(Minghui.org)


La famille Chen habite dans le village de Canfangying du canton de Beixinpu, comté de Huailai, ville de Zhangjiakou, province du Hebei. Toute la famille pratique le Falun Gong et a souffert d’une persécution implacable.

Le 1er janvier 2001, sept membres de la famille dont le père Chen Yunchuan, la mère Wang Lianrong, le fils aîné Chen Aizhong, le fils cadet Chen Aili, la fille aînée Chen Shulan, la cadette Chen Hongping et la fille de la fille aînée de Chen Shulan, Li Ying, sont allés à Pékin faire appel au nom du Falun Dafa. Ils ont souffert une persécution brutale durant plusieurs années par la suite. Le fils aîné Chen Aizhong, le fils cadet Chen Aili et la cadette Chen Hongping ont été tués dans cette féroce persécution. De plus, la fille aînée Chen Shulan est actuellement détenue à la prison de Daxing de Pékin et sa fille Li Ying est portée disparue. Les parents ont souffert considérablement en voyant leurs enfants incarcérés et tués. On ne sait pas où se trouve le couple.

1.     Chen Aizhong a été handicapé en raison de la torture et il est mort du gavage forcé.

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Photo de Chen Aizhong

Chen Aizhong, le fils aîné de la famille, a été arrêté et détenu au centre de détention de Dongbeiwang de Pékin pendant sept jours. Afin de le forcer à leur dire son nom et son adresse, la police l'a déshabillé totalement et menotté à un arbre dans la cour. Avec les deux pieds dans la neige, il a presque gelé dans le froid glacial pendant plus d'une heure. La neige sous ses pieds a fondu laissant deux flaques d'eau. Les membres de son corps ont perdu toute sensation en raison du gel. Faisant face à une telle torture, Chen Aizhong a toujours refusé de dire son nom et son adresse. Il a souffert des tortures pendant sept jours, y compris avoir été battu avec les matraques de policiers, avoir reçu des décharges électriques par matraques électriques, avoir été giflé au visage, avoir reçu des coups de pieds, et avoir été privé de sommeil. La police perverse s’est servie des matraques électriques à haute tension de 300 000 volts pour lui infliger des électrochocs à la tête, sur le visage, les deux bras, à l’intérieur des cuisses et sur ses parties génitales. On lui a donné des décharges électriques d’avant en arrière sur les parties du corps les plus sensibles pendant de longues périodes. Ce qui a fait que Chen Aizhong a perdu connaissance plusieurs fois. Il y avait beaucoup de boursouflures sur son corps provoquées par ces décharges électriques. Ses jambes se sont enflées sévèrement, il a été gravement mutilé avec des contusions pourpres et il est devenu handicapé. Il ne pouvait plus se tenir debout.

Quelques jours plus tard, après que la police n'ait pu obtenir aucune information de Chen Aizhong, on l’a envoyé au centre de détention du district de Haidian de Pékin. Ignorant le fait que Chen Aizhong avait d’innombrables cicatrices en raison de la torture, la police perverse du centre de détention a continué à le torturer inhumainement. Ils ont incité les prisonniers criminels à le torturer. Ils ont déshabillé Chen Aizhong, l'ont traîné dans la cour et l'ont enterré dans la neige. Dans le froid de l'hiver, Chen Aizhong a été enterré ainsi dans la neige pendant environ trois à quatre heures

La police a incité plusieurs prisonniers à continuer de le torturer avec une méthode appelée « ouverture de la serrure » Un prisonnier tient deux de ses doigts étroitement, alors qu’un autre serre une brosse à dents entre ses deux doigts et la tourne à plusieurs reprises. Immédiatement, ses doigts ont été blessés et ont commencé à saigner. Sous de telles tortures bestiales, Chen Aizhong a été par la suite handicapé des deux pieds et des deux mains.

Le 9 janvier 2001, Chen Aizhong a été renvoyé au centre de détention de Huailai, province du Hebei. Au centre de détention, le gardien Dong Yufu l'a torturé avec des décharges électriques. Le 12 septembre Chen Aizhong a été condamné à trois ans de travaux forcés et a été secrètement envoyé à la Division No6, du camp de travaux forcés de Hehuakeng. Les gardiens de la Division No6 ont continué à le torturer afin de le forcer à renoncer à sa foi. Les gardiens Wang Yulin, le prisonnier criminel Liu Zhonghua, et d'autres l’ont brutalement battu à tour de rôle, lui ont donné des électrochocs et l’ont attaché. Chen Aizhong a commencé une grève de la faim pour protester contre la persécution.

Le septième jour de la grève de la faim, le gardien Wang Yulin et quelques prisonniers ont commencé à le gaver de force. À ce moment-là, Chen Aizhong était devenu très émacié et faible. Le troisième jour du gavage forcé, vers 15h30 son cœur s’est arrêté de battre durant le gavage forcé. Aucun pouls ne pouvait être détecté et ses pupilles étaient dilatées. Il y a eu un témoin de la scène qui a tout vu ce qui est arrivé. À ce moment-là, il y avait deux policiers du camp de travaux forcés et des gardiens d’autres divisions qui étaient également présents.

Le 20 septembre 2001, Chen Aizhong, âgé de 33 ans a été tué au camp de travaux forcés de Hehuakeng, ville de Tangshan.

2. Chen Yunchuan, le père est détenu à la prison N°4 de la ville de Shijiazhuang

Le 1er janvier 2001, lorsque Chen Yunchuan a été arrêté et détenu, il a refusé de dire son nom et son adresse. Il a été détenu pendant quatre jours dans un sous-sol fermé, au troisième sous-sol qui appartient à un commissariat de police de Pékin. La pièce n’avait que deux mètres carrés avec le plancher et les murs en béton et sans aucune fenêtre. En raison du manque de circulation et d'oxygène dans l'air ambiant de la chambre, il ne pouvait pas bien respirer. Le 4 janvier, il est presque mort et a été immédiatement envoyé au centre de détention du district de Haidian de Pékin.

Au centre de détention, les gardiens ont continué de le persécuter. Ils ont incité plusieurs prisonniers à déshabiller ce vieil homme. Dans le froid de l’hiver, on l’a obligé à se tenir debout devant un ventilateur qui soufflait sur lui de l'air froid venant de l'extérieur pendant plus de deux heures. À ce moment-là, il faisait une grève de la faim depuis cinq jours et il était excessivement faible. Il tremblait dans le froid et a fini par perdre connaissance et il est tombé par terre. Trois détenus l’ont ramassé et l’ont battu pendant une demi-heure. Ils ont tenté de le faire manger, mais il a refusé, donc, ils ont continué à le torturer.

Plus tard, il a été identifié par des policiers de sa ville natale. Le 9 janvier 2001, Chen Yunchuan, son fils aîné Chen Aizhong et le cadet Chen Aili ont été envoyés de nouveau au centre de détention du comté de Huailai. Ils ont été détenus là pendant sept mois. Le 17 juillet 2001, la Cour du comté de Huailai a illégalement condamné Chen Yunchuan à deux ans de prison. Il a été envoyé à la salle No3, de la prison No4, dans la ville de Shijiazhuang.

…3. La plus jeune des filles Chen Hongping est morte de la persécution

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Photo de Chen Hongping

Sur le chemin de retour de chez sa grand-mère, à la gare ferroviaire de Donghuayuan, Chen Hongping a été dénoncée à la police parce qu’elle avait dit à des gens que « Le Falun Dafa est bon! ». Elle a été arrêtée et détenue au commissariat de police de Donghuayuan. Elle a reçu des coups féroces. Elle a eu une jambe cassée en raison de ces coups et une touffe de ses cheveux lui a été arrachée. Sans aucune procédure légale, elle a été envoyée au camp de travaux forcés de Gaoyang. Dans le camp de travail, elle a reçu des menaces et a été brutalement battue. Des dizaines de personnes ont essayé de la soumettre à un lavage de cerveau à tour de rôle. Chen Hongping a persisté dans sa croyance en Dafa et n'a jamais compromis quoi que ce soit où qu’elle fut, que ce soit au centre de détention du comté, au commissariat de police local ou au camp de travaux forcés.

Elle a souffert pendant un an et demi au camp de travaux forcés. Elle n’avait que la peau sur les os et était au seuil de la mort. Son poids a chuté de 55 kilogrammes à environ 25 kilogrammes. Le 29 janvier 2000 le camp de travaux forcés de Gaoyang, a dû l’envoyer à un hôpital. Sa vie était en danger et l’hôpital a refusé néanmoins de l’accepter. Craignant les représailles de la responsabilité de sa mort, le camp de travail a immédiatement envoyé Chen Hongping chez elle dans la nuit. On ne lui a même pas donné le temps de remettre ses vêtements avant de quitter l’hôpital. À la maison, elle a fait une hausse de fièvre qu’on n’est pas arrivé à faire baisser. Elle toussait constamment. Ses yeux étaient engourdis et son cœur s’affaiblissait. Elle ne pouvait pas manger. Le 15 mars, elle est morte à l'âge de 33 ans. Même durant ses derniers soupirs, elle continuait à dire aux membres de la famille de persister dans leur foi.

4. Le fils cadet Chen Aili est mort en raison de la persécution

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Photo de Chen Aili

Chen Aili a été détenu dans l'Équipe No7, de la division No5, de la prison de Tangshan de l’Est. Il a souffert là-bas de tortures inhumaines. Pour protester contre la persécution, il a commencé une grève de la faim. Ils l'ont attaché à une chaise pendant plus de 40 jours et lui ont inséré un tube dans l’œsophage. Après avoir été retiré, ce tube avait viré au noir.

Chen Aili a été détenu en prison pendant deux ans. Quand il est retourné chez lui, sa maison était presque vide parce que beaucoup de choses avaient été emportées pendant le raid de la police. Il vivait avec ses parents. Alors qu’il clarifiait la vérité publiquement, il a été emmené de nouveau par la police locale.

Son père Chen Yunchuan a été enlevé par la police quand il travaillait aux champs. Il a vu plusieurs personnes et a pensé que ce n’étaient que des passagers. Cependant, ils sont venus vers lui et l'ont jeté au sol. La mère de Chen Aili a été également emmenée quand elle faisait des travaux domestiques à la maison.

Les trois d'entre eux ont été pris et emmenés au centre de lavage de cerveau de Shalingzhi à Xuanhua, à deux reprises. Plus tard, ils ont dû quitter la maison et devenir sans-abri pour éviter la persécution. Comme la santé de Chen Aili avait été sévèrement endommagée quand il était en prison, il est décédé le 5 novembre 2004.

5. La fille aînée est toujours en détention en prison; la mère est obligée de devenir une sans-abri.

La fille aînée est toujours en détention en prison. La mère est toujours portée disparue; nous ignorons où elle se trouve.

Le régime politique voyou de Jiang appelle ceci « la meilleure période pour les droits de l'homme » en Chine, ainsi que « le pays dirigé par la loi et la vertu » Cependant, ce simple récit de la persécution d'une seule famille rurale en Chine démontre une toute autre histoire. Simplement parce qu'ils ont persisté dans le principe de « l’Authenticité-Bienveillance-Patience », ils ont été persécutés et ont souffert atrocement.


Traduit de l'anglais au Canada le 25 août 2006