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Dix neuf pratiquants de Falun Dafa ont été torturés à mort dans le Camp de travail de Suihua

Mardi 5 septembre 2006

(Minghui.org)


Le garde Dao Xuesong, dans le Camp de travail de Suihua de la province du Heilongjiang a personnellement dit aux pratiquants de Dafa qu’ils avaient torturé dix neuf pratiquants à mort dans ce camp depuis que la persécution a commencé le 20 juillet 1999.

Le Camp de travail de Suihua force les pratiquants de Falun Gong à travailler et les soumet à des mauvais traitements physiques et mentaux et à la torture. Tous les pratiquants qui venaient au Camp de travail devaient commencer par prendre des bains, avec de l’eau qu’on leur versait dessus de la tête aux pieds, les trempant complètement. S’ils résistaient, ils étaient immédiatement passés à tabac. Les pratiquants de Dafa Du Xinghe et Li Changxin, qui ont été transférés au Camp de travail de Suihua depuis Qiqiher, n’ont pas coopéré avec les gardes, ils ont donc été passés à tabac et choqués aux bâtons électriques par les gardes Dao Xuesong et Gao Zhonghai.

Les gardes dans le Camp de travail de Suihua n’autorisent pas les pratiquants de Dafa à regarder la télévision, écouter la radio, écrire des lettres, ou passer des appels téléphoniques. Ils n’autorisent pas les pratiquants à manger la nourriture qu’ils ont amenée avec eux. Le prix des marchandises dans le supermarché du camp de travail sont deux à trois fois plus élevés que dans un supermarché normal. Certains pratiquants ont économisé pour acheter de la nourriture mais qui a disparu peu après qu’ils soient arrivés.

Les pratiquants de Dafa sont aussi suivis et surveillés par les détenus criminels lorsqu’ils utilisent les toilettes. Même si un seul pratiquant allait aux toilettes, les autres détenus dans la même cellule devaient le suivre. Sans quoi les criminels étaient maltraités par les gardes. Les pratiquants n’étaient pas autorisés à se reposer en revenant à leur dortoir après une journée de travail épuisante dans le camp. Ils devaient s’asseoir sur de petits tabourets. Sans quoi, ils étaient maltraités par les gardes. Ils ne pouvaient pas dormir avant 20h 30. Ils devaient rapporter des numéros vingt fois par jour ( ?)

Lian Tao, pratiquant de Dafa, qui est un résident de Yichun City, a été transféré au Camp de travail Suihua dans la seconde moitié de 2005. Après le Nouvel an chinois de 2006, les gardes de service dans le camp ont souvent battu les pratiquants selon leur bon plaisir. Ils ont aussi forcé les pratiquants à de longues heures de travail sans pauses. Les pratiquants travaillaient régulièrement au moins quatorze heures et plus par jour. Lian Tao âgé de 61 ans a demandé à rencontrer le directeur du camp, mais le garde Liu Wei et six autres gardes ont battu Lian Tao, causant de sévères dommages à ses yeux. Tant et si bien qu’il ne pouvait plus voir en marchant et que son corps était complètement couvert de cicatrices pourpres. Après deux jours, un des gardes qui l’avait battu a été promu par le capitaine des gardes pour être vice-capitaine de la grande unité.

Wang Zhiqian, un autre pratiquant de 61 ans, de Yichun City, a été transféré au Camp de travail Suihua dans la seconde moitié de 2005. Parce que les gardes forçaient les pratiquants à faire des heures supplémentaires de travail et battaient les gens à volonté, il a voulu rendre compte de la situation lorsque des gouverneurs du Département de la justice de la province du Heilongjiang sont venus inspecter le camp. Pour l’en empêcher, les gardes Liu Wei et Daoa Xuesong ont battu Wang Zhiqian et ont aussi prolongé sa détention illégale.

Selon le règlement concernant les « six façons interdites à propos des huissiers, » qui a été acceptée par le Département de la Justice en février 2006, la plupart des gardes dans le camp de travail sont en sévère infraction de la loi et devraient être relevés de leurs fonctions. Cependant, parce que le Camp de travail Suihua souhaite dissimuler la vérité de la persécution ils ne permettent pas aux pratiquants de Dafa de contacter les plus hautes autorités. Les inspecteurs locaux sont de connivence avec le capitaine des plus grandes unités et d’autres policiers, et ils ne permettent pas les pratiquants rendre compte des faits au Département de l’inspection. Ils ont arrangé entre eux cette supercherie

Le garde Dao Xuesong a dit aux pratiquants de Dafa : “Dans notre camp, il y a eu un total de dix neuf pratiquants tués depuis le 20 juillet 1999. Est-ce bien utile de nous dénoncer sur Internet ou de faire appel après que vous soyez relâchés ? Je serais toujours policier en dépit de ces actes. Les inspecteurs qui viennent ici n’apprennent les choses que de nous alors qu’avons-nous à craindre. Quiconque ne souhaite pas vivre, je l’enterrerai. »

Les détenus criminels dans le camp de travail ne subissent aucune restriction. Ils n’ont pas besoin d’obéir aux règles du camp de travail. Ils peuvent amener un téléphone portable avec eux, cuisiner dans leurs dortoirs, jouer et boire de l’alcool, tant qu’ils coopèrent avec les policiers et maltraitent ceux choisis par les gardes.