Une honte qui ne peut pas être lavée

(Minghui.org)

Début 2007, la nouvelle est soudainement arrivée dans l’Eglise catholique en Pologne que l’Archevêque de Warsovie nouvellement nommé, Stanislas Wielgus, était accusé d’avoir secrètement coopéré avec la police secrète du régime communiste chinois. Au début, Wielgus a essayé de se défendre, avec l’argument qu’il n’avait fait de tort à personne. Quand les faits ont été révélés, le 5 janvier 2007, il a publié une déclaration admettant ; « puisque j’ai nié le fait d’avoir collaborer avec la police secrète communiste, j’ai causé du tort à l’Eglise. » Le 7 janvier 2007, juste 30 minutes avant la messe lors de laquelle il devait être intronisé dans la capitale de la Pologne, Wielgus a démissionné.

Qu’a donc fait Wielgus ? Une déclaration du comité d’histoire de l’Eglise catholique en Pologne a dit “Quantité de preuves ont indiqué que Wielgus avait consciemment collaboré avec la police secrète communiste.” Wielgus s’est défendu lui-même, disant que durant l’autorité communiste, tout ce qu’il avait fait était de promettre d’avertir la police secrète de l’agenda des conférences académiques à l’étranger auxquelles il allait assister, et avait accepté en privé de ne participer à aucune activité anti-communiste, et qu'il avait fait cela sous la contrainte.

Quoi qu’il en soit, le public et Wielgus ont tous les deux finalement reconnu un point : collaborer avec la police secrète du régime communiste est honteux. Et tout spécialement en considérant qu’avant la transition de sortie de la Pologne du communisme en 1989, le régime communiste avait tué 8 millions de polonais durant ses 40 ans de règne. Toute personne qui collabore avec un régime dictatorial, même si ce n’est qu’en signant un accord, aurait encouragé les bouchers qui brandissaient leurs couteaux et aidé le dictateur en intimidant la population. Un accord signé alors à l’encre noire est une honte qui ne peut pas être effacée encore aujourd’hui.

Cette affaire de l’Archevêque de Warsovie pourrait jeter quelques doutes parmi les collaborateurs qui de leur plein gré ou non ont signé des accords avec le PCC en Chine, les amenant à se demander si cela vaut la peine de laisser une honte qui ne peut pas être lavée juste pour les maigres gains à court terme que cela peut rapporter.

L’attitude du public polonais concernant les collaborateurs avec la police secrète communiste amène aussi à l’esprit les compagnies et les organisations qui ont récemment annulé leurs contrats du Spectacle 2007 avec NTDTV à l’incitation et aux menaces de la police secrète communiste et des espions. Ils devraient probablement sérieusement lire les Neuf commentaires sur le Parti communiste pour mieux discerner le vrai visage du Parti qui a tué 80 millions de chinois et continue à assassiner encore aujourd’hui, et apprendre les faits cruels que le Parti communiste chinois profite de la récolte d’organes pratiquée sur des pratiquants de Falun Gong de leur vivant. Ils devraient apprendre le rôle que NTDTV a joué en propageant la culture chinoise traditionnelle et en dénonçant la brutalité communiste – faisant naître la peur des communistes tout en aidant à éveiller le public chinois – dont 17 millions ont publié des déclarations de démission du Parti communiste chinois et de ses organisations affiliées, la ligue de la jeunesse du PCC et les Jeunes Pionniers du PCC. Ceux qui se sont compromis avec les communistes chinois parce qu’ils voulaient des gains immédiats en auront espérons le un sentiment de honte et de regret. Espérons qu’ils feront le juste choix.

Combien de milliards de dollars de campagnes de relation publiques faudrait-il pour laver l’histoire honteuse de collaboration avec des bouchers dénués de toute nature humaine ?