(Minghui.org)

Je suis une pratiquante de Dafa qui habite à la campagne. J’ai eu la chance de pouvoir commencer à pratiquer le Falun Gong en 1996. Durant quasiment dix ans de pratique du Falun Dafa, le pouvoir de Dafa et la protection bienveillante de Maître se sont miraculeusement manifestés dans ma vie. Cela a renforcé ma détermination de pratiquer fermement le Falun Gong et ceci a fait que les gens autour de moi croient en moi et admirent Dafa.

Peu après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong, je suis passée par des épreuves venant de ma famille. Mon mari ne pratiquait pas le Falun Gong et à cette époque, il détestait quand je le faisais. Non seulement il me battait et me méprisait, mais il me tourmentait également mentalement. Il m’a interdit de pratiquer les exercices et de lire les livres et il m’interdisait de contacter les compagnons pratiquants et de participer à des activités relatives au Falun Gong. Il restreignait toutes mes libertés personnelles. Une fois, alors que nous étions à table, il m’a jeté son bol au visage. Le bol m’a heurtée puis est tombé sur le kang (un lit fait de briques et d’argile, commun dans les campagnes). Mon visage n’avait rien et le bol ne s’est pas cassé. Il a grommelé et dit : « C’est vrai que tu as de l’énergie. » Puis il m’a donné des coups de pieds et des coups de poings pour voir si j’avais vraiment de l’énergie.

Je me suis tout de suite souvenu de l’enseignement de Maître :

« Réfléchissez un peu : vous êtes un pratiquant de gong, pour vous le critère ne doit-il pas être élevé ? On ne peut plus vous appliquer les principes des gens ordinaires. Vous êtes un pratiquant, n’obtenez-vous pas des choses de haut niveau ? Donc, vous devez vous imposer les principes d’un niveau élevé. » (Quatrième leçon de Zhuan Falun)

Une autre fois, dès que je suis rentrée du site de pratique, il m’a donné un coup de poing et m’a frappé sur la bouche. Mes lèvres se sont fendues et ma bouche a tout de suite saigné ; j’ai seulement ressenti un engourdissement mais pas de douleur. Je ne me suis pas fait soignée et la blessure a rapidement guérie sans laisser de cicatrice.

Un soir d’hiver où il neigeait, mon mari m’a fait sortir sans ma veste et mon pantalon rembourrés de coton. Il hurlait : « Je vais te tuer et t’aider à atteindre la plénitude ! » Pieds nus, je me tenais sur le sol couvert de neige, ne portant qu’une fine couche de vêtement. Je ne ressentais pas trop le froid de cette saison neigeuse. Je regardais mon épreuve, je pensais : « Dafa peut tenir la terre et le ciel ; un pratiquant de Dafa peut sûrement dissoudre le froid. » L’épreuve ressemblait à une petite particule de poussière et elle a été instantanément dissoute. Une épreuve n’est rien devant une pratiquante de Dafa. 2 ou 3 heures plus tard, il m’a rappelée à l’intérieur ; il alluma la lumière pour voir si j’étais gelée. Quand il a vu que j’allais bien, il s’est découragé et il a dit : « Ça ne t’a vraiment pas fait de mal. Couches-toi et dors ! » Dafa est tolérant, avec la protection bienveillante de Maître, j’ai passé cette épreuve.

Ces expériences se sont passées pendant la période de cultivation personnelle (avant le 20 juillet 1999, où la persécution a commencé). Ma compréhension est que ces situations ont eu lieu à cause du karma que j’avais accumulé de vies antérieures après vies antérieures et j’en subissais les tribulations. Maître m’avait déjà enlevé une partie des souffrances ; et je payais également les dettes de mon karma. Je n’avais aucune raison de ne pas bien faire.

Quand la persécution a commencé, je sentais comme si le ciel s’effondrait. Les autorités villageoises ne cessent de me convoquer encore et encore ; et la situation dans ma famille ne faisait qu’empirer. Ceci, en même temps que les épreuves physiques que j’endurais pour éliminer le karma me faisait sentir que c’était extrêmement difficile. Mentalement, j’ai pris la résolution suivante : « Je continuerai à cultiver Dafa. Je continuerai à pratiquer le Falun Gong même si le ciel me tombait dessus, et rien n’ébranlera ma détermination. »

À cette époque, mes deux incisives ont enflé. L’enflure devenait de plus en plus grande et mon visage enflait aussi sérieusement. Les membres de ma famille ont eu peur et m’ont demandé de faire une perfusion intraveineuse. Je leur ai dit que j’allais bien. Je leur ai dit que j’étais une pratiquante de Dafa et que ça ne me fera pas de mal. Mon fils m’a dit : « Maman, je t’en prie, prend des médicaments si tu ne veux pas faire de piqûre. » Il se trouvait que ma belle-mère venait nous rendre visite. Elle a également eu peur en me voyant ; elle ne pouvait même pas me reconnaître. Je l’ai rassurée, disant que j’irai mieux dans quelques jours. Ma belle-mère était aussi pratiquante de Dafa et elle m’a dit de regarder à l’intérieur pour voir s’il y avait un problème avec mon xinxing.

Après son départ, j’ai commencé à chercher des insuffisances à l’intérieur, et en même temps, j’envoyais des pensées droites pour éliminer les esprits pervers qui s’étaient attachés à mes dents. Dès que je me suis calmée, j’ai vu un esprit jaune pâle à endroit de mes deux incisives. Ses yeux ressemblaient à deux grains de riz noirs. J’ai tendu la main et l’a capturé, puis je l’ai jeté au loin, mais il revenait toujours au même endroit, s’y tenant immobile. J’ai envoyé des pensées droites encore et encore pour l’éliminer. Il est devenu de plus en plus petit et a été finalement éliminé. Après, l’enflure qu’il y avait sur mes dents a commencé à rétrécir, et le quatrième jour j’étais guérie.

Telle était ma condition physique. J’étais également sous une énorme pression mentale. A cette époque, la situation dans ma famille était très stressante. Dès que le personnel villageois commençait à me chercher, mon mari aussi me mettait une pression plus intense. Une fois, avec un couteau de cuisine à la main, il m’accula dans un coin et me demanda : « Tu veux toujours pratiquer (le Falun Gong)? » Je ne lui répondis pas. Je le regardai et envoyai des pensées droites pour éliminer les êtres pervers qui me persécutaient dans les autres dimensions. Il abattit le couteau. Je fermai les yeux et ne pensai à rien. Il a entaillé le mur trois centimètres au dessus de ma tête. Il criait en tailladant : « Je tranche ta colonne d’énergie ! Je tranche ta colonne d’énergie ! » J’ai souris en l’entendant. J’ai pratiqué pendant tout ce temps et je n’ai jamais songé si j’avais ou non une colonne d’énergie. La perversité a vu ma colonne d’énergie dans une autre dimension, et elle essayait d’utiliser les membres de ma famille pour me forcer à abandonner la pratique de Dafa.

Cette expérience a encore renforcé ma détermination à croire en Maître et Dafa. En même temps, j’ai commencé à avoir pitié de mon mari. Parce qu’il a été trompé par les mensonges du Parti Communiste Chinois (PCC) et que la perversité se servait de lui pour persécuter Dafa et ses pratiquants, quelle va être son destin ? J’ai commencé à étudier la Loi et à faire les exercices de façon plus diligente pour me corriger, pour faire moins d’erreurs. Après cette expérience, j’ai continué à rechercher mes insuffisances et attachements.

Maître a dit:

« S’il ne vous avait pas créé une telle situation, où auriez-vous pu élever votre xinxing ? Vous êtes gentil, moi aussi, tout le monde est assis là en bons termes et votre gong pourrait augmenter ? Où trouve-t-on une chose pareille ? C’est justement parce qu’il a provoqué pour vous un tel conflit, parce qu’il a créé pour vous une occasion d’élever votre xinxing, que vous avez pu le faire ; ainsi vous avez pu élever votre xinxing, n’est-ce pas ? Voilà un troisième gain. Vous êtes un pratiquant de gong, votre xinxing s’est élevé, votre gong ne va-t-il pas s’élever en conséquence ? Vous avez fait d’une pierre quatre coups. Comment pourriez-vous ne pas le remercier ? Vous devez le remercier sincèrement du fond du cœur, c’est vraiment ainsi. »(Quatrième leçon de Zhuan Falun )

Je me suis sentie vraiment reconnaissance envers mon mari pour m’aider à élever mon xinxing, éliminer mon karma et augmenter ma colonne d’énergie. Cependant, je sentais que je lui étais redevable et j’ai tranquillement décidé de le changer. Dès que j’ai eu cette pensée, il s’est énervé et dit : « Ou tu arrête de pratiquer le Falun Gong, ou on divorce ! Je ne peux pas croire que je ne puisse pas te contrôler ! » J’ai su à ce moment que la perversité dans les autres dimensions a vu ma pensée et a eu peur que je puisse le changer. J’ai tranquillement envoyé des pensées droites pour éliminer la perversité. Je crois fermement que Maître et Dafa peuvent tout harmoniser.

Il s’est finalement radouci. Il a demandé à mon fils, qui n’avait que quelques années, de s’agenouiller devant moi et de me supplier d’abandonner le Falun Gong. Je me suis rendu compte que la perversité avait changé sa tactique: se rabattre sur une approche douce puisque l’approche de force n’a pas fonctionné. J’ai envoyé des pensées droites en silence pour désintégrer la perversité. J’ai dit mentalement : « Vous n’êtes pas dignes de tester les pratiquants de Dafa. » Je n’ai pas été ébranlée et la perversité a été désintégrée ; mon mari a également abandonné. Il s’assit sur le lit, et dit : « Je ne peux plus rien faire. »

J’ai su que cette fois-ci, la perversité avait été vaincue. Quelque soit leur stratégie, les êtres pervers ne pouvaient pas ébranler ma détermination de cultiver Dafa. J’ai continué à étudier la Loi et à pratiquer les exercices comme d’habitude. Chaque fois que j’envoyais des pensées droites, j’avais aussi une pensée d’éliminer tous les facteurs qui empêchaient mon mari de commencer à pratiquer le Falun Gong. Depuis lors, il m’a aidé à suspendre des banderoles et à distribuer des documents de clarification de la vérité quand nous validions Dafa. Il a aussi commencé à lire Zhuan Falun et à mémoriser les Hong Yin. Il disait qu’il faisait tout cela pour me protéger, mais dans mon cœur, je savais que son côté lucide avait commencé à se réveiller. Il était venu pour la Loi.

Récemment, un événement l’a totalement changé. Un jour il est revenu à la maison après être sorti boire et il m’a raconté quelques anecdotes de sa journée. Quand je percevais que sa vision sur les événements n’était pas juste, je le lui disais gentiment. Durant toutes ces années, je le conduisais intentionnellement à voir les gens et les événements sur la perspective de la Loi. Il s’est énervé après m’avoir entendue. Il m’a insultée en me pointant du doigt. À ce moment-là j’étais en train de lire Zhuan Falun. Il s’est emparé du livre et l’a déchiré ; tout en faisant, il hurlait : « Allez, viens me chercher ! Je n’ai pas peur ! » J’ai envoyé la pensée droite en silence pour désintégrer la perversité et les esprits pervers du PCC.

Plusieurs jours après, il est allé faire de la moto. Une voiture l’a percuté, et il a été projeté à plus de 20 mètres. A ce moment-là, le village était en train d’installer des compteurs électriques pour ses résidents et quelque dizaine de personnes sur place ont été époustouflées. Ils n’osaient pas s’approcher et les timides reculaient même. Ils parlaient à voix basse des conséquences de l’accident. Puis on mari s’est relevé. Il s’est tâté le visage et n’a trouvé aucune trace de sang, en bougeant il ne s’est trouvé aucune blessure corporelle. Quand il a regardé sa moto, elle était totalement méconnaissable. Quand il est rentré, il s’est rendu compte que quelques jours avant il avait mal parlé et avait fait quelque chose de trop extrême. Il m’a demandé : « Tu peux me dire pourquoi j’ai eu cet accident mais que je n’ai pas été blessé ? » Je lui ai dit : « Dafa incarne la compassion et la dignité. Tu ne t’étais pas contrôlé quand tu étais énervé et tu as osé dire ce que tu n’aurais pas dû, et tu avais même déchiré le livre. Cet accident t’a juste donné une leçon parce que tu avais beaucoup fait pour clarifier la vérité. Les gens ordinaires sont récompensés pour avoir fait du travail de validation de Dafa. C’est une autre chance que Maître te donne dans sa bienveillance. »

Depuis ce jour, il a changé. Il a commencé à respecter Maître et Dafa. Après son accident, certains lui demandaient : « Tu pratiques le Falun Gong ? » Il répondait sans hésitation : « Oui. » Il a pris une amulette de Dafa et dit : « Sans Falun Dafa je serais déjà allé dans un autre monde. Falun Dafa est vraiment bien ! » Entendant ses mots, j’étais ravie du fond du cœur. Un être a compris que la Loi était bien, et il est en train de présenter Dafa à d’autres et de valider Dafa ; son futur sera radieux.

Une autre fois, mon mari et moi sommes allés rendre visite à un proche. Plusieurs personnes discutaient chez lui. Parmi eux, une petite sœur était en train de se plaindre de la dureté de la vie et des problèmes de couples. Mon mari a rejoint la conversation et a parlé de la façon de considérer l’amertume de la vie, de changer les autres avec d’aimables pensées et de corriger les insuffisances de l’autre. Il parlait de la façon de se comporter avec les gens et de faire les choses avec un esprit tranquille, etc. A la fin, il a enlevé son amulette et l’a donné à la petite sœur. Il lui dit : « Ceci peut dérouter le mal. Tant que tu lis avec sincérité ‘Falun Dafa est bon. Vérité Compassion Patience est bon.’ Tu seras récompensée. » Puis il lui demanda: « T’es-tu retirée des Jeunes Pionniers? » Elle dit : « Pas encore. Aides moi à le faire s’il te plaît. » Plusieurs autres personnes se sont également retirés du PCC et de ses organisations affiliées.

Sur le chemin du retour, mon mari me dit qu’il n’était pas venu en vain! Je lui ai demandé pourquoi il a donné son amulette à quelqu’un d’autre. Il m’a dit : « Moi je comprends que Dafa est bon et je peux réciter Hong Yin. Je réciterais Hong Yin en cas de danger et ça ira. Ce n’est pas son cas [i.e. elle ne comprenait pas encore Dafa comme lui le comprenait]. Je ne devrais pas garder quelque chose de bien pour moi tout seul ! »Des larmes coulaient sur mes joues. « Il s’est réveillé ! » Me disais-je mentalement. « Maître bienveillant, c’est grâce à votre salut que les êtres sont en train de s’élever. » J’ai senti que le ciel était plus vaste, que les fleurs, les arbres et l’herbe souriaient ; ils souriaient à la grandeur des vies qui reviennent.

Avant d’écrire cet article, un attachement à l’autosatisfaction a été éveillé autour ce cet événement. Avant de commencer à écrire, je réfléchissais à l’écrire ou non. Finalement, je me suis décidé à le mettre par écrit et éliminer cet attachement à l’autosatisfaction en même temps.


Traduit en France le 3 décembre 2006.