Un ancien membre d’Asia Foundation basé à San-Francisco a été condamné à 2 ans ½ dans un camp de travail pour ses soi-disant liens avec l'école spirituelle interdite du Falun Gong, ont dit mercredi la fondation et Amnesty International.

Bu Dongwei, 39 ans, a été emmené de son domicile à Pékin par la police au mois de mai et condamné le 19 juin à la ré-éducation par le travail selon des règlements qui laissent la police imposer des peines de camp de travail relativement brèves sans procès, a dit Amnesty dans un communiqué de presse.

Le groupe des droits de l’homme a dit que Bu, connu aussi comme David Bu, a été accusé de “résister à l’application des lois nationales" et de " perturber l’ordre social " après que la police ait découvert de la littérature de Falun Gong chez lui.

Le groupe attirait des millions d’adeptes avant que la Chine ne le bannisse en 1999 […] puis lancé une campagne de persécution souvent brutale pour détruire l’organisation et forcer ses membres à renoncer à leurs croyances.

Le Falun Gong mélange le Bouddhisme, le Taoisme et la pensée traditionnelle chinoise avec de la méditation et des exercices dont les adhérents disent apportent santé et bien-être [Note de l’éditeur : pour une présentation correcte de Falun Dafa allez à http://www.falundafa.org/fr/overview.htm].

Jennifer Betti, un porte-parole d’Asia Foundation à San Francisco, a dit que le groupe a appris la condamnation de Bu il y de cela deux semaines. Elle a dit que la fondation ignorait jusque là que Bu avait des implications avec le Falun Gong.

La raison du retard dans la publication de l’information concernant la condamnation de Bu était inconnue, mais la Chine rend rarement de tels cas publics.

Un officier qui a répondu aux appels du Bureau de la rééducation par le travail à Pékin a dit que le bureau n’acceptait pas les enquêtes des médias.

Des appels aux beaux-parents de Bu à Pékin sonnaient constamment occupés mercredi – en Chine, c’est souvent un signe que les autorités interfèrent avec la ligne.

Betti a dit que la fondation était préoccupée par le cas de Bu, mais ne craignait pas que cela affecte son travail avec la Chine, où elle tient des programmes fournissant une aide légale et des services d’éducation et de santé à des émigrantes et des Chinoises de la campagne.

Elle a dit que la fondation a été en contact avec la famille de Bu, mais a décliné tout commentaire sur toute action qu’elle pourrait avoir prise de sa part.

La femme de Bu, Lou Hongwei, qui vit aux Etats-Unis, a dit précédemment aux Presses Associées qu’elle et son mari sont des pratiquants de Falun Gong depuis 1996.

Ils ont purgé entre huit et dix mois dans des camps de travail séparés en 2000, après qu’ils aient envoyé une lettre aux dirigeants chinois leur demandant de réévaluer l’interdiction du Falun Gong.

Falun Gong et les groupes des droits de l’homme affirment que la torture des pratiquants est répandue dans les centres de détention chinois.

Le groupe spirituel déclare que des centaines de ses membres sont morts en détention policière en Chine.

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Traduction non officielle de l’anglais