(Minghui.org)


Peu de temps après avoir commencé la pratique de Falun Dafa, la persécution a commencé. Du fait du manque d’étude de la Loi, pendant un certain temps j’ai omis d’améliorer mon xinxing et j’ai donc arrêté la pratique. Six mois plus tard, un pratiquant m’a envoyé un VCD sur la vérité derrière l’incident d’« auto immolation ». Encore une fois Maître m’a donné un indice dans un rêve : « Mon enfant, avance bien sur ton chemin. Il ne reste pas beaucoup de temps. Lis davantage le livre, la plénitude est proche.»

Durant les quelques dernières années de pratique, j’ai constamment fait l’expérience du salut bienveillant offert par le Maître. J’ai entrepris d’avancer sur le chemin de valider la Loi. Timide, au début j’hésitais à aller clarifier la vérité, mais pas à pas je suis sortie. Lorsque nous n’avions pas de documents clarifiant les faits, nous faisions des posters nous-mêmes et nous écrivions les mots dessus avec du spray. Une fois après avoir fini de faire un poster deux jeunes garçons sont venus vers nous. Ma compagne de pratique et moi-même sont montées à vélo alors que les enfants nous pourchassaient. Alors que nous nous enfuyions, j’ai réalisé que ce n’était pas la réponse correcte pour des pratiquants.

Comme Maître nous l’a dit : « Si vous pouvez toujours maintenir votre xinxing, ‘un juste l’emporte sur cent mauvais » (traduction non officielle) « Nous faisons les choses les plus droites dans le monde. De quoi avons-nous peur ? »

J’ai réfléchi et commencé à faire marche arrière. Effrayés et surpris, les deux garçons ont détalé. Alors j’ai essayé de leur clarifier la vérité et leur ai demandé de se rappeler que Falun Dafa est grand. Faisant oui de la tête, ils sont partis en silence. J’étais vraiment heureuse pour eux car ils avaient appris la vérité. Depuis lors je suis devenue de plus en plus intrépide. Pensant aux gens de ce monde qui attendent le salut, rapidement j’ai surmonté mes peurs.

Plus tard les Neuf commentaires sur le Parti communiste et différents documents clarifiant la vérité ont été remis dans des milliers de foyers. Certaines personnes étaient impatientes de partager les documents avec les autres, alors que d’autres nous aidaient à promouvoir la résignation des trois organisations du PCC. Pensant au progrès que nous avions fait, nous étions tous très contents. Nous rappelant les situations risquées dont nous avions fait l’expérience ces quelques dernières années, nous avons réalisé que chaque fois que nous étions capable de surmonter les obstacles c’est seulement parce que Maître nous avait aidés après que nous ayons bien cultivé nos cœurs.

Du fait du grand nombre de gens qui ont renoncé au PCC grâce à notre conseil, nous étions souvent félicités pour notre réussite. Sachant que c’était un test pour nous, nous étions parfois tout simplement incapables de nous en détacher. Une fois, j’ai encore entendu des louanges. La complaisance a vite occupé mon esprit malgré ma tentative de l’abandonner. Ce jour là, nous étions en route pour distribuer des documents clarifiant la vérité et tout le monde les acceptait joyeusement. Puis j’ai vu quelques personnes qui creusaient un fossé dans un coin. Je me suis dirigée vers eux et ai marché sur une plaque en amiante sur le sol, en glissant je suis tombée directement dans le trou et ai abîmé mes chaussures. J’ai sauté maladroitement hors du trou et j’ai tout juste réussi à remettre les documents aux jeunes gens.
J’étais encore en train de penser à comment gérer cette pagaille mais j’hésitais à demander de l’aide car je ne voulais pas ennuyer qui que ce soit. Avec mes chaussures sales, je me suis débrouillée pour distribuer le reste des documents clarifiant la vérité. Peu de temps après, un vieil homme est venu vers moi donc je lui ai expliqué ce qui c’était passé. «Restez juste ici. Je vais aller vous chercher un peu d’eau » : dit il.

L’homme est revenu avec l’eau et il a lavé mes pieds et mes chaussures. J’étais très reconnaissante. « Monsieur, votre bonne action sera récompensée » : lui ai-je dit juste avant de partir. Le gentleman a souri sans dire un mot. Très vite, j’ai regretté de ne pas lui avoir clarifié la vérité à propos de Falun Dafa. Sur le chemin, j’ai emprunté aux enfants le document sur la vérité que je leur avais donné auparavant et je suis retourné pour le donner au vieux monsieur. J’espérai sincèrement que lui et sa famille auront un bon futur.

De retour à la maison, je réfléchissais à comment résoudre le problème de la plaque que j’avais cassée. Fouillant dans mes poches, j’ai réalisé que j’avais de l’argent. Retournant vers les jeunes hommes creusant le fossé, je leur ai demandé qui était le propriétaire de la plaque. Un jeune homme s’est avancé et je lui demandai combien coûtait la plaque. Il dit dix Yuan, je lui ai donné immédiatement dix Yuan. Tout le monde a applaudi alors qu’une femme faisait la remarque suivante : « Ce simple (incident) me permet de dire que le Falun Gong est bon ! »

Regardant à l’intérieur, j’ai découvert la raison pour laquelle j’étais tombée dans le trou, c’est parce que je ne m’étais pas bien cultivée. C’est une leçon que je n’oublierai jamais. A présent, je l’écris pour la partager avec d’autres pratiquants afin que cela soit pour nous un rappel que nous devons prendre la complaisance au sérieux et lire l’article du Maître : « Abandonner l’esprit humain. »

Nous, les êtres que Maître a sauvés de l’enfer, ou serions nous sans la Loi du Maître? C’est seulement en utilisant la Loi comme critère, en écoutant le Maître, et en faisant fermement disparaître les souillures dans nos esprits, pleins du cœur de sauver les gens de ce monde, que nos cœurs peuvent être assez purs et droits pour éclairer la voie pour que les êtres vivants retournent chez eux.