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La pratiquante Chen Xingtao est morte après avoir subi la torture au camp de travail forcé de Baimalong en 2002 – Sa famille demande que justice soit rendue (Photos)

Vendredi 21 avril 2006

(Minghui.org)


Reportage de Li Jingfei, correspondant de Minghui/Clearwisdom : la pratiquante Chen Xingtao, âgée de 39 ans, est décédée en mai 2002, après avoir été sauvagement torturée au camp de travail forcé de Baimalong, ville de Zhuzhou, province du Hunan. Au cours de ces quatre dernières années, son mari, Li Yuejin, est allé voir plusieurs départements gouvernementaux en vue de demander le rétablissement de la justice. Il a déclaré : « Je dois chercher la justice pour ma femme et traduire en justice les gardes du camp de travail et d’autres fonctionnaires gouvernementaux qui sont responsables de son décès. Je n’abandonnerai pas. Le Falun Gong est innocent! Il n’y a rien de mal à être une bonne personne! »


La pratiquante de Falun Dafa, Chen Xingtao


Chen Xingtaom, avec des béquilles, révèle la vérité au sujet de la persécution dans sa ville natale.


Chen Xingtao a développé des cloques à cause des chocs électriques causés par des matraques électriques ; les cloques sont devenues plus tard des cicatrices noires.


Une grande blessure ulcéreuse sur la partie inférieure du dos de Chen Xingtao

Li Yuejin a dit que sa femme Chen Xingtao avait commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1998. Elle se comportait selon Vérité, Compassion, Tolérance et pensait aux autres dans tout ce qu’elle faisait.

Après que la bande diabolique de Jiang ait commencé à persécuter le Falun Gong le 20 juillet 1999, les agents du gouvernement, tels que Fang Qinglong et d’autres fonctionnaires de la municipalité de Yanglin, comté de Yueyang, province du Hunan sont entrés par effraction chez Li Yuejin le 24 juillet 1999 et ont pris les magnétoscopes VHS et les magnétophones, ainsi que les livres sur le Dafa.

En avril 2000, Cheng Xingtao a été arrêtée illégalement et envoyée dans un centre de détention préventive. Les persécuteurs lui ont pris 500 yuans en espèces et l’ont envoyée dans un centre de détention. L’adjoint du chef du centre de détention, Xie Zehua, a battu Chen Xingtao jusqu’à ce qu’elle ait des bleus partout. Xie Sehua l’a aussi menottée et enchaînée pendant une semaine et ne l’a relâchée qu’après avoir extorqué 1 500 yuans de sa famille.

En novembre 2000, Chen Xingtao a été détenue à nouveau pendant 23 jours. Le 14 décembre, on a extorqué à sa famille un montant additionnel de 1 000 yuans.

En janvier 2001, Fang Qinglong et d’autres fonctionnaires du gouvernement municipal ont arrêté et envoyé Chen à un cours de lavage de cerveau donné dans un centre de détention. Ensuite ils l’ont envoyée au camp de travail forcé de Baimalong dans la ville de Zhuzhou, où elle a été condamnée à 18 mois de travaux forcés.

Chen Xingtao s’est jetée d’un bâtiment pour éviter la persécution ; les autorités du camp de travail ont diffusé une vidéo comprenant des mensonges.

Li Yuejin a dit qu’après que Chen Xingtao ait été envoyée au camp de travail forcé de Baimalong dans la ville de Zhuzhou, les gardes avaient utiliser la violence afin d’essayer de la « réformer ». Ils l’avaient battue, lui avaient donné des coups de pieds, l’avaient menottée et électrocutée avec des matraques électriques. Ils l’ont gardée avec des menottes même pendant qu’elle dormait.

Le 24 mars 2001, les administrateurs du camp de travail ont convoqué Chen dans un bureau. Dès qu’elle est entrée dans la pièce, trois gardes l’ont clouée au mur et ont électrocuté ses paumes avec des matraques électriques jusqu’à ce qu’elles deviennent noires. Ils l’ont battue jusqu’à ce que son corps soit couvert de blessures, et ils l’ont électrocutée jusqu’à ce que tout son corps soit couvert d’ampoules. Ils l’ont aussi clouée au sol et lui ont électrocuté les plantes des pieds pendant plusieurs heures. Ils l’ont battue et électrocutée jusqu’à ce qu’elle devienne méconnaissable.

Tôt le matin du 1er avril, Chen Xingtao s’est jetée du deuxième étage d’un bâtiment pour éviter encore la persécution et a été gravement blessée. Les autorités du camp de travail ont appris la nouvelle et ont essayé de faire de leur mieux pour camoufler la vérité. Ils ont fabriqué une fausse confession et l’ont obligée à la signer, et ils ont même monté une scène qu’ils ont filmée sur vidéo pour duper le public.

Les dirigeants du camp de travail ne se soucient guère de la vie d’un pratiquant de Falun Dafa

Le saut a brisé la colonne vertébrale de Chen Xingtao et elle a été opérée. L’incision de l’opération faisait plus de 22cm de long et a nécessité 14 points de suture. La partie inférieure de son corps a été paralysée, elle a perdu connaissance et était incontinente.

Li Yuejin a dit que les gardes du camp de travail de Baimalong avaient menotté sa femme à un lit. La gardienne Zhu Rong était extrêmement mauvaise. Elle a menotté Chen Xingtao au côté du lit et lui a giflé avec force le visage. Elle lui a aussi mis du dentifrice dans les yeux, les oreilles, le nez, la bouche et d’autres parties du corps. Les yeux de Chen pleuraient en raison de l’irritation ; elle ne pouvait pas bouger son corps. Ils ne lui ont pas donné de nourriture ou d’eau. Ils ont traité Chen d’une façon inhumaine, malgré la condition critique dans laquelle elle se trouvait.

Le 9 avril 2001, Zhao, le chef du camp de travail forcé de Baimalong, a menacé Li Yuejin : « Nous ne sommes responsables du décès de personne à l’hôpital, parce que la matraque de la police ne blesse que la peau et non pas l’os. »

Le 10 mai, Yi, chef du camp de travail, a dit à la famille de Chen : « Elle n’a plus besoin de médicaments maintenant. Elle peut rentrer chez elle. »

Li Yuejin a déclaré que Chen était entièrement paralysée et qu’elle était inconsciente quand ils l’ont renvoyée chez elle. Elle était incontinente et ses jambes étaient atrophiées. Sa condition était grave parce qu’elle avait subi la torture dans le camp de travail et parce qu’elle s’était jetée d’un bâtiment afin de ne pas subir davantage de persécution.

Le 12 mai, Fang, le chef de la section administrative du camp de travail, a menacé la famille de Chen : « Si vous ne la ramenez pas chez elle maintenant, vous n’aurez pas d’autre occasion pour la ramener à la maison dans le futur. »

Fang a appelé le père de Li Yuejin plusieurs fois et a menacé cet homme, un sexagénaire sans éducation, d’un ton froid et dur. Li Yuejin a déclaré : « Mon père est un simple paysan sans éducation. Il a signé un document après avoir reçu des menaces des dirigeants du camp. » 

Les autorités du camp de travail forcé de Baimalong ont immédiatement envoyé Chen aux bureaux gouvernementaux de la ville de Yueyang. Les fonctionnaires de la ville ont constaté que sa condition était critique et ont refusé de l’accepter. Les autorités du camp de travail et les fonctionnaires du gouvernement de la ville ont argué pendant plus de quatre heures. Les autorités du camp de travail ont forcé à nouveau le père de Li Yuejin à signer un document et ont extorqué un autre montant de 2 000 yuans en espèces.

Chenx Xingtao meurt

Le 15 juin, après le retour de Chen chez elle, la blessure au sacrum s’est ulcérée et a laissé un trou de la grosseur d’un poing. Les deux morceaux de son coccyx se sont désintégrés et elle avait du sang dans les urines et les selles. Une douleur lancinante l’empêchait de s’asseoir ou de s’allonger pendant très longtemps.

Li Yuejin a demandé à Chen Jihon, secrétaire du Comité politique et judiciaire de la municipalité, de venir voir Chen et d’en parler au gouvernement, mais aucun fonctionnaire n’est venu.

N’ayant aucune autre alternative, Li Yuejin s’est rendu à la Cour Supérieur du peuple de la province du Hunan où il s’est entendu dire : « Allez au ministère de la Sécurité publique, puisqu’il n’y a aucune accusation criminelle. » Le ministère de la Sécurité publique a dit à Li Yuejin de se présenter au Bureau de Rééducation par le travail, qui l’a, à son tour, renvoyé au camp de travail forcé de Baimalong. Pas un seul fonctionnaire n’a voulu endosser la responsabilité ni offert de solution au problème.

Li Yuejin a emmené Chen à l’hôpital no 2 du comté de Yueyang, mais l’hôpital a refusé de faire un examen médical parce qu’elle était une pratiquante de Falun Gong.

Le 29 avril 2002, la condition de Chen s’est empirée et les ulcérations ont fait leur apparition partout sur son corps. En raison du délai écoulé avant de recevoir des traitements médicaux, Chen Xingtao est décédée le 27 mai 2002.

La famille de Chen a demandé au gouvernement municipal d’aider pour les funérailles, mais l’administration municipale n’a rien fait ; au lieu de cela, Lan Tianxi du Congrès de la population locale a battu la famille.

Trois membres de la famille sont morts de la persécution

Li Yuejin a déclaré : « Depuis juillet 1999, mes parents et ma femme sont morts en raison de la persécution. Les fonctionnaires gouvernementaux ont saccagé ma maison fréquemment, à quelques jours d’intervalles. Ma mère est morte le 10 août 1999 parce qu’elle ne pouvait plus tolérer les menaces et l’intimidation. Après que ma femme Chen Xingtao soit morte de la persécution, mon père a été submergé par le chagrin et la colère face à la souffrance endurée par ma famille. Il est mort le 23 décembre 2002. »

Li Yuejin a dit : « Il y a des centaines de pratiquants de Falun Gong dans ma ville natale. Je n’ai jamais vu aucun d’entre eux commettre quoi que ce soit de nuisible pour le gouvernement ou la société. Au contraire, c’est le gouvernement qui a infligé tant de tribulations et brisé tant de familles. D’innombrables personnes sont devenues des victimes. Pourquoi ? »

Li Yuejin décide de demander le rétablissement de la justice pour sa femme

Li Yuejin et Chen Xingtao ont quatre filles, deux d’entre elles sont à l’école. Après le décès de sa femme et de ses propres parents, Li Yuejin a dû prendre la responsabilité de subvenir aux besoins de toute la famille.

Li Yuejin a dit : « Après que Chen Xingtao ait trouvé la mort des suites de la persécution, je n’ai jamais cessé de rechercher la justice pour elle. Ma femme n’a commis aucun crime ! »

Les persécuteurs ont dit à Li Yuejin : « Si vous jetez tout le blâme sur le Falun Gong, nous couvrirons toutes vos dépenses. »

Li Yuejin a répondu : « Il n’y a rien de mal avec le Falun Gong ! Il n’y a rien de mal à être une bonne personne ! »

Le 12 juillet 2004, Li Yuejin a intenté un procès contre le camp de travail forcé de Baimalong et a demandé aux gardes dans le camp de travail et à leurs supérieurs d’endosser leurs responsabilités pour leurs crimes, parce que en tant qu’administrateurs de la loi ils ont violé la loi. Il a demandé aux prévenus de payer les dépenses encourues à la suite des blessures et du décès de Chen, et d’aider à élever leurs enfants.



Traduit le 15 avril 2006 au Canada de l’Anglais.

Glossaire : http://fr.minghui.org/glossaire/glossaire.htm