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Canada : Un avocat bien connu se joint à la Coalition pour enquêter sur la persécution du Falun Gong en Chine (Photo)

22 mai 2006 |   Écrit par Li Hua

(Minghui.org)

By Li Hua

Clive Ansley, un avocat canadien réputé, vient d’exprimer qu’il souhaite joindre la Coalition pour enquêter sur la persécution du Falun Gong (CEPFG). M. Ansley a joint le CEPFG une semaine après que M. David Kilgour, ancien directeur de la Division pacifique asiatique du Ministère des Affaires étrangères, ainsi que l’avocat Me David Matas, aient annoncé qu'ils joindront leurs efforts pour mener une enquête sur le prélèvement des organes des pratiquants du Falun Gong encore vivants.


M. Clive Ansley, avocat spécialisée sur la Chine

M. Ansley est un spécialiste réputé sur la Chine et a étudié les rapports entre le Canada et la Chine pendant plus de 40 ans. Il a travaillé et a enseigné en Chine pendant 14 ans en tant que spécialiste canadien en droit. En 1985, il a ouvert le premier bureau juridique étranger en Chine. En plus de travailler en tant que consultant en droit pour les affaires étrangères en Chine, il s’est occupé de plus de 300 procès et a enseigné le droit économique international à l'université de Shanghai Fudan et à l'université de Tongji.

Dans son rapport intitulé « Une Cour chinoise n'est pas une Cour » M. Ansley a dit que le PCC contrôle toutes les Cours en Chine, et qu'aucune Cour n’ose contredire les ordres du PCC. Il est bien connu que, « ceux qui entendent la cause ne rendent pas de jugement et ceux qui jugent n’ont pas entendu la cause ».

Lors d’une entrevue en 2004, M. Ansley a dit qu'Amnistie Internationale a fait une enquête et a découvert qu'en Chine, les années où il y a un nombre élevé d’exécutions correspondent avec les années d’une demande élevée pour des foies, des reins et d'autres organes. Nous savons maintenant que les hôpitaux et les Cours en Chine forment un système ou un comité. Lorsqu’un condamné à mort sera exécuté, les hôpitaux reçoivent un avis. Parfois l'exécution se fait à la morgue de l'hôpital.

M. Ansley a parlé au sujet d'une jeune avocate qui voulait travailler pour son cabinet juridique. Elle lui a dit qu'elle s’était occupée de 20 peines de mort. Elle était une employée d’une Cour locale. Elle a dit que la police allait à la Cour pour discuter avec le juge s'il serait d'accord sur la condamnation à mort d’un détenu. Si le juge acceptait, ils appelaient la femme qui faisait la demande de travail chez M. Ansley, et lui demandaient de vérifier quel droit pénal pourrait être utilisé pour condamner le détenu à mort. Elle a raconté comment ils amenaient le détenu de la prison et l'escortaient au lieu d'exécution. Elle a dit qu'il y avait une ambulance qui attendait avec le moteur en marche pour transporter rapidement les organes fraîchement prélevés. Le régime chinois a participé aux échanges internationaux d'organes sur une grande échelle. Ces faits ne sont pas bien connus.

M. Ansley était heureux que M. David Kilgour et M. David Matas mènent une enquête indépendante, confirmant l'attitude de soutien du gouvernement canadien. Il a dit qu'il aimerait joindre le CEPFG puisque sa connaissance du système du PCC pourrait aider l’enquête à mettre une fin rapide aux atrocités.

Traduit de l’anglais au Canada le 20 mai 2006