(Minghui.org)


De nombreux pratiquants du Falun Gong qui ont été détenus illégalement au camp de travaux forcés de Shayang dans la Province de Hubei ont écrit des articles pour dénoncer l’horreur des choses qui s’y passent et permettre aux gens de réaliser de quel type de camp de travaux forcés il s’agit. Je voudrais transmettre d’autres informations sur ce camp.

Le camp de travaux forcés de Shayang comporte huit brigades, et la plupart des pratiquants du Falun Gong sont détenus dans la troisième. Les pratiquants sont aussi détenus dans la cinquième et la huitième brigade. La deuxième brigade est réservée aux pratiquantes.

Derrière l’hôpital du camp de travaux forcés de Shayang se trouve un grand immeuble où l’on torture exclusivement ces pratiquantes. De nombreuses pratiquantes du Falun Gong ont été détenues dans ce bâtiment. En passant à côté, on peut souvent entendre les cris de douleur déchirants des pratiquantes.

Les pratiquants détenus au camp de travaux forcés de Shayang étaient originaires de différents endroits de la Province de Hubei. Voici les méthodes de torture qui y sont utilisées.

1. Dès que les pratiquants arrivent au camp, les policiers du camp de travaux forcés de Shayang essaient de les forcer à écrire les trois déclarations c'est-à-dire la « Déclaration de repentir », la « Déclaration de Garantie » et une lettre de condamnation sur le Falun Gong. Si les pratiquants refusent, on les électrocute avec plusieurs matraques électriques à la fois.

2. Les gardiens poussent à terre les pratiquants et les piétinent. Ils les électrocutent avec des plusieurs matraques électriques à la fois et enfoncent des torchons sales dans leur bouche pour les empêcher de crier.

3. Les gardiens attachent les pratiquants avec des cordes qu’ils serrent très fort, les pincent sur les points sensibles du corps, ils les battent violemment à coups de pied et les électrocutent en même temps. Certaines pratiquantes ne peuvent plus se lever pendant deux mois après avoir été torturées de cette manière.

4. La torture de « l’épée sur le dos » : les gardiens menottent les pratiquantes les mains derrière le dos, une main passant par-dessus l’épaule, l’autre par le bas du dos et les laissent ainsi les deux mains attachées pendant des périodes prolongées. Les disciples de Dafa torturés de cette manière ont encore les membres insensibles deux mois après avoir été détachés.

5. Les gardiens forcent les pratiquants à s’accroupir ou à courir pendant des périodes de temps prolongées en les privant à la fois de sommeil et en les empêchant d’aller aux toilettes pendant longtemps.

6. Les gardiens harcèlent aussi les pratiquants en leur répétant sans cesse des propos diffamatoires sur le Falun Gong.

Les responsables du camp de travaux forcés partent souvent faire des tournées dans le reste de la Chine pour étudier les méthodes de persécution utilisées contre les disciples de Falun Dafa. Ceux qui sont détenus à la troisième brigade sont classés en deux catégories : ceux qui sont détenus à l’étage sont qualifiés de « transformés. » parmi eux on trouve des collaborateurs qui sont utilisés pour transformer d’autres pratiquants après qu’eux-mêmes se soient éveillés sur une voie démoniaque. Ce sont eux que l’on montre aux visiteurs et aux inspecteurs. Ceux qui sont détenus en bas sont les disciples qui viennent d’arriver après avoir été arrêtés arbitrairement. Parmi eux on place des criminels de droit commun que l’on utilise pour surveiller et torturer les disciples de Dafa.

A côté de la troisième brigade on trouve une équipe de contrôle étroit, avec un escadron de police spécial et toutes sortes d’instruments de torture. C’est un lieu réservé pour torturer les pratiquants de Falun Dafa.

La ferme de travaux forcés de Fanjiatai est à dix kilomètres de cette troisième brigade. Beaucoup de pratiquants y sont détenus. Les méthodes de torture que l’on y pratique sont aussi extrêmement cruelles.


Traduit de l’anglais le 31 mai 2006