(Minghui.org)

J’ai été chanceuse de commencer à pratiquer le Falun Dafa en 1998. Avant d’être pratiquante, j’ai souffert, pendant des années, de plusieurs maladies incluant les maux d’estomac, l’entérite, l’anémie et l’arthrite. Après avoir commencé la pratique du Falun Gong, toutes mes maladies ont miraculeusement disparu. Cependant, peu de temps après, le Parti communiste chinois (PCC) a débuté la persécution du Falun Dafa. En avril 2004, lorsque mes compagnons de cultivation et moi faisions les exercices dans le parc Qiaotou dans la ville de Guanghan, les policiers de l’escouade antiémeute nous ont arrêtés illégalement et nous ont détenus dans la brigade antiémeute. Ils ont aussi confisqué nos bicyclettes. Plus tard, ils nous ont envoyés à notre administration locale. Dai Wenyong, le secrétaire du bureau local du PCC, m’a giflée plusieurs fois. Une autre personne, qui ne connaissait pas la vérité sur le Falun Gong, m’a aussi giflée maintes fois. Après plusieurs jours, je suis retournée au parc Qiaotou. Bao Xingyao et Cai Lijun, des policiers du poste de police de Xigao, m’ont emmenée ainsi que deux autres pratiquants aux bureaux de l’administration locale de Xigao. Chen Changzhi a pris plusieurs pots d’eau sale de la mare aux poissons et les a versés sur ma tête. Il a aussi pressé ma tête dans le pot d’eau sale. Zhu Zhonghuai, Liao Xiuguo et une autre personne nous ont brutalisés pendant longtemps. Après avoir terminé, ils ont pressé nos empreintes digitales sur plusieurs documents contre notre gré.

À la fin de décembre 2000, je suis allée faire pacifiquement appel à Pékin pour le Falun Gong. J’ai été arrêtée avant d’arriver sur la place Tiananmen. Dès mon entrée au poste de police local, la police m’a fouillée de force de la tête aux pieds. Ensuite ils ont pressé mes empreintes digitales sur plusieurs documents et ont pris une photo d’identité de moi. Les policiers et les détenus criminels m’ont assaillie. Vingt jours plus tard, une personne de la ville de Guanghan est venue me prendre pour me ramener à la fabrique de chaussures de Xigao. Je me souvenais que c’était le jour du Nouvel An chinois. Mon escorte m’a emmenée dans une petite pièce, et une autre personne a immédiatement commencé à me battre. Il ne s’est arrêté qu’après avoir ressenti la fatigue. Plus tard, ils m’ont obligée à rester droit debout pendant longtemps.

Le lendemain, Dai Wenyong, le secrétaire du PCC de la localité, m’a contrainte de me mettre debout au milieu de la cour. Il m’a demandé si j’allais arrêter de pratiquer le Falun Gong. J’ai répondu que je n’arrêterai jamais la pratique. Puis, il m’a giflée. Il m’a dit d’enlever mes chaussures et de rester debout pieds nus sur le sol froid. Plus tard, Cai Lijun m’a ordonnée de hisser une grosse roche devant la fabrique de chaussures et de me mettre debout sur elle. Il m’a aussi ordonnée d’enlever mon pull afin que je gèle par ce froid. En ce temps-là, il y avait beaucoup de personnes au marché Xigao adjacent. Le gardien s’est adressé à eux à haute voix en disant que j’étais contre le PCC et la société. J’ai été obligée de rester là pendant plus de trois semaines. Une fois, les gardiens m’ont envoyée dans une petite pièce. Plusieurs personnes du poste de police local et l’administration locale sont venues. Une d’elles m’a ordonnée d’enlever mes pantalons, et il a ensuite flagellé mes fesses. J’ai failli mourir de flagellation et je ne pouvais pas bouger mes jambes, ni rester debout pendant longtemps par la suite. Plus tard, on m’a transférée au centre de détention de la ville de Guanghan pour être détenue illégalement. Peu de temps après, j’ai été envoyée au camp de travail forcé pour femmes Nanmusi dans la ville de Zizhong, province du Sichuan. Chaque jour, on était torturé brutalement, physiquement et psychologiquement. J’étais obligée de m’asseoir tout droit comme un militaire pendant plus de dix heures chaque jour jusqu’à ce que mes fesses suppurent et saignent. Il a fallu six mois pour me rétablir de cela. Ma vision s’est détériorée dans le camp et ma vue était floue. Un an après mon retour à la maison, ma vision est revenue à la normale.

Après que je sois retournée chez moi, les agents du PCC sont venus me harceler souvent. Ils ont essayé de me contraindre à écrire des déclarations de repentir et de promettre d’arrêter la pratique du Falun Gong.

Le 7 avril 2004, les policiers Jiang Bo, Cai Lijun, Liao Xiuguo, Chen Li, Zeng Xiangzhi et Li Yongcui du poste de police de Jin’e m’ont emmenée dans une voiture de police et m’ont détenue au centre de lavage de cerveau de Hexing, où j’ai été battue et abusée. Je n’avais pas le droit de dormir pendant plusieurs jours et j’étais obligée de rester debout pendant de longues périodes. Mes mains et mes pieds étaient enflés. Je ne pouvais même pas mettre mes chaussures. En ce temps-là, j’ai été battue maintes et maintes fois. Sous cette torture inhumaine, j’ai écrit une déclaration de repentir contre mon gré. Les autorités ont rapporté à la télévision que j’avais été « réformée » et « sauvée ». La persécution continuait quand même. Les agents du PCC continuent à venir souvent chez moi pour me harceler.


Traduit de l’anglais au Canada le 28 juillet 2008.