la police de Singapour avaient été enregistrées contre les pratiquants pour avoir tenu en toute légalité leurs paisibles activités:

Le 22 octobre 2005, cinq pratiquants distribuaient des documents de clarification dans le centre ville (Affaire "22 octobre"). Le 23 octobre 2005, six pratiquants distribuaient des documents de clarification dans le centre ville (Affaire "23 octobre"). Le 12 juillet 2006, Ng Chye Huay protestait à l’extérieur de l’Ambassade de Chine contre la visite Li Lanqing (Affaire "12 juillet"). Le 20 juillet 2006, Ng Chye Huay, Erh Boon Tiong et Chen Peiyu ont manifesté à l’extérieur de l’Ambassade de Chine pour protester contre les 7 années de persécution du Falun Gong (Affaire "20 juillet").

L’affaire "20 juillet" s’est terminée le 30 novembre avec la condamnation à des amendes ou à des peines de prison pour les pratiquants, Ng Chye Huay et Erh Boon alors que l’autre pratiquante Mme Chen Peiyu, a été expulsée après que le gouvernement de Singapour se soit dépêché d’abandonner les poursuites contre cette dame âgée de 73 ans. Les affaires restantes impliquent un total de neuf pratiquants, et plusieurs de ces pratiquants sont mis en accusation dans plus d’une des affaires citées.

Lors de l’audience préliminaire qui s’est déroulée le 8 décembre, le Juge a annoncé que le procès de l’Affaire “ 22 octobre” démarrera le 22 juillet et que celui de l’Affaire “23 octobre” vraisemblablement sera pour le mois de février. Aucun des pratiquants n’a émis d’objection, car généralement c’est lors d’une audience préliminaire que cela est décidé. Cependant le Juge a alors ajouté : “les plaignants ont demandé un prolongement d’une semaine pour confirmer la date fixée du procès car ils étaient en entrain d’envisager l’ajout de nouvelles charges et de savoir si ces nouvelles charges devraient être applicables à cette affaire. La prochaine réunion d’avant procès se tiendra le 15 décembre”.

La pratiquante Mme You a dit que l’audience préliminaire était sensée débuter vers 14h 30 mais elle a été repoussée de 2 heures et 30 mn. Quand l’audience a démarré, un témoin important de la police de Singapour a dit à un des pratiquants accusés, qu’il avait récemment reçu de nombreux coups de fils de la part de pratiquants du Falun Gong étrangers.

Ces appels visaient à protester contre l’illégalité de ce procès et du verdict de la Cour de Singapour, à l’encontre des pratiquants innocents impliqués dans l’Affaire "20 juillet". Ils réclamaient la libération immédiate des pratiquants et conseillaient vivement au bâtonnier de ne pas persécuter le Falun Gong dans son propre intérêt. Au cours de ces derniers jours, les autres officiers de police impliqués dans cette affaire ainsi que des fonctionnaires du gouvernement ont aussi reçu de nombreux appels téléphoniques.

Concernant ces possibles nouvelles accusations, un journaliste de Minghui a interviewé Mme Wang, l’une des pratiquantes accusées: "De quel genre d’accusation peut-il s’agir et quel est leur but d’annoncer cela à la Cour ?

Mme Wang a répondu: "De toute façon, toutes les accusations sont montées de toutes pièces. Par exemple, avant que Mme Chen Peiyu ne soit expulsée, le policier Huang Yaozong [écrit phonétiquement] lui a amené une pile d’ « Avertissements Sérieux ». Tous concernaient les activités de distribution de documents de clarification du Falun Gong, auxquelles elle avait participé au cours des mois écoulés. Qu’une dame âgée de 73 ans puisse harceler les gens en distribuant des documents – c’est carrément ridicule. Tout ce que nous pouvons faire est de leur conseiller de ne rien commettre qui aille à l’encontre de leur conscience, alors qu’il est encore temps pour eux de décider de ce qu’il vont faire."

En entendant l’annonce du Juge, tous les pratiquants présents lors de l’Audience préliminaire étaient très calmes, quand bien même ils savaient très bien que c’était fait avec l’intention de les intimider. Plusieurs pratiquants ont dit : "Même s’ils ajoutent de nouvelles accusations, nous ferons face à la situation avec la même attitude. Cependant, nous essayerons de leur conseiller de ne pas agir ainsi dans leur propre intérêt. Il est clair qu’en eux-mêmes ils sont très faibles. Le fait de faire des procès secrets contre nous, d’en interdire la couverture médiatique, de tenter de nous intimider avec de telles déclarations—ils ont trop peur que leurs mauvaises actions ne soient dévoilées au grand jour, de plus ils n’ont apparemment pas de méthodes valables."

La pratiquante Ng Chye Huay, qui est toujours en détention, a aussi été emmenée à la Cour. Dès son arrivée dans la salle d’audience, elle a crié: "Falun Dafa est Bon." C’était vraiment un moment émouvant. Elle semblait très calme. Elle a brièvement dit à ses compagnons de pratique: "La Cultivation est la chose la plus droite et je suis très calme." Mme Ng a été condamnée à 15 jours de prison pour avoir protesté à l’extérieur de l’Ambassade de Chine.

Il a été rapporté que le pratiquant Erh Boon Tiong avait été relâché le 8 décembre à midi et que ses parents et plusieurs pratiquants sont allés l’accueillir à sa sortie de prison. M. Erh avait été condamné à 10 jours de prison pour la même raison.