(Minghui.org)

Mercredi le 7 février, aura lieu dans la salle d'audience du Juge Richard Leon au Palais de Justice de Washington D C aux Etats-Unis, une audition du procès contre Bo Xilai, Ministre des Finances en Chine, sur la question de savoir si Bo a droit à la protection de l'immunité diplomatique en tant que visiteur officiel aux Etats-Unis. L'adresse du Palais de Justice est: la Salle d'Audience du Juge Richard Leon, Palais de Justice des Etats-Unis, 300 Avenue de la Constitution, N.W. Washington D.C.

Normalement, l'immunité diplomatique est réservée aux membres réguliers du corps diplomatique et aux Secrétaires d'Etat, mais le gouvernement des Etats-Unis tente de convaincre la cour qu'elle devrait l'étendre plus largement à tous les fonctionnaires étrangers qui viennent aux Etats-Unis dans le cadre de "Missions Spéciales." Ceci ferait qu'il serait virtuellement impossible d'intenter une action en justice pour les droits de l'homme contre les fonctionnaires étrangers dans les cours de justice des Etats-Unis. Cette affaire est également importante parce qu'elle envoie un signal clair aux cours de justice du monde entier qui ont réfuté nos affaires Bo (et celles qui y étaient reliées) sur la base de l'immunité sans distinguer entre les rangs et les types d'immunité. L'immunité diplomatique est un terme spécial réservé pour une certaine catégorie de visiteurs, elle ne peut pas et ne devrait pas être utilisée afin d'immuniser tous les visiteurs en provenance de Chine. Le conseil des plaignants a dit qu'il a l'espoir que nous puissions obtenir un bon précédent juridique dans cette affaire. Si nous gagnons sur la question de l'immunité, nous projetons de mettre ce cas en jugement et de gagner de façon concluante. Bo Xilai a été poursuivi en justice pour génocide, crime contre l'humanité et torture alors qu'il était en visite à Washington D.C. en avril 2004. Le Président du Conseil dans cette affaire est Morton Sklar, Directeur de la World Organization for Human Rights USA. Il a fait un énorme travail, comme l'indique le fait que la cour ait fait de ces questions l'objet d'arguments oraux. La Human Rights Law Foundation (HRLF) travaille également afin d'assister M. Sklar dans cette importante affaire.