(Minghui.org)

Le samedi 28 avril 2007, les pratiquants de Toronto se sont rassemblés au quartier chinois pour commémorer l’appel pacifique de 10 000 pratiquants de Falun Gong du 25 avril 1999 en Chine, pour protester contre la persécution brutale orchestrée par le PCC depuis huit ans, et pour exposer la nature perverse du PCC.

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Les pratiquants de Falun Gong à Toronto commémorent
l’Appel pacifique du 25 avril et protestent contre
;a persécution brutale orchestrée par le PCC depuis huit ans.

M. Zhang Zhaojin, de l’Association du Falun Dafa du Canada, a fait ressortir dans son discours : « Le 25 avril 1999, environ 10 000 pratiquants de Falun Gong sont allés volontairement au Bureau des Appels nationaux du Conseil de l’État situé au centre-ville de Pékin et ils ont organisé un appel pacifique pour demander trois choses : la libération de 45 pratiquants arrêtés injustement à Tianjin, la protection de l’environnement de pratique légale et la permission de publier des livres du Falun Gong. Le premier ministre d’alors a parlé aux représentants des pratiquants et les problèmes ont été résolus. C’était le célèbre appel pacifique et à grande échelle du 25 avril. La communauté internationale a exprimé son admiration pour la rationalité des pratiquants, leur confiance, leur auto-discipline et leur éthique sociale élevée. »

Li Xiaoce, représentant des pratiquants, a déclaré : « Les 10 000 pratiquants n’ont pas crié des slogans. Ils ont attendu en silence et ont fait appel pacifiquement. Mais le régime de Jiang a fabriqué une histoire racontant qu’ils avaient assiégé l’édifice communiste et menacé le sécurité du régime. Trois mois plus tard, le 20 juillet 1999, le PCC a lancé sa persécution brutale à l’encontre de Falun Gong. »

Afin de diffamer le Falun Gong, Luo Gan a mis en scène l’incident de l’auto-immolation sur la place Tian An Men. Dans la vidéo de cette scène, les gens peuvent voir la victime, Liu Chunling, tomber au sol après avoir été frappé par un objet lourd envoyé par un policier. Un mois plus tard, sa fille est morte mystérieusement sans aucune raison apparente. Seule sa mère, une octogénaire, était à la maison. Questionnée par des reporters, elle a répondu : « Cessez de me poser des questions, le gouvernement ne me permet pas de parler. » Après l’auto-immolation, la ville natale de Liu Chunling était sous la loi martiale, et même les taxis n’avaient pas la permission d’y entrer.

M. Liu a dit : « Le régime du PCC est si cruel et pervers qu’il va jusqu’à tuer des gens afin de diffamer une méthode de pratique ».

Mme Zhang a participé à l’appel du 25 avril. Elle a déclaré : « J’avais entendu que les pratiquants avaient été arrêtés à Tianjin, que le problème ne pouvait être résolu là-bas, et qu'il fallait faire appel à Pékin. Je savais que le Falun Gong est bénéfique à la santé des gens et à l’amélioration de la moralité. Alors, je suis allée faire appel ».

Elle s’est souvenue : « Ce jour-là, les pratiquants de Pékin sont arrivés tôt. Quatre intersections sur la rue Fuyou étaient bloquées. Tout le monde attendait sur les trottoirs. Plus tard, la police nous a laissés entrer. Afin de ne pas déranger les piétons, chacun était debout sur une seule rangée près du mur. Chaque personne était tranquille, voulant expliquer la situation au gouvernement et croyant que le gouvernement répondrait aux gens. »

« Plus tard, j’ai vu le premier ministre de l’époque, Zhu Rongji, revenir de l’extérieur. Plusieurs pratiquants sont entrés après lui. » Mme Zhang a aussi dit : « Nous avons attendu à l’extérieur. Certains lisaient les livres de Dafa, certains pratiquaient les exercices, certains échangeaient leurs expériences, mais ils étaient tous paisibles. La police était anxieuse au début et s'est détendue en voyant la situation paisible. Certains d’entre eux ont même conversé avec les pratiquants ».

« Quelques minutes après 21 h, un pratiquant de Haidian nous a dit : « Il y a une solution. Tianjin a libéré les pratiquants ». Nous sommes partis et chaque personne a ramassé les détritus par terre », a conclu Mme Zhang.

Un autre témoin, Mme Wang, a pris la parole : « J’avais appris que les pratiquants de Tianjin avaient été arrêtés le 25 avril 1999 sur un point de pratique à Pékin, et nous comptions faire appel le lendemain. J’ai été un membre du PCC pendant plus de 20 ans et je pensais que le PCC allait représenter les intérêts du peuple. Je ne croyais pas que le PCC allait orchestrer une persécution si cruelle contre un groupe de personnes bienveillantes et qu'il allait même prélever les organes des pratiquants de Falun Gong vivants ».

En se rappelant de la situation ce jour-là, Mme Wang a poursuivi : « Je suis arrivée rue Fuyou vers 8 h et je suis partie après 21 h. Tout s’était déroulé paisiblement. La police conversait avec nous ».

Le pratiquant Wang Gongshi a déclaré dans son allocution : « Après avoir lancé la persécution, le PCC a répandu la propagande dans tous ses médias pour diffamer le Falun Gong et tromper d’innombrables personnes. »

M. Wang a déclaré : « Un jour, j’ai demandé à un ami qui croyait au PCC : « Est-ce que tu connais les caractéristiques fondamentales d’une secte perverse ? » Il ne pouvait pas répondre. Les caractéristiques fondamentales des sectes perverses sont des groupes qui contrôlent l’esprit des gens, et leur fait perdre la possibilité de penser par eux-mêmes et d’être indépendants.

« Qui fait cela ?, M. Wang a poursuivi : « Le PCC contrôle le.peuple chinois avec son immnese organisation, trois millions dans son armée puissante, 500 000 dans les forces de la police armée, un million de policiers et d’innombrables espions. Le PCC prive le peuple chinois de son indépendance de pensée et de la dignité humaine fondamentale par différents mouvements politiques brutaux. Le PCC est une secte perverse. »


Traduit de l’anglais au Canada le 5 mai 2007.