(Minghui.org)

Par un pratiquant de la province du Shandong en Chine

J'ai été envoyée deux fois au Camp de Travail Forcé pour Femmes n°2 de la Province de Shandong où j'ai été persécutée. J'ai été témoin et personnellement expérimenté la façon dont les policiers "transforment" et torturent les pratiquants de Falun Gong. Les mensonges, la duperie et la perversité règnent en maîtres dans le camp.

Le Camp de Travail Forcé pour Femmes n°2 de la Province de Shandong était situé à Wangcun dans l'agglomération de Zibo. Il a déménagé à la Sous division n°4 de Zibo en août 2001 et a été renommé à ce moment-là le Camp de Travail Forcé pour Femmes n°2 de la Province de Shandong. Depuis octobre 2000, le camp de travail a détenu des pratiquants de Falun Gong de toute la province du Shandong. Durant les années 2001 et 2003, le nombre de pratiquants détenus dans le camp de travail dépassait les 1000. Les pratiquants de Falun Gong détenus n'ont aucune liberté. Les policiers surveillent strictement les pratiquants de Falun Gong, et leur interdisent de communiquer et de parler entre eux. Ils ont aussi tenté de laver le cerveau des pratiquants et de les forcer à effectuer des travaux. Les pratiquants de Falun Gong endurent de graves tortures physiques et mentales, ceci de façon quotidienne et systématique.

Quand les pratiquants de Falun Gong sont détenus dans le camp, la première chose que font les policiers est la prétendue "transformation". Ils forcent les pratiquants à écrire les soi-disant trois déclarations. Ils commencent par les séparer, les empêchant de contacter quiconque. Ils envoient ensuite deux anciens pratiquants dont le but est de les surveiller et de leur instiller la subtilité de la "transformation." Si les pratiquants refusent d'être "transformés", ils les empêchent de dormir, et les font tenir debout face au mur pour leur infliger des châtiments corporels. J'ai été torturée de cette manière, je n'ai pas été autorisée à m'asseoir durant 24 heures, et je devais même rester debout pour manger. Mes jambes ont commencé à s'ankyloser et mes pieds ont beaucoup enflé. Alors que j'étais debout, les policiers et le pratiquant qui avait renoncé à Dafa m'attaquaient, me torturant physiquement et mentalement. Lorsque j'ai été détenue la première fois, j'ai été menottée dans le dos pendant plusieurs jours et mes bras étaient très enflés et engourdis. Les pratiquants de Falun Gong sont considérés comme étant "transformés" lorsqu'ils ne peuvent plus endurer la cruauté de la persécution et qu'ils compromettent leur croyance en Dafa et leur Maître contre leur propre volonté. Ceci est la soi-disant "bonne influence de l'éducation" par le PCC : "influencer, éduquer et sauver."

La peine de travail pour les pratiquants de Falun Gong va de un à trois ans. Les policiers étendront la peine pour les pratiquants qui ne coopèrent pas. En juillet 2007, les peines de 13 pratiquants ont été prolongées s parce qu'ils refusaient d'être "transformés."

Pour ces pratiquants qui ont été contraints à être "transformés", le fait d'écrire les trois déclarations n'est qu'un début. Ils sont ensuite forcés à effectuer des travaux, et à écrire des rapports réguliers aux policiers. Ils sont souvent contraints de se joindre à la prétendue "étude" de calomnie de Dafa afin de renforcer l'abandon de leur croyance en Dafa. Ceci est une persécution mentale très cruelle. Les faits déformés et la vile calomnie ainsi que les attaques envers Dafa sont d'immenses tortures pour ces pratiquants de Falun Gong qui ont bénéficié de Dafa.

Il y a près de 100 policiers employés au Camp de Travail Forcé n°2 de la Province de Shandong. Les salaires mensuels s'élèvent à eux seuls à des dizaines de milliers de yuan. En 2005, le camp de travail a dépensé sans peine cinq millions de yuan de l'argent des contribuables afin de reconstruire l'immeuble de la prison, l'immeuble des sessions de lavage de cerveau et l'immeuble du travail forcé.

Traduit de l’anglais le 8 mai 2009