(Minghui.org)

Par Zhizhen

M. Fan Zhongyan était un politicien et un auteur célèbre pendant de dynastie Song du nord (960-1127). C’est lui qui écrivit les phrases éternelles : "Ne pas se satisfaire des gains extérieurs, ne pas s’attrister des pertes personnelles" et " Chacun devrait se sentir le premier concerné par l'Etat et le dernier à réclamer sa part de bonheur" ("La tour de Yueyang"). Les fonctionnaires lettrés prenaient ses idées comme modèles pour leurs propres vies. Sa moralité et sa vertu ont été admirées à travers l'histoire.

M. Fan Zhongyan étudia dur durant sa jeunesse. Il lisait quotidiennement jusque tard dans la nuit. L'étude du confucianisme classique l'amena à réaliser qu'"un véritable homme de bien devrait servir et aider le public " allant jusqu’à dire : "Je devrais devenir un bon médecin si je ne peux pas être un bon ministre ". En vieillissant, il fut considérablement influencé par le bouddhisme. Il vénérait les dieux et les Bouddhas. Les principes confucéens "Les personnes bienveillantes se soucient des autres, et cela inclut toute la nation" et les principes bouddhistes : "La nature de Bouddha est d'être bienveillant et compatissant envers tous " l’influencèrent beaucoup. Son idée de sauver la nation et sa croyance que c’était en étant un fonctionnaire juste et droit qu’on pouvait bien prendre soin de son peuple comme s’il s’agissait de ses propres enfants, provenaient de ces principes. Il considérait comme sa mission de sauver les gens dans l’épreuve et de se préoccuper de chaque vie.

"Ne se satisfaisant pas des gains extérieurs, ne s’attristant pas des perte personnelles" ("La tour de Yueyang") M. Fan Zhongyan disait qu'on devrait mettre de côté les intérêts personnels, et n'être ni satisfait ni attristé par les profits et les pertes personnels. Il occupa plusieurs fonctions officielles pendant plusieurs décennies, mais vécut toujours une vie simple. Il ne se fit même pas construire une grande maison quand il devint premier ministre. Quelqu'un voulut construire une nouvelle maison pour lui mais il lui dît : "Une personne devrait rechercher la moralité et la justice. Si elle a à l’esprit la moralité et la justice, elle sera heureuse dans n’importe quelle condition. Veuillez ne plus me parler d'une nouvelle maison." M. Fan n'acheta ni terres ni biens pour ses enfants. Il utilisa toutes ses économies pour fonder des écoles, acheter des terres cultivables pour les donner aux pauvres, et pour d'autres œuvres de charité.

Il fut plusieurs fois exilé pour avoir ouvertement défendu la justice mais ne fut pas affecté quand cela arriva. "Quitter trois fois la capitale" en est un exemple parfait. La septième année de la période de Tiansheng dans la dynastie Song du nord, il fut nommé Rédacteur impérial de la capitale. Il écrivit une lettre critiquant l'extravagance et le gaspillage de l’impératrice douairière et fut exilé pour cela.

La seconde année de la période Mingdao de la dynastie Song du nord, M. Fan était Censeur impérial adjoint pour la capitale. Cependant, il fut exilé à la préfecture de Muzhou pour avoir insisté pour obtenir justice pour autrui. La deuxième année de la période Jingyou de la dynastie Song du nord, M. Fan fut promu Secrétaire d'État du ministère des rites. Le Premier ministre Luu Yijan craignait que M. Fan ne lui signale ses erreurs et lui rende impossible le contrôle des affaires de l’état, aussi Luu demanda-t-il à l'empereur de nommer M. Fan comme gouverneur de la préfecture de Kaifeng (actuelle province du Henan). Luu envoya également des gens avertir M. Fan "puisque vous n'êtes pas censeur, cessez de parler des affaires de l’état." Mais M. Fan demeurait concerné par le bien du pays. Il continua à prendre la défense d’autrui sans jamais craindre le riche et le puissant. Comme il le dît un jour dans une lettre, "je garde une ferme confiance dans mes convictions et ne regrette pas d’avoir été exilé trois fois."

M. Fan "se souciait de leur empereur alors même qu’il se trouvait dans un endroit éloigné." Quand il fut invité à rentrer chez lui, il se préoccupa sincèrement des affaires de l’état et écrivit une lettre de 10.000 mots "À propos d'Administration." Dans la lettre, il suggérait nombre d'approches pour améliorer la gouvernance de la région, tel que "choisir de bons gouverneurs, éradiquer la paresse et l'arrogance, être prudent au sujet des élections, se concentrer sur l'éducation, bien choisir les généraux, garder les fonctionnaires honnêtes qui osent parler ouvertement, et critiquer les officiers sinistres et flagorneurs."

M. Fan "se préoccupait de ceux qui tenaient de hautes positions à la cour." Lorsqu’il était Censeur impérial adjoint, il y eut une grande période de sécheresse et des sauterelles dans la région à l'est de la capitale et dans la région de Jianghuai. M. Fan demanda à l'empereur d’envoyer des fonctionnaires pour aider ces régions. Mais Song Renzong, alors 'empereur, n’y prêta guère attention. M. Fan demanda à Renzong, "que feriez vous s’il n’y avait rien à manger dans votre palais ne serait ce que pendant une demi-journée ?" L'empereur Renzong eut honte et envoya Fan aider au travail de secours. Fan ouvrit un abri pour les pauvres. Il demanda aussi d’abolir ou de réduire les impôts pour le peuple.

Il ramena de l’herbe de Wuwei, une herbe sauvage que les gens avaient mangée parce qu’ils n’avaient plus rien d’autre, à la capitale. Il demanda à Renzong de la montrer à tous les fonctionnaires et à chacun dans le palais de sorte qu'ils se rappellent les difficultés que les gens enduraient et soient en conséquence moins extravagants et gaspilleurs

M. Fan se concentra sur le bien-être de son pays qu'il occupa une importante position ou qu'l fût rétrogradé. Quand il était Premier ministre, il nommait des fonctionnaires sur la base de leurs mérites, punissait les fonctionnaires corrompus, et agissait pour l'intérêt public. Quand il fut envoyé dans des régions locales en tant que petit fonctionnaire, il parvint néanmoins à aider la population. Par exemple, il fut un jour superviseur de l'entrepôt de sel dans le comté de Hailing, comté de Taizhou, province du Shandong. Il vit que le barrage n'avait pas été entretenu depuis nombre d'années et qu’il était en très mauvais état. L'eau de mer avait inondé la majeure partie des terres cultivables, et des milliers de personnes avaient dû abandonner leurs maisons. Il écrivit à l'empereur immédiatement, demandant que le barrage soit réparé. Sa demande fut approuvée. Il fut alors nommé gouverneur du comté de Xinghua et assigné à la surveillance de la réparation du barrage. M. Fan dirigea la construction d'un barrage le long de la Côte Est pour retenir l'eau de mer, protéger la propriété publique, et permettre aux gens de retourner à leurs maisons et à leurs terres. En reconnaissance pour les accomplissements de M. Fan, les gens appelèrent le barrage " Le Barrage de M. Fan."

M. Fan vivait selon le principe "aucune fraude." Quand M. Jia An, le nouveau maître des examens nationaux pour les fonctionnaires lui rendit visite pour qu’il le conseille sur la façon de s’améliorer, M. Fan se contenta de lui dire "aucune fraude" peut vous bénéficier pour le reste de votre vie." M. Jia An devint plus tard le Ministre impérial. Il était équanime et juste et osait dire les choses ouvertement. "Aucune fraude" signifie être ouvert, droit, et honorable ; "aucune fraude" c’est ne pas tricher avec l'empereur, le public, ou sa propre conscience. M. Fan suivit strictement le principe "aucune fraude " toute sa vie durant. Il l’appliqua à ses tâches officielles, à ses affaires personnelles et à sa famille.

Il était très aimable et serviable avec les autres. Il reconnut et promut beaucoup de gens qui avaient sagesse et vertu. Dans ses mandats de fonctionnaire local, il traita généreusement les gens et les rendit heureux. La culture locale et les normes morales furent grandement influencées par ses actions. Les gens commencèrent à prêter attention à leurs réputations et à la moralité et estimaient qu’il était honteux de rechercher l’argent ou les intérêts personnels. Chacun était conscient de ce qui était décent ou honteux. Personne n’osait faire de mauvaises choses.

Pensant au bien-être de son pays et de son peuple, les principes de M. Fan "Chacun devrait se sentir le premier concerné par l'Etat et le dernier à réclamer sa part de bonheur" influencèrent des milliers de personnes. De nombreuses personnes vertueuses et résolues et des hommes d'honneur à travers l'histoire appliquèrent ce principe. Mais aujourd’hui, le Parti communiste chinois (OCC) est contre la rationalité, contre l'orthodoxie, et contre la moralité. Il viole les lois de l'univers et ne respecte pas les vies. Il fait face à la destruction. Des personnes perspicaces ont clarifié les faits à d’autres pour les aider à comprendre la nature malfaisante du CCP, échapper à son contrôle, et faire le choix de la justice et de l’intelligence. C’est leur compassion et leur responsabilité envers les autres.

Traduit de l’anglais le 23 février 2009