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Les organisations des droits de l’homme continuent à critiquer la Chine pour la persécution de Falun Gong

18 octobre 2008 |   Écrit par Chen Zhenghong

(Minghui.org)

Le Bureau de la démocratie, des droits de l’homme et du travail sous l’égide du département d'état américain a récemment publié son Rapport annuel 2008 sur la liberté religieuse internationale. Le rapport rendait compte de son inquiétude concernant le manque de liberté en Chine, comme les années précédentes. Le rapport indique que le gouvernement chinois continue à réprimer durement les groupes religieux, Falun Gong en particulier. Les pratiquants de Falun Gong sont arrêtés, certains décédant suite à la torture et aux mauvais traitements. Le rapport a listé la Chine comme un ‘’pays de préoccupation particulière’’ depuis 1999.

Le Parti communiste chinois (PCC) n’a jamais accepté la critique de la communauté internationale pour ses violations des droits de l’homme, déclarant que de telles critiques équivalent à interférer avec les affaires intérieures chinoises. Il va jusqu’à émettre des avertissements directs et même des menaces de représailles économiques, aux pays qui osent le critiquer. Ironiquement, le PCC continue à se vanter que la ‘’Chine est dans sa meilleure période des droits de l’homme dans l’histoire.’’

Les Jeux Olympiques utilisés comme excuse pour intensifier la persécution du Falun Gong

Le bilan des droits de l’homme de la Chine a été sous l'examen de la communauté internationale depuis l’année 2000, lorsque le PCC a demandé à accueillir les Jeux Olympiques à Pékin. La Chine a non seulement échoué à amélioré sa pratique de droits de l’homme mais a au contraire intensifié la persécution du Falun Gong au nom de la ‘’sécurité Olympique.’’ Au moins 8037 pratiquants ont été arrêtés dans 29 provinces, municipalités, et régions autonomes dans les 8 mois précédant les Jeux Olympiques. Plus de 500 ont été arrêtés à Pékin et au moins 30 ont été condamnés aux travaux forcés sans procès. Il y a des témoignages de pratiquants torturés au point d’être handicapés et même tués suite à la torture.

Le PCC nie l'escalade de la persécution, tout comme il a caché la gravité de l’épidémie de SRAS en 2003. De nombreuses personnes, en Chine et au dehors ont été trompées.

Le rapport des droits de droits de l’homme des Nations Unies expose les mensonges du PCC

Cependant, les mensonges finiront par être révélés. Comme l’Organisation Mondiale de la Santé dénonçant les mensonges du PCC à propos du SRAS, le Rapporteur spécial des droits de l’homme des Nations Unies a révélé les mensonges et les canulars du PCC dans sa persécution du Falun Gong.

Le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies est la plus haute autorité du monde s'agissant des droits de l’homme, législation et supervision. Il consiste en divers mécanismes sur les droits de l’homme y compris les groupes spéciaux et les rapporteurs spéciaux sur la ‘’liberté de la croyance religieuse’’, ‘’la violence contre les femmes’’ et la ‘’torture’’. Chaque année, il présente un rapport annuel aux 53 pays membres et aux 146 pays qui ont un statut d’observateurs, ainsi qu’aux organisations non-gouvernementales. La persécution de Falun Gong a amené de plus en plus de condamnations de la part de ces rapporteurs des droits de l’homme. Dans de nombreux rapports, la persécution de Falun Gong représentait la majorité de la totalité des cas. Le Rapporteur Spécial sur la torture, M. Manfred Nowak a déclaré dans son rapport de mars 2006, parmi tous les cas de torture en Chine, celles pratiquées sur les pratiquants comptent pour 66 pour cent.

En tant que violateur N°1 des droits de l’homme dans le monde, le Parti communiste Chinois a tenté de faire la meilleure utilisation de cette opportunité pour exporter ses mensonges et la haine en faisant tout son possible pour diffuser de fausses informations auprès des fonctionnaires, des employés, et des représentants des Nations Unies. A cours des récentes années, cependant, les tentatives du Parti ont été mises en échec et les discours des représentants chinois provoqué des rires incrédules du fait de leur évidente fausseté. D’un autre coté, une force paisible et résistante a gagné une reconnaissance croissante et embrassé la scène du monde, ce dont les pratiquants de Falun Gong ont témoigné lors de forums sur les droits de l’homme et de paisibles rassemblements à l’extérieur de la Conférence des droits de l’homme à Genève.

Le Rapporteur spécial sur la torture, M. Manfred Nowak a écrit un rapport largement cité, après une enquête de deux semaines lors d’une visite en Chine. D’après lui, la combinaison de la privation de liberté comme sanction de l’exercice pacifique de la liberté d’expression, de rassemblement et de religion, avec des mesures de ‘’rééducation’’ par la coercition, l’humiliation, et la punition a pour but d’obtenir une reconnaissance de culpabilité et l’altération de la personnalité, au point même de briser la volonté, d'attenter à l’intégrité personnelle, et à la dignité humaine. Elle constitue une forme de traitement inhumain et dégradant ou une punition menant à la soumission et à une ‘’culture de la peur’’, incompatibles avec les valeurs de toute société démocratique, basée sur une culture des droits de l’homme. Dans le rapport 2008, le Rapporteur spécial sur la Liberté de religion ou de croyance a répété : ‘’Nous sommes très attentifs à l’empiétement continu sur la liberté religieuse des adhérents de Falun Gong en Chine.’’

Rapport du département d’état américain: La pratique des droits de l’homme en Chine continue à se détériorer

Le département d’état américain a émis un rapport annuel sur les conditions des droits de l’homme de 196 pays dans le monde. La Chine est un des pays qui a été continuellement critiqué. Les violations des droits de l’homme en Chine incluent la surveillance, le harcèlement, la détention et l’enfermement des activistes religieux, des journalistes et des écrivains, et des avocats qui tentent de les défendre. Leurs familles sont souvent harcelées ou détenues. Le rapport a mentionné à plusieurs reprises au cours des années précédentes que les ‘’abus incluent des exemples de meurtres extrajudiciaires, de tortures et de mauvais traitements des prisonniers, les confessions forcées, les arrestations et la détention arbitraire, la détention isolée prolongée, et le refus d'un dû procès.’’

Dans le Rapport sur les pratiques des droits de l’homme annuel par pays 2006, la partie concernant la Chine faisait 85 pages. Le rapport a dit que les pratiques des droits de l’homme en Chine s'étaient détériorées. Le PCC a intensifié sa persécution de Falun Gong et autres organisations. Certaines violations graves des droits de l’homme étaient encore une pratique courante. Il continuait à restreindre la liberté de parole et la liberté de la presse et il a aussi intensifié le blocus Internet.

L’opposition à la persécution est largement répandue dans le monde

Regardant en arrière au cours des neuf dernières années, les pratiquants n’ont épargné aucun effort dans la clarification des faits, exposant les mensonges du PCC et la persécution. De nombreuses personnes ont changé leurs mauvaises attitudes envers le Falun Gong, de la haine et l’indifférence inspirées par la propagande du PCC à la sympathie, la compréhension et au soutien engendrés par la vérité. De plus en plus d’officiels gouvernementaux dans la société occidentale, se sont levés et ont pressé le PCC de cesser sa persécution de Falun Gong.

Le département d’état américain a passé la résolution concurrente 304 au Parlement, en octobre 2004. La résolution condamne la répression du gouvernement chinois du Falun Gong, à la fois aux Etats-Unis et en Chine. Elle établit que le gouvernement chinois devait ‘’cesser d’utiliser les missions diplomatiques aux Etats-Unis pour diffuser des mensonges sur la nature de Falun Gong.’’ La résolution appelle aussi à la libération des prisonniers de conscience et à la fin de la persécution de Falun Gong en Chine.

En 2006, le Board of Supervisors a passé une résolution qui ‘’condamne la persécution de Falun Gong.’’ Lors de la seconde rencontre du comité de pilotage du Conseil de l’Europe en avril 2006, onze représentants du Conseil ont proposé une motion demandant une audition sur le cas récemment exposé au public, concernant la collecte criminelle d’organes du Parti communiste chinois sur des pratiquants de Falun Gong en vie, et demandé que le gouvernement chinois ouvre tous les camps de travaux aux délégations internationales afin de mener des investigations indépendantes.

ESPN, site Internet sportif très connu, a rapporté en juillet 2008, que le citoyen Erich Bachmann, membre de la Coalition pour Investiguer sur la Persécution de Falun Gong en Chine (CIPFG) a présenté une pétition de 1 215 793 signatures au siège du Comité Olympique International à Lausanne, Suisse. Dans une campagne de six mois qui a couvert le globe, plus d’1 million de personnes ont envoyé au régime chinois le message qu'il devait mettre fin à sa persécution de Falun Gong avant les Jeux Olympiques.

La CIPFG a aussi reçu plus de 1 700 signatures de la part d'élites de la société, dont la moitié sont des politiciens dont 70 membres du parlement de 14 pays, 218 membres des parlements locaux, 50 officiels gouvernementaux, 346 représentants des cercles éducatifs et académiques, et 324 des cercles légaux, médicaux, littéraires et artistiques. Les signatures seront aussi présentées à la commission des droits de l’homme des Nations Unies, à l’Union européenne, et au Parlement européen, et aux organisations internationales des droits de l’homme reconnues, dans l’espoir que les gouvernements et les parlements dans le monde agiront en accord avec la volonté populaire et aideront efficacement à mettre fin à la persécution de Falun Gong en Chine.

Ces dernières années, la communauté internationale s’est de plus en plus opposée à la persécution de Falun Gong. Ceci marque le début de la fin de la persécution. Avec une analyse plus profonde, les gens dans le monde dénonceront la persécution et l’amèneront à une fin rapide.


Traduit de l’anglais le 15 octobre 2008