(Minghui.org)

Adaptateur compositeur pour le cinéma et la Télévision, M. Chiang Yi-fan et son épouse ont assisté à la dernière représentation du Spectacle chinois présenté par la Divine Performing Arts à Taïpeh, Taïwan, le 19 mars 2008. M. Chiang a été lauréat du Prix du Meilleur adaptateur aux 20emes Récompenses du Tripode d’Or, et a été membre du jury pour les 13emes Récompenses de la Mélodie d’Or. M. Chiang a déclaré dans un entretien après avoir assisté au Spectacle chinois, que la représentation était de nature très classique. C’était la première fois qu’il voyait des danses si pures exprimant réellement et parfaitement le caractère chinois, et il a été profondément touché.


Chiang Yi-fan et son épouse ont posé pour une photo prise à l’extérieur de la salle de représentation après la représentation finale des Arts divins à Taïpeh, le 18 mars 2008.

Ce même soir, M. Chiang a écrit ses impressions sur son blog – ‘’Impressions sur la Compagnie Divine Performing Arts basée à New York’’:

Sur la recommandation de mes étudiants, j’ai assisté à une représentation stupéfiante –présentée par la compagnie des Arts divins de New York. Je n’étais pas familier avec cette compagnie avant d’assister à la représentation. D’après son information promotionnelle, je n’avais pas d’attentes particulières d’un tel spectacle. Je n’ai fait que répondre à l’invitation chaleureuse des mes étudiants. [Cependant], après avoir regardé la représentation en entier, j’ai été comblé par [la superbe représentation] !

La plupart des prestations de la première moitié du spectacle étaient de pures danses classiques chinoises. Lorsque je servais dans l’armée, je travaillais pour l’équipe artistique, et j’ai vu de nombreuses danses folkloriques chinoises. J’ai aussi produit des arrangements musicaux pour de telles danses, mais ce que j’ai vu à cette époque n’a pas réussi à captiver mon intérêt, et ne m’a laissé aucune impression.

La danse folklorique chinoise, était pour moi une représentation traditionnelle démodée, et à ce moment, je suis allé jusqu’à penser qu’il s’agissait d’une forme d’art qui devait être éliminée. Mais les représentations de la Divine Performing Arts, m’ont laissé à l’esprit une grande question : Est-ce réellement la danse classique Chinoise ? (Après des études et des recherches, il semble que la Divine Performing Arts maintienne l’essence traditionnelle chinoise, et il s’agit d’un art classique très pur). Pourquoi cela ne m’a t-il pas laissé une impression d’ancienneté et de vieillerie ? De plus, chaque action et chaque mouvement [des artistes] m’ont directement touché. Honnêtement, c’est la première fois que j’ai été réellement touché, bien qu’ayant regardé tant de représentations dansées dans le pays et à l’étranger.

Pourquoi, ai-je pu, moi, un homme moderne, saisir complètement un art classique aussi pur sans la moindre difficulté ? Pendant toute la représentation, j’ai été entièrement absorbé dans ce que je voyais. Je peux dire que j’ai apprécié et été touché tout au long du spectacle. La Divine Performing Arts m’a communiqué un sentiment touchant que je n’avais jamais expérimenté jusque là. On pourrait presque le décrire comme des nuages qui flottent et de l’eau qui coule, ce qui est supérieur à la nature. Chaque geste du corps était conduit par un ‘’qi’’ invisible, sans la moindre affectation, ne serait-ce qu’un instant. Ce que les gestes du corps dépeignaient était une ‘’rondeur’’ parfaite. Cette rondeur est comme un Taichi, dans lequel, se trouvent le ciel, la terre et les êtres humains. Il présente aussi un équilibre dynamique optimal. C’était la première fois que j’expérimentais un tel type de danse si plein de pensée philosophique.

J’étais jusque là incapable de commenter en profondeur la différence entre la pensée philosophique classique chinoise et celle de l’occident, mais, inexplicablement, j’ai gagné une compréhension plus profonde de la culture chinoise suite à cette représentation. Il s’avère que la beauté de la culture classique est capable de se maintenir au cours des âges. De plus, ce que je veux mentionner est que tout au long de la représentation, ce qui a impressionné le public, en plus de la maîtrise [ par les artistes] de l’essence de la culture et de leurs compétences, est le dévouement des artistes, d’après moi c’est aussi un élément crucial. Après avoir assisté au spectacle, j’ai discuté de ce point avec mes étudiants. Nous avons senti que les artistes de la Divine Performing Arts se dédient à la représentation avec leurs cœurs les plus ‘’authentiques’’, si naturellement qu’ils peuvent approcher le monde de la ‘’compassion’’ et de la ‘’beauté.’’

Traduit de l’anglais en Suisse le 10 juillet 2008