(Minghui.org)

Groupe de travail sur les droits humains du Falun Gong

Depuis 2001, le groupe de travail des droits humains de Falun Gong (Falun HR) a soumis plus de 10.000 cas au Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies (UNHRC), à de nombreuses ONG (organisations non gouvernementales) et de nombreux gouvernements. Ces cas traitent de la persécution des pratiquants de Falun Gong en Chine par le parti communiste chinois (PCC), et bon nombre ont été inclus dans le rapport annuel du Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies. Entretemps, ces rapports ont été soumis à de nombreux gouvernements afin de dénoncer la persécution de Falun Gong. Selon le Telegraph en Angleterre, le rapport d'enquête 2007 des Nations Unies sur l'usage par le PCC de tortures montrait que près des deux tiers de tous les cas de torture reçus par le Comité des nations Unies contre la Torture étaient liés à la persécution des pratiquants de Falun Gong par le PCC.

Parmi tous les cas soumis, plusieurs cas graves de persécution ont attiré l'attention des représentants de l'UNHRC et de la communauté internationale. Par exemple, en ce qui concerne l'accusation portée par FalunHR devant le UNHRC de prélèvements d'organes internes par le PCC sur les pratiquants de Falun Gong de leur vivant , Manfred Nowak, Rapporteur Spécial des Nations Unies sur la Torture, et Sigma Huda, Rapporteur Spécial des Nations Unies sur le trafic, ont les premiers soulevé cette question avec le régime du PCC en 2006 et ont ensuite demandé au régime de s'expliquer en 2008. En ce qui concerne les faits révélés par Falun HR sur les tortures subies par les pratiquantes de Falun Gong, le Rapporteur Spécial des Nations Unies sur les violences faites aux femmes a interrogé le PCC sur les dizaines de tortures subies par des dizaines de pratiquantes de Falun Gong. Ainsi, le 29 décembre 2005, les rapporteurs spéciaux des Nations Unies sur la liberté de religion et sur la torture ont conjointement interrogé le régime du PCC sur les cas de deux pratiquantes, Jizhi Liu et Yuzhi Liu, de la province de Hebei, qui ont été violées en garde à vue. Le PCC a dû admettre le fait (référence : )

Le tableau 'Lumière et ténèbres' de l'Exposition d'Art Zhen Shan Ren. Dans les camps de travaux forcés du PCC, les gardes policiers injectent des drogues empoisonnées endommageant le système nerveux central aux pratiquants de Falun Gong.

Une autre forme notoire de persécution est d'enfermer les pratiquants de Falun Gong dans des hôpitaux psychiatriques, où ils sont choqués avec des matraques électriques de haut voltage, torturés et forcés à prendre des drogues qui peuvent détruire le système nerveux central. Ces drogues causent aux pratiquants des douleurs graves, des attaques, des vomissements, de la confusion mentale, et une grande sensation d'humiliation, jusqu'à ce que finalement, sous une pression extrême, beaucoup sont forcés à abandonner Falun Gong. De nombreux pratiquants de Falun Gong deviennent physiquement handicapés, mentalement incapables ou meurent sous cette torture psychiatrique. Certains pratiquants ont perdu leur capacité à parler et se trouvaient aux portes de la mort lorsqu'ils ont finalement été renvoyés chez eux. Cela a rendu difficile la collecte de preuves, et reflète également la nature trompeuse du PCC. Pendant longtemps, FalunHR a travaillé à récolter et soumettre ces sortes de cas de persécution, et la persécution attire aujourd'hui de plus en plus l'attention de l'organisation de Droits de l'Homme des Nations Unies et de nombreuses organisations internationales.

1.-Des-cas-de-persécution-terrifiants
En mars 2002, FalunHR a soumis un rapport à la Commission des Droits de l'Homme des Nations Unies – UNCHR (prédécesseur de l'actuel Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies) – dans lequel étaient décrites : la pacifique et rationnelle 'cultivation pratique' du Falun Gong, la vérité sur l'incident du 25 avril et la torture choquante et la persécution des pratiquants de Falun Gong par le PCC en Chine. De nombreux cas ont été collectés au sujet de pratiquants forcés à prendre des drogues inconnues et persécutés dans des hôpitaux psychiatriques.

Shuijin Mo a été euthanasiée par le Bureau 610. Shuijin Mo, une dame de 64 ans, retraitée de la compagnie des bus de Changan, Chongqing. En mai 2001, Shuijin Mo a été arrêtée parce qu'elle était pratiquante de Falun Gong et a été condamnée à deux ans au camp de travaux forcés pour femmes de Chongqing. Elle a commencé à cracher du sang après 50 jours de détention. Dans le but de la torturer, les gardes du camp lui ont clos la bouche avec du scotch et l'ont enfermée dans une cellule d'isolement. Après plusieurs mois de torture, Shuijin Mo était aux portes de la mort. Le Bureau 610 local l'a transférée à l'hôpital de Changan et a arrangé qu'une policière se fasse passer pour un membre du personnel de l'hôpital, qui lui a donné une injection qui l'a tuée.

Shouqiang Li est mort empoisonné en centre de détention. Shougian Li, un homme de 37 ans, travaillait pour l'usine d'assemblage automobile dans le district de Chaoyang à Beijing. Le 8 mars 2000, M. Shouqiang Li a été arrêté pour avoir fait appel à justice au nom de Falun Gong. Il a été envoyé au centre de détention de Changping et torturé. Le centre de détention a ajouté des drogues dans l'eau qu'il buvait, ce qui a gravement endommagé son système nerveux. Le soir du 18 mars 2000, le commissariat de Panjiayuan a appelé ses proches pour qu'ils le ramènent à son domicile. La mère et le frère de M. Li l'ont trouvé dans une cage de fer lorsqu'ils sont allés au commissariat. Shouqiang Li ne pouvait pas parler clairement et a raconté de manière discontinue aux membres de sa famille que les policiers l'avaient forcé à boire de l'eau saturée de drogues, ne l'ont pas laissé recracher, et ils lui ont dit que ces drogues le tueraient en deux jours. Lorsque Shouqiang Li est rentré chez lui, on a trouvé des blessures derrière son cou, sur son dos et entre ses jambes. Le matin du 20 mars 2000, Shouqiang Li est mort par empoisonnement, tout comme les policiers l'avaient prédit.

Xuzhi Wang a été torturé à mort après avoir été forcé à manger des excréments. Xuzhi Wang, un homme de 30 ans, était chauffeur pour une compagnie des eaux de Chengdu, province du Sichuan. Début décembre 1999, M. Xuzhi Wang a été arrêté et envoyé au centre de détention de Jiurucun à Chengdu. Au milieu de janvier 2000, il a été secrètement condamné à un an et six mois au camp de travaux forcés de Dayan à Ziyang. Au cours de la détention, les policiers l'ont battu à la tête avec la crosse d'un fusil et parfois, au cours d'une seule journée, plus de 200 criminels battaient M. Wang à tour de rôle. M. Wang a débuté une grève de la faim pour protester contre la détention illégale. En même temps il a été forcé à manger des excréments. A cause de cette longue grève de la faim et des maltraitances, M. Wang était très affaibli et aux portes de la mort. Afin de ne pas prendre de responsabilités, le centre de détention a libéré Xuzhi Wang. Cependant, M. Xuzhi Wang ne s'est jamais rétabli et est décédé le 5 août 2000.

Hongfeng Lu, directrice d'école adjointe, a été torturée à mort avec des drogues. Hongfeng Lu, une dame de 37 ans, était directrice adjointe d'une école primaire de Wuling, région autonome de Ningxia Hui. En mars 2000, le bureau d'éducation de Wuling a mis un terme à son emploi parce qu'elle avait signé une lettre de pétition pour arrêter la persécution de Falun Gong. Le 7 juin 2000, son mari, avec les autorités, l'a envoyée dans un hôpital psychiatrique à des fins de persécution. Elle a été attachée à un lit de l'hôpital et on lui a injecté 8 fois la dose normale d'une certaine drogue, afin de la forcer à abandonner Falun Gong. Après cinq jours de torture à l'hôpital psychiatrique, le système nerveux de Mme Lu a été détruit et elle a été très affaiblie. En juillet 2000, elle a été renvoyée à son domicile. Cependant, son mari a continué à lui injecter de larges doses de drogues jusqu'à ce qu'elle meure le 6 septembre 2000.

Gang Su est décédé dans un hôpital psychiatrique après avoir reçu de larges doses de drogues. Guang Su, un homme de 32 ans, était ingénieur informatique dans la compagnie pétrochimique de Qilu à Zibo, province de Shandong. Il avait également une maîtrise en science informatique de l'Université de Shandong. En 2000, il a été arrêté trois fois par les agents de sécurité de sa compagnie pour avoir pratiqué Falun Gong. Afin de le forcer à abandonner Falun Gong, les fonctionnaires de l'entreprise ont envoyé M. Su à l'hôpital psychiatrique de Changle le 23 mars 2000, où il a été torturé jusqu'au 31 mai 2000. A l'hôpital, il a été gavé de grandes quantités de drogues qui ont détruit son système nerveux. Après que Guang Su soit rentré chez lui, il avait totalement changé. Il était devenu insensible, pâle et ses réponses étaient extrêmement lentes. Aussi, ses quatre membres étaient raides. Bien que les membres de sa famille aient pris soin de lui, son état a empiré est M. Su est décédé le matin du 10 juin 2000.

Peng Gu a été torturée jusqu'à la maladie mentale. Peng Gu, une dame de 27 ans, venait de Baoding, province de Hebei. Elle était éducatrice de crèche dans une usine de cigarettes de Baoding. En janvier 2001, elle a été arrêtée avec son mari et son bébé de six mois pour avoir été à Beijing faire appel pour mettre fin à la persécution de Falun Gong. Après avoir été renvoyé de Beijing à Baoding, son mari a été enfermé au centre de détention de Baoding. Mme Gu s'y est rendue pour demander la libération de son mari. Et le bureau 610 local l'a enfermée dans un hôpital psychiatrique. Chaque jour, elle a été forcée à prendre des drogues et a reçu des injections. Elle a été très affaiblie. Aujourd'hui, Mme Gu est devenue mentalement malade. Son bébé souffre beaucoup d'avoir perdu l'attention de sa mère.

Parmi tous ces cas soumis par FalunHR, une grande proportion relèvent de la torture psychiatrique. Parce que cette torture est particulièrement cruelle, FalunHR y a apporté plus d'attention. Par exemple, en mars 2008, FalunHR a présenté un autre rapport similaire sur la persécution psychiatrique devant les Nations Unies et tous les gouvernements, afin de dénoncer la mort de douze pratiquants de Falun Gong dues à des injections de drogues inconnues dans les provinces de Qinghai, Hubei et et Shandong.

2.-La-réponse-des-Nations-Unies
Une dénonciation constante de la persécution des pratiquants de Falun Gong a attiré l'attention internationale. Durant la 41ème session de la rencontre annuelle du Comité des Nations Unies contre la torture du 3 au 21 novembre 2008, il a été discuté des tortures par les drogues et de la détention forcée en hôpital psychiatrique pratiquées par le PCC. Dans le rapport annuel du Comité des Nations Unies contre la Torture publié après la réunion, il y a eu une critique spéciale à ce sujet.

Traitement-médical-forcé
Au sujet du traitement médical forcé, nous avons noté que l'Article 18 de la Loi Criminelle permet au patient mentalement malade qui a commis un crime mais n'est en mesure d'endosser aucune responsabilité criminelle pour celui-ci, de recevoir un traitement médical forcé par les autorités. Le Comité note également avec inquiétude qu'il a été fait un mauvais usage de cet arrangement afin de détenir certaines personnes en hôpital psychiatrique pour des raisons autres que médicales. Le cas de Hu Jing a été soulevé par le Comité, mais les autorités du PCC n'ont fourni aucune réponse satisfaisante (art.11)

Les autorités du PCC devraient agir afin d'assurer que personne ne soit involontairement placé dans des institutions psychiatriques pour des raisons autres que médicales. Là où une hospitalisation est nécessaire pour des raisons médicales, les autorités du PCC devraient s'assurer que la décision est prise uniquement sur avis d'experts psychiatriques indépendants et qu'il peut être fait appel de ces décisions.

Formation des représentants de la loi et du personnel médical
En accueillant l'information fournie par la délégation du PCC concernant ses efforts de fournir une formation aux droits de l'homme aux représentants de la loi et aux officiers judiciaires, ainsi qu'aux fonctionnaires, sur la prévention de la torture lorsqu'ils prennent leurs fonctions, lorsqu'ils sont promus et lorsqu'ils sont envoyés sur le terrain, l'information fournie ne montre pas clairement si cette formation a été effective. Le Comité regrette le niveau insuffisant de formation pratique en regard des provisions de la Convention pour les officiers représentants de la loi. Le Comité note également avec inquiétude le manque de formation spécifique pour détecter les signes de torture et de mauvais traitements pour le personnel médical dans les structures de détention (art.10)

Le PCC devrait intensifier ses efforts pour renforcer et étendre les programmes de formation existant, dont ceux en collaboration avec les organisations non gouvernementales, sur la prohibition absolue de torture pour les officiers représentants de la loi à tous les niveaux.

Le PCC devrait également assurer une formation adéquate du personnel médical pour détecter les signes de torture et de mauvais traitement et intégrer le Protocole d'Istanbul de 1999 (Manuel d'investigation effective et de documentation sur la torture et autres traitements ou punitions cruelles, inhumaines et dégradantes) dans cette formation.

De plus, le PCC devrait développer et mettre en oeuvre une méthodologie pour assurer l'efficacité et l'impact de ses programmes de formation sur les sujets de la torture et des mauvais traitements.

La déclaration des Nation Unies est habituellement très importante. Lors de la 41ème Session de la rencontre annuelle du Comité des Nations Unies contre la Torture, l'étude de ce problème, tout comme l'étude des autres infractions graves aux droits de l'homme du PCC, a soulevé un intérêt au niveau international. Les principaux médias les plus influents tels que Associated Press, Reuters, Agence France Presse, Central News Agency, New York Times, Radio France Internationale, Voice of America, la télévision néo-zélandaise, les informations canadiennes, Voice of Germany et d'autres, ont couvert l'évènement. Le rapport annuel résumant cette session a également été envoyé aux membres du comité, dont la Chine.

Au cours de cette session, des médias internationaux tels que Radio France Internationale, ont interviewé FalunHR. Une fois de plus, FalunHR a dénoncé la torture des pratiquants de Falun Gong, dont la torture par les drogues et les maltraitances en hôpital psychiatrique.

D'après l'action suivante des Nations Unies, on peut voir que l'attention des Nations Unies est résistante. Par exemple, le 14 janvier 2009, le Comité des Nations Unies contre la torture a soumis un rapport au UNHRC au cours de sa rencontre annuelle, dans lequel ils ont insisté sur plusieurs points. Par exemple, au moment de la visite du Rapporteur Spécial en Chine, les programmes de 'désintoxication forcée' étaient une forme spécifique de détention administrative. Cela a soulevé l'attention des Nations Unies et un appel à la standardisation a été envoyé, afin d'empêcher le PCC de torturer les pratiquants de Falun Gong en bonne santé et inoffensifs avec des maltraitances médicales

3. Une dénonciation incessante pour mettre fin à la persécution
La perversité craint d'être dénoncée, spécialement une dénonciation continue. Lorsque de nombreux groupes d'intérêts internationaux se taisent devant l'attrait des bénéfices offerts par le PCC, les pratiquants de Falun Gong résistent à cet attrait, en faisant face à la violence et en dénonçant la persécution sans arrêt. En ce sens, Falun Gong est véritablement la force vertueuse que le PCC craint le plus au monde.

Il est bien connu que le PCC ne pourra jamais abandonner sa nature perverse, et la dénonciation par FalunHR ne va pas s'arrêter juste après quelques résultats. Juste après la 41ème session de la rencontre annuelle du Comité des Nations Unies contre la torture, Falun HR a immédiatement enchaîné et soumis un autre rapport très important : le rapport des tortures psychiatriques (mars 2009). Ce rapport dénonce encore plus la persécution des pratiquants de Falun Gong par le PCC avec des tortures psychiatriques en présentant de nouveaux cas. Quelques-uns de ces cas sont listés comme suit :

Mme Jiafang Zhao a été torturée à mort après avoir reçu une injection de drogue inconnue dans le comté de Qijiang, Chongqing. En août 2001, Mme Jiafang Zhao a été arrêtée, condamnée à huit ans et six mois et envoyée au camp de travaux forcés de Yongchuan. Là, Mme Zhao a été constamment forcée à travailler des heures supplémentaires en esclavage. Elle s'est évanouie trois fois dans le camp. Elle a finalement été emmenée à la clinique du camp, mais après qu'on lui ait injecté quelques drogues inconnues, on a constaté qu'elle avait des difficultés à respirer. Pour éviter d'être tenu responsable de sa mort, les autorités du camp de travail l'ont libérée pour traitement médical le 1er octobre 2007. Sa famille l'a immédiatement emmenée à l'hôpital des employés de la mine de charbon, mais elle ne s'est pas rétablie. Elle est décédée à 3h40 le matin du 21 décembre 2007.

M. Zhao Peijie, 32 ans, était du village de Xiaonigou, ville de Datong, agglomération de Rongcheng, province de Shandong. Il a été battu, abusé et forcé à prendre des drogues qui ont détruit son système nerveux central. En conséquence, ce jeune homme autrefois enjoué et en bonne santé est devenu une personne handicapée mentalement malade qui ne pouvait plus prendre soin de lui. Son père et sa belle-mère croyaient en la propagande du PCC. Au lieu de s'occuper de lui, ils l'ont banni de la maison. Il a dû errer sans domicile fixe, souffrant de la faim, du froid et des abus. Le 28 juin 2008, il est décédé dans la nature.


En avril 2006, Mme Liu Xiaolian, 69 ans, a été arrêtée et les fonctionnaires du département de police de Chibi, province de Hubei, l'ont envoyée au département psychiatrique de l'hôpital Pufang et ont ordonné aux médecins de la torturer. Dans le département psychiatrique, Mme Liu a été brutalement battue, a reçu des injections de médicaments toxiques, a été nourrie de drogues mentalement débilitantes, choquée avec des bâtons électriques de haut voltage, et insultée par des patients malades mentaux. En août 2008, Mme Liu a été libérée parce qu'elle était aux portes de la mort. Elle ne s'est jamais rétablie et est décédée l'après-midi du 26 octobre 2008.

Tous les pratiquants torturés au centre d'éducation légal de Chengdu se sont vus injecter de force des drogues qui endommagent le système nerveux central. Ils ont souffert de graves symptômes de traumatismes mentaux. Ils semblent tous émaciés, regardent dans le vide, ont l'esprit lent, des réflexes lents, parlent lentement, et leurs fonctions corporelles sont anormales. Qu'ils aient cédé ou non au lavage de cerveau, ils mettent tous un temps long et difficile à se rétablir. Des milliers de pratiquants ont été torturés à cet endroit ces six dernières années. Par exemple, Mme Li Xiaowen, 67 ans, vivait dans le comté de Chengdu, province du Sichuan. En novembre 2007, elle a été arrêtée et emmenée au centre d'éducation légal de Chengdu, un centre de lavage de cerveau situé dans le comté de Xinjin. Elle a été torturée jusqu'à ce qu'elle se trouve dans un état critique, et a été libérée en mars 2008. Elle a souffert depuis lors de lourds saignements. Début mai 2008, Mme Li s'est évanouie à cause des saignements et est décédée début juin 2008.

M. Zhao Shouzhu, 38 ans, vivait dans le village de Bei'an, banlieue de Yaobao, ville de Xinmin, province de Liaoning. Le soir du 31 mars 2008, des officiers de la sécurité nationale du département de police de Xinmin ont arrêté M. Zhao alors qu'il distribuait des documents pour dénoncer la persécution. Il a été enfermé au centre de détention de Xinmin où il a commencé une grève de la faim. Il a été envoyé à l'hôpital de Xinmin et a été brutalement gavé de drogues inconnues. Lorsque son état est devenu critique, le 14 avril 2008, la famille de M. Zhao a payé sa caution. Il n'a pas pu se rétablir et est décédé plusieurs jours après autour du 20 avril 2008.

En fait, le PCC détruit la mentalité des Chinois, et de nombreuses personnes de conscience sont soit réprimés ou choisissent de garder le silence, ce qui rend la perversité encore plus ignoble. De plus, de nombreuses personnes de presque tous les niveaux sociaux et de tous les milieux sont forcés à commettre des crimes. Ces crimes deviennent le pré requis pour obtenir des positions de pouvoir au sein du système du PCC. La conscience des gens est vendue à bas prix et toute la nation, de haut en bas, est contrôlée par la perversité. Cependant, maintenir cette situation dépend de l'extrême engourdissement de grandes quantités de personnes ignorantes. Si l'on prend la dénonciation de la torture psychiatrique par le PCC dans cet article comme exemple, de nombreuses personnes sont impliquées. Certaines d'entre elles sont forcées à le faire, mais certaines le font volontairement, en croyant les mensonges du PCC du fond de leur cœur. Elles croient que ces pratiquants de Falun Dafa au bout de ces aiguilles empoisonnées sont malades et que ce qu'ils font est pour le pays et le parti. Ils pensent être au-dessus de la loi et ne pas commettre de crime, ce qui est très similaire à la mentalité nazi. Fin janvier 1933, en Allemagne, parmi les 52.000 médecins possédant une licence, 2.786 médecins étaient membres du parti nazi. Dans la dernière période du règne nazi, environ 45% des médecins allemands participaient au parti nazi. 10% des médecins étaient membre du Schutzstaffel. 2/3 des infirmières ont rejoint le parti nazi ou ses organisations affiliées. Et le futur de ces gens? Après la seconde guerre mondiale et pendant l'enquête globale de plus de 1.000 médecins, plus de 350 médecins ont participé au 'choix' – des injections mortelles et des expérimentations sur des personnes vivantes dans les camps de concentration. Plus de 600 médecins ont participé à la 'santé de la race' et à la 'mort sans souffrance', et plus de 2.000 infirmières sont volontairement devenues des criminelles de guerre. Ces gens ont dû payer leurs péchés de leur vie.

Qu'il s'agisse des nazis allemands éliminant les Juifs à l'aide de drogues empoisonnées ou des envahisseurs japonais menant des expérimentations avec des drogues sur les Chinois, ces choses sont arrivées pendant des temps de guerre dans des conditions extrêmes. Cependant, dans la Chine actuelle, là où le parti dit que les 'conditions des droits humains sont meilleures que jamais', et dans l'ère pacifique de cette civilisation moderne, le PCC persécute son propre peuple avec des drogues toxiques et des bâtons électriques dans des hôpitaux psychiatriques. Ceci est inconcevable.

Ainsi, FalunHR va continuer de porter une attention soutenue et de dénoncer continuellement les crimes du PCC, avec le fervent espoir que les personnes de conscience à travers le monde nous aideront à faire ce que nous devons faire en ce moment historique critique.

Traduit de l’anglais le 1° juin 2009