(Minghui.org)

Un jour de novembre 2006, alors que nous distribuions des documents clarifiant la vérité, j'ai été dénoncée aux autorités par des personnes qui ne savaient pas la vérité. Une voiture de police s'est arrêtée juste à côté de moi. Le policier m'a coincée et m'a fait entrer de force dans la voiture. J'ai dit : « Je suis une bonne personne, je suis ici pour sauver les gens. Ne m'enlevez pas. Arrêter de bonnes personnes va apporter des rétributions karmiques. Je cultive 'Authenticité, Bienveillance et Tolérance'. » J'ai clarifié la vérité tout le long du voyage vers le poste de police du village.

Au poste, j'ai continué à clarifier la vérité au chef de bureau, lui disant que j'étais venue pour sauver les gens, que ce que je faisais était la chose la plus droite et qu'il devait me relâcher. Ils ont été d'accord de me laisser retourner chez moi, mais en fait, ils mentaient et à la place ils m'ont emmenée au bureau municipal de la sécurité publique. Un d'entre eux était vraiment pervers, je lui ai dit qu'il ne devrait pas être ainsi, parce que j'étais une personne bonne et bienveillante. Je lui ai dit qu'il aurait un bon retour s'il se souvenait que « Falun Dafa est bon ! Authenticité, Bienveillance et Tolérance sont bons ! » Ils m'ont photographiée contre ma volonté et ils ont aussi pris mes empreintes digitales. Je ne savais tout d'abord pas ce qui allait se passer et j'ai alors cessé de me plier à ce qu'ils voulaient. J'ai insisté pour retourner chez moi. Ils m'ont de nouveau promis de me ramener à la maison, mais ils m'ont emmenée au centre de détention. Au centre de détention, j'ai dit à chaque personne que je rencontrais : « Falun Dafa est bon ! Authenticité, Bienveillance et Tolérance sont bons ! » Avant de me mettre dans une cellule, ils m'ont fouillée et m'ont pris tous mes documents clarifiant la vérité. Alors qu'il me prenait un dépliant sur le PCC pervers, je leur ai dit qu'ils devraient le lire attentivement et que, lorsqu'ils l'auraient compris, ils fassent ce qui était dit.

Tout le monde autour de moi dans la cellule a dit que j'étais une bonne personne. Je leur ai appris à répéter : « Falun Dafa est bon ! Authenticité, Bienveillance et Tolérance sont bons ! » Beaucoup d'entre eux avaient des maux de tête ou des diarrhées, ils ont été guéris et ils ont renoncé à leur carte de membre du Parti et à ses organisations affiliés. Après cela, j'ai commencé à parler aux personnes chargées de nous apporter la nourriture. Je leur ai dit que c'était l'affinité prédestinée qui nous faisait nous rencontrer. Je leur ai demandé s'ils avaient rejoint des organisations du Parti communiste et certains d'entre eux ont répondu oui. Je leur ai parlé des Neuf commentaires et des trois démissions et que le parti pervers serait détruit par le Ciel dans un futur proche, parce qu'il avait simplement fait trop de mauvaises choses. Les divinités étaient en train de l'éliminer et les gens auront une bonne fortune s'ils en démissionnaient. Je leur ai aussi dit de répéter : « Falun Dafa est bon ! » pour un futur favorable. C'est ainsi que beaucoup d'entre eux ont démissionné. Au début, ils ont seulement utilisé des surnoms pour démissionner, mais après avoir vu combien le bureau de la sécurité publique me mentait à répétition sur le fait de m'envoyer chez moi et après avoir vu comme j'avais commencé une grève de la faim pour protester, beaucoup d'entre eux m'ont dit qu'ils voulaient démissionner en utilisant leur vrai nom. Pour finir, chaque personne que j'ai rencontrée au centre de détention et qui n'était pas un policier, environ 40 personnes, ont démissionné du Parti.

J'ai aussi essayé de persuader quelques policiers du bureau en leur disant que « Falun Dafa est bon ! Authenticité, Bienveillance et Tolérance sont bons ! » Je leur ai aussi dit que le Falun Dafa est d'un grand bénéfice pour la société et qu'il ne fait pas de tort, sans parler des bienfaits miraculeux pour la santé. Mais, même s'ils ont arrêté de dire de mauvaises choses sur le Falun Dafa, ils n'ont pas démissionné du Parti. Je leur ai dit : « Le Ciel est en train d'éliminer le Parti et personne ne peut l'empêcher. Je vous donne vraiment la meilleure chose et je me sens triste pour vous. »

J'ai été interrogée trois fois par le bureau de la sécurité publique. Je suis restée très calme à l'intérieur et je n'ai maintenu qu'une seule pensée dans mon esprit : « Je dois clarifier la vérité partout où je vais. » Quand ils m'ont demandé si j'allais continuer à pratiquer, j'ai répondu : « Même si ma tête tombait, mon sang s'écoulait, mes os se cassaient et mon corps se désintégrait, c'est sûr que je continuerais à pratiquer avec détermination ! Cela m'a apporté d'immenses bienfaits et j'ai trouvé la véritable Loi ! »

Au sixième jour de ma grève de la faim, j'ai été trompée avec une session de gavage (on m'a dit que j'allais avoir un contrôle de santé). Je leur ai dit : « Vous ne pouvez pas persécuter de bonnes personnes. C'est un crime qui va apporter des rétributions karmiques. » Liu Chunyang de la section de la protection politique a répondu avec perversité : « Si vous pensez que vous pouvez faire ça pour sortir, vous ne pouvez pas ! Commencez le gavage ! Et nous allons le faire chaque jour. On ne va même pas retirer le tube. » Une dizaine de personnes m'ont maintenue sur le lit et ils ont commencé à me gaver. J'ai pensé dans mon esprit : « Rien de ce que vous dites ne compte. J'ai mon Maître qui me protège. » J'ai enlevé le tube de ma bouche et l'ai jeté. Avec le Maître et la Loi, je n'ai rien à craindre.

J'ai continué ma grève de la faim après être retournée dans la cellule. Chaque fois que j'avais faim, je récitais la Loi, j'émettais la pensée droite et je pratiquais les exercices. Quand on nous a demandé de nous compter, j'ai répondu : « Je ne suis pas une détenue, je suis une bonne personne. » Quand on m'a demandé de travailler, j'ai répondu : « Je ne suis pas ici pour travailler, je suis ici pour sauver les gens, pour valider la Loi. » Depuis ce moment, ils ne m'ont plus jamais demandé de faire aucune sorte de travail.

Le septième jour, le bureau de la sécurité publique m'a illégalement condamnée à être emprisonnée dans un camp de travaux forcés pendant 15 mois. J'étais très calme dans mon cœur et n'étais plus attachée à une grève de la faim pour pouvoir retourner chez moi. J'ai pensé : « Peu importe où je vais, je dois valider la Loi et clarifier la vérité. » J'ai pensé à l'enseignement du Maître :

 « Chaque cœur que vous devez éliminer dans le xiulian est un mur, il est là et vous barre la route du xiulian, si on ne peut être ferme vis-à-vis de la Loi elle-même, on est incapable de se cultiver. » (« Environnement » dans « Principes essentiels pour un avancement assidu »)

J'ai immédiatement réalisé beaucoup de choses.

Selon leur règlement, ils ne pouvaient pas m'emmener immédiatement au camp, car ils avaient besoin d'au moins deux mois de procès. Mais au huitième jour de ma grève de la faim, ils ont décidé de m'emmener. En chemin, j'ai continué à crier : « Falun Dafa est bon ! Authenticité, Bienveillance et Tolérance sont bons ! » J'ai récité des poèmes de « Hong Yin » et « Parler de la Loi » dans « Principes essentiels pour un avancement assidu » et je suis arrivée au camp de travaux forcés de Tangshan.

Une fois en dehors de la voiture, un jeune policier a marché dans ma direction. J'ai marché vers lui et j'ai dit : « Je suis une bonne personne qui cultive Authenticité, Bienveillance et Tolérance. Souvenez-vous toujours que 'Falun Dafa est bon ! Authenticité, Bienveillance et Tolérance sont bons !' et vous aurez un bon futur. » J'ai vu une autre policière et j'ai dit : « Que pensez-vous qu'il soit en train d'arriver à la société ? Les bonnes personnes sont emprisonnées et envoyées dans des camps de travaux forcés, tandis que les mauvaises personnes sont libres de commettre des crimes au-dehors. Vous devez vous rappeler que Falun Dafa est bon ! » Une personne ayant l'air d'un surveillant est venu et m'a emmenée pour faire un contrôle de santé. À l'hôpital, j'ai dit à toutes les personnes que je rencontrais : « Falun Dafa est bon ! Authenticité, Bienveillance et Tolérance sont bons ! » Plus il y avait de gens, plus je criais. Ils ont essayé de m'empêcher de crier, mais j'ai dit : « Vous m'avez amenée ici pour valider la Loi. » J'ai dit aussi que je n'étais pas égoïste comme eux. Ce n'était pas suffisant que simplement eux sachent que le Falun Dafa est bon, je devais faire connaître à davantage de personnes que le Falun Dafa est bon. J'ai dit : « Vous n'osez pas dire aux gens quand vous savez que le Falun Dafa est bon, moi oui. Si vous m'emmenez à Pékin, je crierai à Pékin, je crierai sur la place Tiananmen. » Ils m'ont dit qu'ils n'avaient jamais rencontré quelqu'un comme moi.

Après le contrôle de santé, j'ai été ramenée au camp de travaux forcés, après avoir fait deux des cinq tests requis. Le camp de travaux forcés a vu mes résultats et a dit : « Nous ne pouvons pas prendre cette personne. Elle a un problème cardiaque. » Par conséquent, j'ai été ramenée au centre de détention dans la nuit.

Quand je suis arrivée au centre de détention, un policier qui n'était pas allé se coucher m'a vue et a dit : « Je vois que vous êtes revenue d'avoir fait un tour. » En arrivant à la cellule, beaucoup de personnes m'ont acclamée, ont pleuré et m'ont souri. Certains ont dit : « Notre sœur divine est revenue ! » D'autres m'ont dit qu'après mon départ, elles n'avaient plus pu manger quoi que ce soit. Elles ont sorti la meilleure nourriture qu'elles avaient pour moi, me demandant d'écrire quelque chose pour elle en souvenir. Certaines m'ont même dit qu'elles viendraient cultiver le Falun Dafa avec moi quand elles auraient été libérées.

Ainsi, je suis retournée chez moi avec droiture.

Après cette épreuve, j'ai encore expérimenté la beauté supranormale et magnifique de Dafa. Tant que nous maintenons des pensées droites et des comportements droits, aucune épreuve n'est insurmontable.



Traduit de l’anglais en Suisse le 4 février 2007