(Minghui.org)


David Kilgour, ancien député et secrétaire d'état du Canada, et David Matas, avocat pour l’immigration canadienne et pour les droits de l'homme, ont été invité à se rendre en Inde la dernière semaine du mois d'avril. Ils sont venus présenter la traduction en Hindou de leur rapport définitif sur les prélèvements d'organes en Chine. Il s'agissait du trente deuxième pays où ils se sont rendus pour présenter leur rapport.

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Kilgour et Matas se sont rendus dans les capitales politiques et commerciales de New Delhi et de Mumbai. Ils ont discuté de leur rapport et ont échangé avec un échantillon de la communauté, dont des députés, des anciens premiers ministres, des juges de la Cour suprême, des avocats, des professionnels de la santé et des étudiants en médecine, des étudiants et des professeurs à l'université, des journalistes et des médias. Ils ont assisté à une session au parlement mais n'ont pas eu l’occasion de s’exprimer en raison des démarches pour les élections locales.

Quelques professeurs en sciences économiques, en histoire et en science politique à l'université de Mumbai ont été surpris quand M. Kilgour a présenté le côté néfaste des réformes économiques et a remis en question le battage publicitaire des rapports d'une compagnie d’investissements et de courtiers internationaux auxquels avaient fait référence les professeurs à plusieurs reprises en présentant l'entretien.

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Un grand nombre d'étudiants ont été choqués lorsque les faits sur les prélèvements d’organes leur ont été révélés. Des étudiants en médecine ont dit que c'était une grande insulte au serment d’Hippocrate et voulaient savoir comment ils pouvaient sensibiliser les gens et mettre un terme à ce crime. Quelques journalistes d’expérience étaient au courant de ce crime honteux et ont dit qu’ils offriraient leur soutien tacite mais que leur reportage dans les médias étaient limités en raison des politiques de publication des barons de la presse.

Un avocat a commenté, « Si la Chine ne permet pas à Kilgour et à Matas d'entrer en Chine et de continuer d'autres enquêtes, c’est une admission secrète de leur culpabilité ».

Un étudiant en droit a dit qu'il savait que la corruption existe partout, à différents degrés, mais il ne savait pas que les machines étatiques pouvaient être impliquées à un tel degré et systématiquement orchestrer ce crime inhumain.

Lors de la plupart des forums, M. Kilgour a fait les louanges des principes de Gandhi et a demandé aux gens de les suivre. Les gens ont été émus quand il a cité Gandhi, « Il y a des moments où vous devez obéir à l'appel le plus haut, c'est à dire, à la voix de la conscience, même si une telle obéissance risque de vous coûter plus d'une larme d'amertume, voir plus, même si elle vous coûte d'être séparé de vos amis, de votre famille, de l'état auquel vous appartenez, de tout ce que vous avez chéri. Car cette obéissance est la loi de notre être ». (traduction non-officielle)

Une autre citation de Gandhi qu'il a utilisée avec un groupe d'avocats est restée gravée dans notre mémoire. « Vous aidez un système pervers le plus efficacement en obéissant à ses ordres et à ses décrets. Un système pervers ne mérite jamais une telle allégeance. L'allégeance à celui-ci signifie la participation au mal. Une bonne personne résistera à un système pervers avec toute son âme ». (Traduction non-officielle)


Traduit de l’anglais au Canada le 10 mai 2007