(Minghui.org)

Un réexamen juridique public des crimes de haine commis par les fonctionnaires du consulat chinois à Calgary a été présenté le 25 janvier 2007, à la haute cour d'Alberta, Calgary. Concernant la décision prise plus tôt par le Procureur général d'Alberta selon laquelle l’accusation contre les fonctionnaires du consulat chinois qui disséminaient une propagande de haine, était invalide, l’avocat renommé international des droits de l'homme David Matas et Mme Shirish Chotolia ont présenté un appel commun. Le porte-parole du Falun Gong, Zhang Erping, a dit qu'il pensait que le gouvernement canadien et le juge s'occuperaient de ce cas légalement.

En juin 2004, un pratiquant de Falun Gong d'Edmonton a vu deux fonctionnaires du consulat chinois de Calgary distribuer des documents hostiles de propagande contre le Falun Gong à une conférence locale. Il l'a rapporté à la police, qui a fait une enquête sur les documents. Le 23 juin 2005, après une année d’enquête, la police a finalement soumis un rapport d’enquête au ministère de la justice et a confirmé que les livrets distribués par le consulat chinois à Calgary étaient une propagande hostile. Ceci a été considéré illégal.

Les lois de crime de haine tombent sous le droit pénal du Canada et se réfèrent principalement à la propagation systématique de certains discours, rumeurs ou information sélectifs pour faire du mal à des groupes divisés selon la race, la couleur, la religion ou l'appartenance ethnique. L’agent de police de l'unité des crimes de haine, de la police d'Edmonton, Stephen Camp, a indiqué que "ces documents constituent une infraction à la loi de crime de haine sous la section 319.2 du code criminel du Canada, la loi interdit 'la promotion intentionnel de haine' contre 'un groupe identifiable.'" Les documents, essentiellement distribués par les fonctionnaires du consulat chinois, sont remplis d'information qui calomnie le Falun Gong.

L'avocat international des droits de l'homme, David Matas, a dit: "Le Canada ne devrait pas se permettre de devenir une plateforme pour la promotion mondiale de la haine. Ce qui se produit à Edmonton se produit partout dans le monde où la Chine a une ambassade ou un consulat et chaque service de police devrait réagir comme la police d'Edmonton a agi pour arrêter la haine contre le Falun Gong."

L’agent de police Camp a dit, "Le gouvernement chinois diffame et persécute les membres du Falun Gong à travers le pays [Canada]. Alberta pourrait être la première province à servir d'exemple, à dire ça suffit!"

Matas a précisé que le rapport d’enquête de l'agent de police Camp est sans précédent au Canada. La police n’a jamais conduit une telle enquête sur un consulat étranger au Canada. "Bien que la police d'Edmonton ait confirmé par l’enquête que le consulat chinois répandait la propagande hostile, le juge d'Alberta a prononcé un jugement pour renvoyer l’accusation. Je pense que ce n'est pas juste. Actuellement, nous attendons la décision de la haute cour. S'ils soutiennent le jugement original, nous continuerons de faire appel à la cour." Il espére que la cour parviendra à un verdict qui reconnaisse que "la décision du juge d'Alberta ne se conforme pas aux faits et que l’accusation contre les fonctionnaires du consulat chinois est valide." Le verdict de la haute cour sur le cas de la propagande de haine est très important et il espére arrêter la calomnie contre le Falun Gong au Canada.

Le porte-parole de Falun Gong, Zhang Erping, a dit, "Je crois que le gouvernement canadien et le juge traiteront ce cas légalement. C'est non seulement une question de juger légalement, mais également une question de personnes de différents pays pouvant bravement se tenir debout et arrêter la propagande d'un régime pervers qui sans scrupules répand ses mensonges autour du monde."

Traduit de l’anglais au Canada le 4 février 2007