(Minghui.org)

Réagissant à la déportation de pratiquants de Falun Gong de Taïwan par le gouvernement de Hong Kong à l'approche du 1er juillet, Monsieur Shieh Jhy-wey, en tant que porte parole du Yuan exécutif de Taïwan a commenté qu’il regrettait qu’une telle chose se soit produite et que c’était une erreur monumentale que les autorités de Hong Kong aient éjecté des citoyens de Taïwan entrés à Hong Kong en toute légalité.

Shieh est intervenu à une conférence de presse tenue le 27 juin. Il a rappelé que Taïwan est un pays démocratique et reconnu dans le monde pour sa liberté de religion et d’information. La déportation des pratiquants de Falun Gong montre que Hong Kong a régressé sur les questions de droits de l’homme et de la démocratie dix ans après que la Chine ait repris le pouvoir. C’est aussi un avertissement pour la population de Taïwan que Beijing est entrain de saboter la démocratie et les droits de l’homme de Hong Kong tout en insistant sur le « un pays, deux systèmes ».

Le 27 juin le Conseiller pour les Affaires du Continent à Taïwan a dit que depuis que la Chine a repris la souveraineté de Hong Kong, les droits politiques, la liberté de parole, l’indépendance judiciaire et le progrès démocratique de Hong Kong ont tous été réprimés. Hong Kong a même peur de la visite des pratiquants du Falun Gong ! La promesse de Pékin que "Hong Kong sera dirigé par des gens de Hong Kong et sera largement autonome" n’est qu’une parole creuse.

L’avocat des droits de l’homme canadien David Matas a souligné que le fait qu’un gouvernement respecte les pratiquants du Falun Gong est devenu une mesure indiquant si le gouvernement en question est contrôlé par le Parti communiste chinois (PCC). Le PCC a arbitrairement fait des pratiquants du Falun Gong ses « ennemis politiques » numéro un. Matas pense que comme le Falun Gong est pacifique et apolitique, si un gouvernement prive les pratiquants de leurs droits fondamentaux c’est parce que ce gouvernement veut plaire au PCC tyrannique. Matas a dit aussi que le fait que Hong Kong refuse de laisser entrer les pratiquants et le fait qu’il les ait déportés violemment à leur arrivée prouve que la relation du « un pays, deux systèmes » entre Hong Kong et la Chine est entrain de s'effondrer.

Matas est un des enquêteurs sur le prélèvement d’organes à vif sur les pratiquants de Falun Gong en Chine. Le 6 juillet, Matas et David Kilgour, ancien membre du Parlement canadien ont publié leur premier rapport d'enquête sur la collecte d’organes sur des pratiquants de leur vivant. Le rapport a choqué le gouvernement canadien et la communauté internationale. Matas et Kilgour ont visité 30 pays aux EU, Europe et Asie pour révéler cette brutalité.

Chiu Huang-Chuan (Kenneth Chiu) avocat des droits de l’homme et Vice président de la CIPFG Asie a dit que le refus de Hong Kong de laisser entrer des pratiquants de Falun Gong pour des “raisons de sécurité ” revient en fait à persécuter le Falun Gong. Il n’y pas à ce jour aucune preuve que les pratiquants du Falun Gong menacent la sécurité publique à Hong Kong. Tristement, les fonctionnaires de la justice et les juges de Hong Kong semblent disposés à être manipulés par Pékin.

Chiu pense que la violation des droits des l’homme ne sera pas limitée au Falun gong. Tout le monde à Hong Kong devrait faire attention à cet incident. Si on ne s’en occupe pas sérieusement, tout le monde pourra être victime d'injustices. Chiu a dit que les déportations devraient rappeler à chacun de promouvoir la "Torche des droits de l’homme ». Les Jeux Olympiques devraient avoir lieu dans un pays libre et démocratique qui respecte les droits de l’homme et non dans un endroit qui persécute les droits de l’homme. Chacun doit refuser de laisser les Jeux Olympiques, un symbole de paix, devenir des « Jeux de la collecte meurtrière »