(Minghui.org)


Le pratiquant M. Cao Jiwei du comté de Laishui dans la province du Hebei a été persécuté par le bureau 610 et la police. Il a dû rester loin de son domicile afin d’éviter une arrestation. Le 4e jour du Nouvel an chinois 2007, il a été arrêté par le poste de police de la municipalité de Loucun du comté de Laishui et on lui a saisi les 5'800 yuans en liquide qu’il avait alors sur lui. Les membres de la famille de M. Cao se sont rendus au centre détention cinq jours plus tard et ont demandé à le voir. Le centre de détention leur a dit de demander Wang Fucai, le chef du bureau 610 du comté de Laishui. Le 11, la mère de M. Cao, sa femme et sa sœur aînée se sont rendues voir Wang Fucai. La police s’est emparée d’elles physiquement et les a maltraitées dans la cour du département de la police. La police a aussi poussé la femme de Cao Jiwei et sa sœur aînée qui est dans la cinquantaine contre le sol et a inséré de petites pierres et des mégots de cigarettes dans leur nez et leur bouche.

L’information avait circulé comme quoi des pratiquants à l’étranger avaient exposé la persécution de M. Cao ; sa femme Meng Qinglian, sa sœur aînée et sa mère sont rentrées à leur domicile.

Ce qui suit est un compte rendu provenant de la mère de Cao Jiwei quant aux mauvais traitements graves qu’elles ont subis lorsqu’elles se sont rendues au bureau 610 pour demander à voir Cao.

Le 9e jour du Nouvel an chinois, après avoir appris que mon mari, Cao Jiwei, était « illégalement détendu » dans le centre de détention de Laishui, ma belle mère, qui est âgée dans les 70 ans, avait très envie de voir son fils. Elle m’a emmenée, moi, ma fille et ma sœur aînée et nous avons voyagé plus de 200 ji (environ 100 kilomètres) sur des routes montagneuses cahotantes en direction du centre de détention du comté de Laishui. Lorsque nous sommes arrivées au centre de détention, ma belle mère et ma fille étaient déjà en larmes. Ma belle mère a prié la police du centre de détention de nous laisser voir Cao Jiwei. Mais la police nous a repoussées, avec impatience au loin, en disant : « Nous ne pouvons rien faire. Allez parler à Wang Fucai et à l’unité qui gère ce cas. »

Ma belle-mère, ma soeur aînée et moi avons pris un taxi et avons parcouru plus de trente ji jusqu’au poste de police de la municipalité de Loucun dans le comté de Laishui, l’entité qui était responsable de l’arrestation de mon mari. Aussitôt que nous sommes sorties, nous avons remarqué que des personnes nous attendaient à l’entrée du poste de police. Un jeune officier de police a demandé brusquement : « Que faites vous ici ? » Je lui ai dit : « Mon mari s’occupait de ses propres affaires et il n’a violé aucune loi. Les officiers du poste de police Loucun l’ont battu, blessé et l’ont détenu. Falun Gong est répandu dans près de 80 pays et la population mondiale l’a bien accueilli. Pourquoi persécutez-vous les pratiquants de Falun Gong de manière aussi effrénée ? » Le policier a répondu avec brutalité : « Allez vous partir ? Si ce n’est pas le cas, vous serez arrêtées. » Il a alors demandé à une personne de garder l’entrée et ne nous a pas autorisées à entrer.

Sans solution, nous sommes retournées au centre de détention. Ma belle-mère a regardé le haut grillage et a gémi : « Mon fils est dévoué et raisonnable. Pourquoi le persécutez-vous ? Vous avez brisé sa famille et l’avez obligez à vivre d’une manière si terrible. Je suis déjà vieille. Pourquoi agissez vous de sorte qu’il soit impossible pour mon fils de se rendre à son domicile et de prendre soin de moi ? Pourquoi l’avez-vous arrêté ? Est-ce mauvais d’être une bonne personne ? »

Faisant face aux demandes de la dame âgée en larme, le policier Zhang a crié vicieusement : « Si vous ne partez pas rapidement, nous sortirons bientôt votre mari et l’électrocuterons avec des matraques électriques devant vos yeux jusqu’à ce qu’il se mette à genoux et nous supplie avec des mots flatteurs. »

Ils se sont rendus compte qu’elle n’avait pas l’intention de partir et l’ont portée sur le côté de la route du comté de Laishui et ils l’y ont laissée. Il était passé 21h. Elle était très faible à cause des mauvais traitements qu’elle avait subis et est restée affalée, impuissante, tremblante alors qu’il faisait très froid.

Le 11e jour du calendrier lunaire, le centre de détention nous a dit de parler à Wang Fucai, du bureau 610. Ma belle-mère, ma sœur aînée et moi sommes, une fois de plus, parties vers le domicile de Wang Fucai. Nous avons frappé à la porte mais personne ne l’a ouverte. Au contraire une voix menaçante s’est fait entendre : « Si vous ne partez pas, je vais appeler le 110 pour vous arrêter. » Les trois d’entre nous n’avions d’autre choix que de repartir. Mais alors le jeune homme dans la famille de Wang Fucai avec un visage sombre a ouvert la porte et est monté sur un vélo. Nous pouvions le voir appeler sur un téléphone portable et il nous a suivi. Nous l’entendions dire : « Deux en direction du sud et deux en direction du nord. »

Aussitôt que nous sommes arrivées à la fin de l’allée, un taxi vert s’est soudainement arrêté en face de nous et nous a bloqué le passage. Trois officiers en civil sont sortis du taxi. Chacun d’eux s’est saisi de l’une d’entre nous et a commencé à nous battre. Ils nous ont traînées dans l’allée, effrayés à l’idée que leur comportement pervers soit remarqué par les nombreuses personnes qui se trouvaient sur la route.

Ma belle-mère et ma soeur aînée ont été frappées jusqu’à ce qu’elles tombent et soient étalées tremblotantes sur le sol. J’ai été battue trois fois et me trouvais à terre inconsciente. Alors que j’étais inconsciente ils ont appelé le 110. Un groupe de policiers est bientôt arrivé et ils nous ont jetées dans un véhicule. Nous avons été emmenées dans le département de la police du comté de Laishui et dans la cour, ils nous ont brutalement frappées une fois de plus.

La police a retiré nos vêtements et les a mis de côté exposant le haut de nos corps. Ils nous ont mis a plat contre le sol dans la cour du département de police de telle sorte que nos côtes touches le sol et nous on tourné face contre le haut pendant un certain temps puis face à terre, changeant de temps à autre. Ils ont dit : « Peu importe la bonne santé qu’elles ont, elles doivent trembler de froid. » Ma belle mère et ma sœur avaient constamment des convulsions à cause des coups et du froid. La police n’arrêtait pas de les frapper.

Un policier m’a poussée contre le sol et a écrasé mon visage contre le béton avec un pied. Il m’a forcée de respirer la poussière du sol et a rempli ma bouche et mes narines de mégots de cigarette et de cailloux. Les bouches et narines de ma sœur aînée ont aussi été remplies de cailloux et de mégots.

Pendant que nous étions inconscientes, la police nous a transportées dans un véhicule vers une chambre qui contient la chaudière dans la cour du département de la police. L’employé de la chaudière a dit : « Les mettre ici n’est pas bien pour nous, pour obtenir du charbon. » La police nous a alors transportées dans une place proche des tuyaux d’eau. Nous avons été envoyées au centre de détention du comté de Laishui, vers 16 h.

Dans le centre de détention pour protester contre le traitement injuste et le comportement de truand de la police, nous avons entamé une grève de la faim. La police est entrée est a dit : « Si vous ne mangez pas vous allez mourir de faim. » Après avoir enduré la douloureuse souffrance pendant huit jours ma sœur aînée a été relâchée ; sa famille est parvenue à la faire sortir. Après avoir été en grève de la faim pendant 15 jours, j’ai soudainement ressenti que je ne pouvais plus vivre plus longtemps. Je me sentais si agitée que je ne pouvais plus me contrôler. Les membres de ma famille ont été notifiés de me ramener à la maison. Je suis rentrée à la maison le 24e jour du calendrier lunaire chinois.

Ayant vu que deux d’entre nous avaient été persécutées encore et encore, mes parents, âgés dans les 70 ans, essuyaient tout le temps leurs larmes. Nous avons commencé à errer sans domicile lorsque ma fille était au jardin d’enfant. Elle est maintenant en 3e année de la classe intermédiaire. Elle n’a pas la joie d’une famille que les autres enfants de son âge ont, simplement parce que ses parents sont persécutés à cause de leur pratique du Falun Gong et veulent être de bonnes personnes. Elle doit endurer une pression mentale intenable qu’une enfant de 15 ans ne devrait pas avoir à supporter.

Pour ces policiers, personnes perverses et criminelles qui sont encore en train de persécuter le Falun Gong : arrêtez toutes vos activités perverses contre le Falun Gong. Un grand nombre de familles ont été brisées par vos actes pervers. Si vous considérez la bonté des pratiquants de Falun Gong comme une faiblesse, vous vous détruisez vous-même ! Le ciel est en train d’éliminer le parti communiste chinois ! Si vous êtes encore en train de persécuter le Dafa et les bonnes personnes pour de petits gains personnels, le résultat final pour vous est inimaginable. Depuis les temps anciens, ceux qui ont suivi la volonté du ciel ont eu la prospérité et ceux qui se sont élevés contre la volonté du ciel sont morts ! Ce n’est pas que les dieux évitent de punir les hommes pervers. Ils leurs donnent une chance de se repentir. Certaines personnes ne croient pas dans l’existence des dieux, mais les dieux ont toujours contrôlé les choses dans cette dimension humaine.

Numéro de téléphones des personnes concernées :

Le poste de police de la municipalité de Loucun: 86-312-4681065
Wang Jishi, l’assistant en chef du poste de police: 86-13931247368 (portable)
Le gouvernement de la municipalité de Loucun: 86-312-4683199

Wang Fucai, le chef du bureau 610: 86-312-4532190 (bureau), 4526973 (domicile), 86-13932231936 (portable)
Zhao Yi, du comité législatif et politique: 86-312-4522028, 4522330, 86-13503128688 (portable)
Tribunal: 86-312-4522227
“procureur:” 86-312-4522226

Département de la police: 86-312-4522220, 4522219 (centrale)
Wang Bingwu: 86-312-4528666, 4522203, 86-13803283028 (portable)
Li Shaoyun, du département de la justice: 86-312-4522245, 4522336, 13903221230 (portable)

Les positions du personnel nommé au-dessus peut avoir changé mais leurs numéros de téléphones du bureau ne changent en général pas


Traduit le 18 mai en Suisse de l’anglais

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