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Des pratiquantes souffrent de la persécution dans la prison pour femmes N°2 de la province du Yunnan

Mardi 17 juillet 2007 |   Écrit par un pratiquant de la province du Yunnan

(Minghui.org)

Chaque pratiquante de Falun Gong de la prison pour femmes N°2 de la province du Yunnan est forcée à écrire un soi-disant « rapport de pensées » chaque mois. Les autorités du PCC torturent les pratiquantes afin d'essayer de les forcer à abandonner leur croyance.

Selon des pratiquantes récemment libérées de la prison N°2, une fois détenue à l'intérieur, chaque pratiquante doit écrire les soi-disant « Trois déclarations » (une « Déclaration de repentir », une « Déclaration de Garantie » ou une « Déclaration de dissociation »). Sinon, il n'est pas permis d'acheter le nécessaire de base tel que papier toilette, dentifrice, brosse à dent, un peigne, etc. Les pratiquantes ont cinq minutes pour utiliser la toilette juste trois fois par jour. Pour le reste du temps, elles sont détenues dans les  cellules des prisons. Deux prisonnières criminelles sont nommées « gardes personnelles » pour surveiller chaque pratiquante. Elles sont soit des meurtrières condamnées à mort soit des criminelles condamnées  à  vie. Les pratiquantes sont forcées à s'assoir sur un petit tabouret du matin au soir et n'ont pas la permission d'étirer leurs bras, ni leurs  jambes. Cette torture peut aigrir le derrière des pratiquantes. Les gardes obligent également les pratiquantes à rester debout pendant de longues heures. Elles n'ont pas le droit de parler ou de bouger pendant ces longues périodes debout. Certaines sont détenues dans des compartiments isolés. Pendant toute la journée elles sont sujettes à des violences verbales et au lavage de cerveau. 

Il y a beaucoup de moustiques et d'insectes pendant l'été. Parmi 20 détenues dans une cellule, ce sont seulement les pratiquantes qui n'ont pas le droit d'avoir des filets contre les moustiques. Les « gardes personnelles » insultent souvent violemment les pratiquantes, et elles utilisent toutes sortes de moyens trompeurs pour les persécuter. Un des moyens les plus insidieux est d'interdire aux pratiquantes de garder du papier toilettes ou des serviettes hygiéniques. Une pratiquante a eu ses règles quand elle était détenue en solitaire et n'a pas eu le droit d'utiliser des serviettes. Elle a du porter son pantalon maculé de sang pendant longtemps.

Les pratiquantes sont forcées à réciter le règlement de la prison et à consommer des drogues qui contiennent des ingrédients nuisibles pour les nerfs. Parfois les gardes leur font en secret des électrochocs avec des matraques électriques. Quelques pratiquantes de Yuxi, y compris Madame Shen Yueping, ont eu l'interdiction d'avoir la visite des membres de leurs familles pendant plusieurs mois.

Ces gardes de la prison N°2 ont commis de nombreux crimes contre les pratiquantes : Zheng Ping, Ma Lixia, et Yang Yiting.


Traduit de l'anglais en Suisse le 15 juin 2007