(Minghui.org)

Le 9 avril 2009, M. Liu Yujian, un pratiquant de Pékin, a été libéré du camp de travaux forcés de Gaoyang, dans la province du Hebei, et envoyé chez lui à Xinjiang. Un policier du camp de travail, Zhang Zhenyu, et un médecin (aussi policier) de la clinique du camp ont escorté M. Liu jusque chez lui. La plus jeune soeur de M. Liu était également avec eux. Comme il avait été torturé dans le camp de travail, Liu Yujian était extrêmement faible et toutes ses fonctions corporelles étaient proches de la défaillance. Dans le train, il n'a rien pu boire ni rien manger et a dû recevoir des intraveineuses pour rester en vie jusqu’à destination.

Avant d'être libéré du camp de travaux forcés de Gaoyang, on a fait un examen physique complet à M. Liu. Après l'examen, les autorités du camp de travail ont immédiatement contacté sa famille et leur ont dit de venir le chercher. Ils ont refusé de donner les résultats de l'examen à la famille. En dépit de la demande continuelle de la famille pour avoir ces informations, le camp n'a donné aucune explication claire à part « pas très bon. »

Le camp de travaux forcés de Gaoyang a transformé un homme en bonne santé à l'origine en une personne proche de la mort. En outre, le camp de travail a profité de l'état de santé critique de M. Liu pour forcer sa famille à accepter ses demandes peu raisonnables.

Les fonctionnaires du camp ont dit à sa famille qu'ils préparaient les formalités administratives pour obtenir de leurs supérieurs une autorisation de libération provisoire pour M. Liu pour traitement médical. Selon eux, cela allait prendre du temps pour que les documents appropriés soient expédiés chez lui à Xinjang. Ils ont autorisé M. Liu à quitter le camp immédiatement, pour lui permettre en particulier de se reposer chez lui et pour lui permettre également de rendre visite à sa mère malade. Le camp a également obligé la famille de signer un accord rendant la famille responsable de toutes les dépenses médicales.

Le 11 avril, M. Liu est arrivé à Xinjiang. Les deux policiers du camp de travail sont allés au commissariat de police local pour finir les papiers. Quand le commissariat de police local s'est renseigné sur l'état de santé de M. Liu, cependant, ils ont refusé d'accepter d'être responsables de M. Liu. Les policiers du camp de travail ont alors fait quelques transactions « sous la table » de sorte que la police locale accepte le transfert administratif de la responsabilité de M. Liu.

Bien que M. Liu reside maintenant avec sa famille, ses parents, son épouse et ses soeurs sont toujours très inquiets pour lui. La première chose qui préoccupe le famille est quand M. Liu Yujian retrouvera-t-il la santé. Le deuxième problème est l'attitude ambiguë du camp de travaux forcés de Gaoyang. Cela angoisse la famille. Le camp de travail enlèvera-t-il de nouveau M. Liu s'il retrouve la santé ?

La mère de M. Liu est également très malade et clouée au lit. En raison des années de persécution financière des pratiquants, la famille de M. Liu est très pauvre. Il est impossible pour la famille, et au delà de leur capacité financière, de lui chercher un traitement médical, ainsi, il est maintenant à la maison et essaye de récupérer par lui-même.

Le cas de Liu Yujian est une preuve de plus de la persécution des pratiquants de Falun Gong par le camp de travaux forcés de Gaoyang. Depuis 1999, le camp de travaux forcés de Gaoyang est connu comme un des camps de travaux forcés les plus tristement célèbres pour ses politiques de persécution. Au cours de la période la plus perverse, le camp de travail détenait presque 500 pratiquants. Il emploie des méthodes cruelles pour torturer les pratiquants, y compris les passages à tabac violents, les décharges électriques avec de l'eau, gaver les pratiquants qui font une grève de la faim avec des déchets humains, mettre des serpents sous les vêtements des pratiquants, etc…. Plusieurs pratiquants ont été torturés à mort dans le camp.

Traduit de l’anglais au Canada le 11 mai 2009