(Minghui.org)
Un rapport de 45 pages basé sur une enquête indépendante de David Kilgour,
ancien secrétaire d'État (Asie Pacifique) pour le Canada et David Matas, avocat
de droit international en droits de l'homme, au sujet des allégations de
prélèvements d'organes des prisonniers du Falun Gong encore vivants en Chine a
été communiqué jeudi à une conférence de presse sur la Colline Parlementaire du
Canada. Le rapport reconnaît que ces allégations sont crédibles.
Communiqué de presse
Le 6 juillet 2006
OTTAWA : Me David Matas, avocat de droit international en droits de l'homme et David Kilgour, ancien secrétaire d'État (Asie-Pacifique) pour le Canada, ont aujourd'hui communiqué un rapport indépendant, suite à leur enquête de deux mois au sujet des allégations concernant le prélèvement des organes des pratiquants du Falun Gong à travers la Chine.
Le rapport conclut :
« ... le gouvernement de la Chine et ses agences réparties à travers le pays, en particulier les hôpitaux mais également les centres de détention et « tribunaux du peuple », depuis 1999 ont mis à mort un grand nombre, inconnu, de prisonniers de conscience du Falun Gong . Leurs organes vitaux, y compris le cœur, les reins, le foie et les cornées ont été pratiquement prélevés tous en même temps pour la vente à gros profit, parfois aux étrangers qui normalement doivent faire face à de longues attentes pour les dons volontaires de tels organes dans leur pays d’origine. »
Combien de victimes ont tout d’abord été condamnées d’une offense réelle par un tribunal légitime, le rapport n’en dit rien parce que de telles données ne sont pas disponibles. Cependant, une pratiquante du Falun Gong de Pékin, habitant maintenant en Europe, a dit à l'enquête qu'elle avait été arrêtée trois fois et avait passé une année dans un camp de travail mais n’avait jamais été traduite en cour. Elle a également rapporté que pendant son emprisonnement, elle a été amenée, menottée et enchainée pour un examen médical complet sans aucune explication, ni raison.
Des témoins ont été consultés au Canada, en Australie, en France et aux Etats-Unis, parfois dans des entrevues personnelles et parfois par courriel. Parmi les preuves d'incrimination les plus évidentes, se trouvent les traductions certifiées des conversations enregistrées en mandarin avec des médecins et d'autres fonctionnaires dans les hôpitaux et les centres de détention de diverses régions de la Chine. Les retranscriptions de certaines de ces conversations sont incluses dans le rapport.
D’autres preuves importantes:
· Les traductions des annonces continuelles et récentes sur de nombreux sites Web, de centres de transplantation à l’intérieur de la Chine, ont aussi été importantes pour convaincre lors de l'enquête que la seule conclusion juste à tirer était que le prélèvement d'organe est répandu et continuel.
·
· Le témoignage de l'ancienne épouse d'un chirurgien en Chine qui a révélé à l'enquête qu'il [le chirurgien] avait admis avoir prélever les cornées des yeux d’environ 2000 prisonniers du Falun Gong en 2002 et 2003.
· Le témoignage de Mme Yuzhi Wang, maintenant dans la région de Vancouver, qui a déclarée avoir passé la majeure partie de son temps en l’an 2000 et 2001 dans des camps de travail parce qu’elle est une pratiquante du Falun Gong. Ayant subi des blessures internes suite aux passages à tabac, elle est convaincue que c'est la seule raison pour laquelle elle n'est pas devenue un « donateur » et qu’elle a pu quitter la Chine.
· Témoignage de Xiaohua Wang, maintenant à Montréal, qui a rapporté qu'en 2002, après avoir passer deux ans dans un camp de travail forcé à travailler 16 heures par jour avec des produits chimiques en raison de sa croyance dans le Falun Gong, il avait également reçu un examen médical obligatoire complet. Plus tard, il a pu émigrer au Canada.
·
· Témoignage de Mme Na Gan, maintenant à Toronto, qui a déclaré qu'elle a été battue par la police quand elle a déployé une banderole avec les mots « Authenticité – Bienveillance - Tolérance » du Falun Gong à la Place TianAnMen. En conséquence, son adhésion au PCC et son salaire en tant qu'employé de douane à l'aéroport de Pékin lui ont été retirés et elle a été envoyée au camp de travail local des femmes. Au milieu de l’an 2001, elle a rapporté que seul les membres du Falun Gong ont passé un examen sanguin, d’urine et pour la vue à un hôpital voisin. Elle est aussi parvenue à quitter la Chine pour le Canada.
Ci-dessous sont des recommandations clés du rapport:
1) Puisque le prélèvement d'organes est un crime contre l'humanité, les autorités en Chine devraient mener une enquête criminelle pour d’éventuelles mises en accusation
2) Les organisation-intergouvernementales, gouvernementales et volontaires devraient prendre au sérieux les allégations et en venir à leurs propres conclusions à l’effet si elles sont vraies ou non
3) Tandis que le protocole de l'ONU, pour empêcher le trafic des personnes, interdit le prélèvement des organes, l'ONU devrait enquêter si la Chine est en violation.
4. Les gouvernements étrangers devraient interdire l'entrée des médecins chinois qui viennent pour un entraînement en transplantation d'organe et interdire à tout médecin là, connu pour s’être engagé dans un tel travail, de visiter les pays étrangers de manière permanente.
5. Tous les États devraient renforcer leurs lois contre le crime du trafic des organes et les médecins devraient, par exemple, être obligés de rapporter à leurs autorités respectives toute preuve qu’un patient à reçu un organe provenant d’outremer d’une personne trafiquée.
6. Les États devraient, au besoin, refuser les passeports ou retirez les passeports de ceux qui voyagent en Chine pour des greffes d'organes.
7. Aucun gouvernement ne devrait participer à aucune réunion ou recherche sur la transplantation d’organes commanditée par le gouvernement de la Chine. Aucune compagnie privée ne devrait fournir des biens ou des services à aucun programme chinois de transplantation.
Une copie du rapport complet peut être obtenu à : http://investigation.redirectme.net/
Pour plus d’information svp contactez:
David Kilgour : (613) 747-7854;
(204) 944-1831