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Une étudiante en troisième cycle de l’université Zhejiang persécutée pour sa croyance dans le Falun Gong

15 octobre 2008 |   Écrit par Li Xinyi

(Minghui.org)

Mon nom est Li Xinyi, étudiante en troisième cycle de 27 ans au département d’ingénierie thermale du collège mécanique et électrique de l’Université Zhejiang, dans l’agglomération de Hangzhou, province de Zhejiang en Chine. Je suis pratiquante de Falun Gong.

J’ai pu contourner le blocus Internet de la Chine et accéder au site Internet Minghui en avril de cette année. J’étais si triste lorsque j'ai vu comment les pratiquants de Dafa ont été persécutés dans diverses parties de Chine, et, que Yu Zhou, musicien et compagnon de pratique, avait été torturé à mort à Pékin. Alors à la fin avril, j'ai saisi une opportunité dans la classe d’anglais pour aborder la question de la persécution du Falun Gong.

Les administrateurs du collège m’ont alors appelée dans leur bureau à plusieurs reprises, puis, ont même réussi à faire venir mon père de ma ville natale dans la province de Gansu pour qu'il essaie de me faire renoncer à ma foi. L’administration du collège s'est aussi arrangée pour me faire renvoyer de mon emploi à temps partiel hors de l’école. Ils ont finalement laissé mon père rentrer chez lui, à la mi-mai.

Un jour, fin mai, alors que je faisais des courses j'ai eu une conversation avec un garde de sécurité au sujet du Falun Gong et la persécution. Ils m’ont dénoncée et j’ai été détenue dans le poste de police Cuiyuan. Le policier Deng Jiming m’a interrogée toute la soirée sans me donner de nourriture, et l’interrogatoire ne s’est terminé qu’à minuit. Le chef de la brigade de la sécurité a fouillé le laboratoire de l’école et emmené l’ordinateur que j’avais acheté en mars dernier. Il a aussi confisqué mes notes avec portant des messages de clarification des faits que j'avais écrites. Après minuit, le policier Fang Junfeng et deux autres m’ont emmenée aux installations de détention de Hangzhou.

Après 38 jours exténuants en détention, j’ai été libérée sous caution. Les autorités du collège m’ont alors assignée à domicile dans un dortoir. Mon père a été rappelé pour la seconde fois pour vivre avec moi et me surveiller. Durant l’assignation à domicile, les gardiens de sécurité de l’école, Du Yuehui et Wang Yong et deux autres ont insulté le Maître et Dafa devant une foule et moi. Du et Wang sont venus dans ma chambre pour insulter Maître et Dafa. En guise de protestation, j’ai fait une grève de la faim de huit jours.

Fin juillet, j’ai été transférée dans un centre de lavage de cerveau à Dongmingshan, municipalité Anxi. Il y avait là, 11 pratiquants de Dafa. Chaque jour, le personnel de la classe passait des images de CCTV, la station de la télévision centrale de Chine, calomniant Maître et Dafa. Les vidéos blessaient nos cœurs et empoisonnaient ceux qui ne connaissaient pas la vérité.

Puisque je n’ai pas coopéré avec leurs demandes, Xu Ruhong et Wang Qing, tous deux du bureau de justice, ont acheté un lecteur DVD et m’ont forcée à regarder les programmes de CCTV. Je ne les écoutais pas, aussi, Ge Lin, un membre du personnel qui y assistait, m’a poussé contre le mur, écorchant mon bras. Ils m’ont insultée avec des blasphèmes. Ils ne m’ont pas laissée rejoindre les autres à la cafétéria pour les repas. J’ai fait une grève de la faim de deux jours, en guise de protestation.

Dans le centre de lavage de cerveau, nous étions envahies par la peur, n’étions pas autorisées à parler les unes avec les autres ou à utiliser des téléphones portables. Dix jours avant la classe, le personnel a collé des affiches insultant Maître et Dafa. J’en ai déchiré une. A la surprise de chacun, sous la direction des dirigeants du bureau de justice, les gardiens de sécurité ont commencé à déchirer les photos du Maître une par une, juste devant la foule et moi-même. Ils ont griffonné des mots abusifs sur les photos et les ont placées à la tête de mon lit. De tristesse et de colère, j’ai crié de tout mon cœur et jeûné pendant deux jours, en guise de protestation. Deux ou trois jours plus tard, je suis sortie de ma chambre dans la nuit et j'ai déchiré toutes leurs affiches.

Le matin suivant, Ou Wensheng, un policier du Bureau de la sécurité publique de l’agglomération de Hangzhou, et Zhang Junsheng, un policier du poste de police Anxi, sont venus dans ma chambre pour me questionner. Ils tenaient une photo de Maître Li et y ont mis le feu avec un briquet.

La session de lavage de cerveau s’est terminée début septembre. On m’a donnée une ‘’dernière chance’’ et ramenée à l’école, détenue dans un appartement sans téléphone portable ni ordinateur. J’ai été avertie que si je persistais dans ma croyance, je serai envoyée dans un camp de travail. Je ne pouvais plus supporter leur persécution, et je me suis enfuie cette nuit là et écrit cet article.

J’ai appris que le personnel du bureau de la justice a bénéficié d’un voyage à Wenzhou, aux frais du contribuable, pour leur travail durant la session de lavage de cerveau.

12 septembre 2008


Traduit de l’anglais le 11 octobre 2008