(Minghui.org)

J'ai été profondément inspiré par l'article, « Histoires anciennes chinoises de cultivation : ’ le bienveillant ’ M. Wang, pratiquant bouddhiste » (http://fr.minghui.org/news/0510/22/E65895_20051015_fr.html). En fait, j'ai été choqué après la lecture de cet article et j’ai senti comme m’être réveillé d'un rêve, parce que les actions et les pensées de M. Wang étaient semblables à mes propres réflexions. Beaucoup de mes attachements et mes défauts m’ont été révélés en lisant l'article et je voudrais partager mon experience avec les autres pratiquants.

Je n’ai pas pu bien maitriser ma relation avec mon mari qui ne pratique pas le Falun Gong. Je l'ai toujours vu comme un obstacle sur mon chemin de cultivation. Je le traitais de la même façon que M. Wang traitait le vieil homme, qui (dans l'histoire) était en fait le Bouddha vivant déguisé. Mon mari ne comprenait pas pourquoi je mettais tous mon temps et tous mes efforts dans le travail en rapport le Dafa et que je n’avais pas de temps à accorder à notre relation. Je n'ai pas regardé à l'intérieur ; au lieu de cela, je l'ai blâmé d'être « amoral » et j'ai même regretté de l'épousé. Parfois, j’ai même rêvé d'avoir un mari qui soit un pratiquant et à combien de travail nous pourrions effectuer ensemble. Avec du recul, je vois à quel point j’étais égoïste et j’ai profondément honte d’avoir pensé seulement à moi et de ne pas avoir pensé à mon mari. De telles pensées et actions égoïstes prouvent en effet que j’étais perdue dans l'illusion étourdissante en rêvant vainement de voyager vers le paradis occidental » (de « L’action avec l'intention » dans Hong Yin). En fait, mon pauvre xinxing à la maison a été la chose qui a empêché mon mari de comprendre Dafa. Malgré le fait que je pensais que je comprenais bien le Dafa, je ne vivais pas selon Dafa. Comme « le bienveillant, M. Wang, » tout ce que je pensais, était à moi-même et de faire des choses « pour se dépêcher rapidement sur la route. »

En fait, ceci s'est produit non simplement à la maison mais également à mon lieu de travail et dans les rapports avec les pratiquants. Tout ce que je pensais c’était à moi-même et à mon travail de Dafa, pensant toujours : « Je ne peux pas permettre à ceci de retarder mon travail. » J'ai toujours senti que je faisais la bonne chose, parce que je la faisais pour sauver les êtres. Toutes les fois que j'ai senti que les autres gênaient mon “effectuer le travail," je devenais impatiente. À mon lieu de travail, je n'offrais pas d’aider mes collègues, parce qu'en faisant ainsi, je n'aurais pas le temps de « faire mes propres choses. » Sur la surface, l'excuse semblait raisonnable puisque je pensais ainsi : « Je ne fais pas ceci pour moi-même, je fais ceci pour sauver les êtres. » Toutes les fois que les pratiquants ont partagé leurs expériences qui étaient trop longues, je devenais impatiente presque immédiatement, en pensant : « C’est une perte de temps ! Particulièrement maintenant, alors que le temps est si précieux. » Je traitais les tâches reliées à Dafa comme le travail et tristement, je ne me suis pas rendu compte qu'un attachement si égoïste et égocentrique était enterré sous les tâches.

Parfois, quand j'entendais les gens dire que les pratiquants d'un certain secteur ou dans un certain groupe de projet avaient eu un très bon partage d’expériences de cultivation et que les pratiquants là pouvaient s'améliorer très rapidement, je devenais très envieuse et je voulais un groupe de projets qui aurait un aussi excellent partage, espérant qu'il donnerait à ma propre cultivation personnelle une grande poussée. Comment une personne avec de tels attachements forts, des actions remplies d'intention et des pensées égoïstes, qui cherche à l’extérieur, pouvait-elle s'améliorer dans la cultivation et sauver les êtres ?

Enfin, je me suis rendu compte que chaque minute et chaque seconde de nos vies est pour la cultivation. Je dois me rappeler que je suis un pratiquant, fermement dans mon esprit, à chaque moment de ma vie. Je dois utiliser les critères d’un pratiquant pour considérer chaque incident et à travers chacun d’eux, pour m’améliorer et me cultiver. Quand je suis devenue éclairée sur mes imperfections, j’ai pu avoir l'empathie pour mon mari et commencer vraiment de le considérer d'abord. Bientôt, il est devenu très prévenant et tolérant. À la fin, mon environnement familial s'est développé et est devenu de plus en plus harmonieux.

J'ai honte d’avoir cultivé autant de nombreuses années et pourtant, avoir pris autant de temps pour voir mes imperfections dans ma cultivation. J'espère que les autres pourront pouvoir apprendre de mes expériences et se rappeler que nous devons toujours regarder à l'intérieur, se cultiver et ne pas être « M. Wang qui se dépêche sur la route. »


Traduit de l’anglais au Canada le 1 avril 2006

Glossaire : http://fr.minghui.org/glossaire/glossaire.htm