SEOUL, Corée—Le 22 mai, un Chinois de Corée qui s’est identifié sous le nom de Jin de Sujiatun à Shenyang, Province du Liaoning, en Chine, a révélé le noir secret de son ami chinois Yu, chirurgien travaillant exclusivement au prélèvement d’organes internes sur des adhérents du Falun Gong encore en vie, à l’Hôpital de Thrombose Intégré de Médecine chinoise et Occidentale de Sujiatun ( l’hôpital de Sujiatun en raccourci.)

En faisant une demande de visa au Bureau de l’Administration des Entrées et Sorties, Jin a remarqué une pièce à conviction révélant la preuve d’un commerce d’organes en Chine sur des adhérents de Falun Gong emprisonnés. Jin a immédiatement reconnu un chirurgien, nommé Yu

Cela a fait plus d’un an depuis que le premier témoin, Peter est sorti et a révélé l’Hôpital de Sujiatun comme l’un des nombreux hôpitaux en Chine qui prélève et fait commerce d’organes d' adhérents du Falun de leur vivant. Peu après, l’ex-épouse d’un chirurgien commerçant d’organes, Annie, et un médecin militaire de Shenyang ont révélé plus de détails épouvantables, révélant que ce crime hideux est une directive d’état, à l’échelle de la nation.

Jin est le quatrième témoin chinois à confirmer les rapports de prélèvements d’organes en Chine, sur des adhérents du Falun Gong.

Un chirurgien nommé Yu prélève des organes humains

Selon Jin, il a un ami nommé Yu qui travaillait comme chirurgien à l’hôpital de Sujiatun avant de partir à la retraite. Après qu’un grand nombre d’adhérents de Falun Gong y aient été emprisonnés, Yu fut rappelé à l’hôpital, travaillant exclusivement au prélèvement d’organes d'adhérents du Falun Gong.

Jin dit qu’il est de Sujiatun et il sait très bien ce qui s’y est produit. Les prélèvements d’organes avaient lieu un peu au nord de l’Ecole Moyenne No. 46 de Sujiatun.

Jin a dit qu’il était une victime de la Révolution Culturelle et est informé des crimes du Parti communiste Chinois (PCC). Il lit souvent les matériaux gratuits de Falun Gong contenant les faits sur Falun Gong et le PCC et il dit qu’il croit que les informations sont vraies. Il a publié ses déclarations de démission du PCC et ses organisations affiliées sur le site Internet de The Epoch Times. Jin est âgé de 63 ans. Il demande actuellement la nationalité coréenne.

Les Coréens qui obtiennent des organes en Chine se taient.

Prés du panneau d'exposition se tenait une dame âgée vendant des kakis frits. Elle a dit qu’elle connaissait beaucoup de Coréens qui se sont rendus en Chine pour des greffes d’organes. Ils sont encore en vie, mais ils disent aux personnes que les organes proviennent de membres de leur famille, parce qu’ils ont peur des critiques du public.

Elle dit qu’elle comprend maintenant d’où proviennent les organes—ils sont prélevés sur des adhérents de Falun Gong illégalement incarcérés! Le prix des organes humains est plus bas en Chine. Elle dit : ‘’Comment serait-il possible de trouver tant de membres de famille souhaitant donner leurs organes ?’’

Le chirurgien Yu Sanjiang confirmé comme étant de l’Hôpital de Sujiatun

The Epoch Times a appelé le centre chirurgical de l’Hôpital de Sujiatun pour vérifier l’histoire de M. Jin. Le personnel de l’hôpital a confirmé qu’il n’y a qu’un seul chirurgien nommé Yu travaillant dans le centre chirurgical et la clinique. Son nom est Yu Sanjiang. Après que Yu soit parti de l’Hôpital des Tumeurs Provincial de Liaoning, il a été engagé par l’Hôpital de Sujiatun en 2002.

Le journaliste de The Epoch Times a téléphoné au Dr Yu et a eu un court entretien. Il s’est présenté lui-même comme Yu Sanjiang et a dit qu’il a commencé à travailler pour l’Hôpital de Sujiatun en 2002. Lorsqu’il a été interrogé sur les allégations de collectes d’organes sur des adhérents de Falun Gong, Yu l’a rejeté comme étant ‘’ une pure rumeur.’’

Le journaliste a demandé: ‘’ Puisqu’il s’agit d’une rumeur, pourquoi ne tentez-vous de la dissiper? ‘’ Yu a dit que c’était le problème de la direction et a raccroché le téléphone.

Le lendemain, le journaliste a téléphoné au bureau du Dr Yu à six reprises, personne n’a répondu, mais une infirmière du centre chirurgical a dit au journaliste que le Dr Yu était resté dans son bureau.

L’hôpital du Dr Yu a donné des réponses incohérentes

Le journaliste a téléphoné à l’ancien employeur du Dr Yu, l’Hôpital des Tumeurs Provincial de Liaoning, et a posé une série de questions auprès d’un médecin en orthopédie, un médecin des glandes mammaires, une infirmière du service du cartilage et du personnel médical de différents départements. Tous ont confirmé que Yu Sanjiang était parti de l’Hôpital Provincial des Tumeurs de Liaoning.

Un médecin en orthopédie a dit que Yu Sanjiang était un médecin en médecine générale, avant de devenir président du département cartilage

Lorsque le journaliste a téléphoné au président actuel du département cartilage, il a nié que quiconque du nom de Yu Sanjiang ait travaillé là.

Le journaliste a aussi interrogé Mme Mao, canadienne chinoise qui travaillait dans un hôpital en Chine. Mme Mao a dit qu’elle comprenait pourquoi l’Hôpital de Sujiatun voulait engager un médecin à la retraite tel que le Dr Yu. Elle a expliqué que les médecins en retraite ont plus d’expérience et que les médecins engagés d’un autre hôpital attireraient moins l’attention dans les hôpitaux, parce que personne ne les connaît.

L’Hôpital de Sujiatun évite le sujet des collectes d’organes.

Lorsque l’appel du journaliste a été transféré à l’Hôpital de Sujiatun, l’homme répondant au téléphone a dit qu’il n’y avait personne du nom de Dr Yu à l’hôpital. Lorsqu’il a été questionné sur les allégations de collectes d’organes, l’homme a marqué une pause pendant un moment, et déclaré : ‘’ Nous ne collectons pas d’organes.’’ Il a répondu avec impatience au journaliste de rappeler le lendemain, et il a immédiatement raccroché.

Le journaliste a téléphoné au département de médecine interne, un poste d’infirmière dans le centre chirurgical, et autres bureaux pour s’enquérir du prélèvement d’organes: ils ont nié les allégations, évitaient le sujet ou raccrochaient le téléphone.

Contexte

Début mars 2006, deux témoins, dont l’ex-épouse d’un chirurgien, ont révélé un camp de la mort au sein de l’Hôpital de Sujiatun ( L’Hôpital de médecine intégrée Chinoise et Occidentale de Thrombose à Sujiatun) où des milliers d’adhérents de Falun Gong ont été emprisonnés et tués pour leurs organes et parties corporelles. Les rapports ont choqué le monde et causé la panique au sein du PCC. Après trois semaines de silence, les autorités chinoises ont nié l’existence du camp de la mort. Selon le troisième témoin, un médecin militaire de Shenyang, le camp de la mort avait déjà été déplacé après que le rapport était sorti.

En juillet 2006, l’ancien secrétaire d’état canadien pour l’Asie-Pacifique, David Kilgour et l’avocat David Matas, ont dévoilé le rapport de leur enquête indépendante, qui soutient les allégations de collectes d’organes à large échelle sur des adhérents de Falun Gong et montre qu’il s’agit d’une opération en cours à l’échelle de la nation, impliquant des camps de travaux forcés majeurs et des hôpitaux en Chine. (Le rapport complet sur les collectes d’organes Kilgour-Matas est disponible en ligne.)