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Les familles de pratiquants de Falun Gong dans la province de Heilongjiang portent plainte auprès de la Commission des droits de l’homme des Nations Unies contre le Parti communiste chinois

29 août 2009

(Minghui.org)

Nous, soussignés, sommes membres des familles d’au moins cinquante-six pratiquants du Falun Gong qui sont actuellement, ou ont été, détenus illégalement à la Prison de Daqing, dans la province de Heilongjiang.

Considérant que les droits essentiels des gens à la liberté de croyance, de penser et d’expression sont sacrés et inviolables ;

Considérant que l’indépendance du système de sécurité publique, du système judiciaire et des Procurateurs de la République populaire de Chine a été usurpée par le bureau 610 qui est au dessus des lois et a été établi par Jiang Zemin et son régime, provoquant une perte de confiance dans le système judiciaire et dans sa capacité à appliquer la loi, à défendre la moralité et les droits des gens ;

Considérant que depuis plus de dix ans, la Prison de Daqing a affamé et torturé de différentes manières les gens qui pratiquent le Falun Gong qui croient en Authenticité, Bienveillance, Tolérance ;

Considérant que les familles de ces pratiquants ont fait appel à différents niveaux du gouvernement chinois, sans résultat, et nos proches détenus à la Prison de Daqing sont en danger, leur santé et leur sécurité n’étant pas protégées ;

Les familles, soussignées sont d’accord sur les points suivants :

I. Cas précis

1. M. Li Min (51ans), était employé au Bureau financier du district de Hulan à Harbin, dans la province du Heilongjiang. Le 10 mars 2005, Lu Wenxue, chef adjoint de la division de la sécurité intérieure du département de la sécurité publique du district de Hulan et plusieurs policiers ont arrêté M. Li alors qu’il était au travail. Il a ensuite été envoyé à la Septième division de la Prison de Daqing. Comme M. Li refusait d’obéir aux persécuteurs et disait souvent aux policiers le bien fondé du Falun Dafa, il était soumis à des passages à tabac réguliers par les gardiens de prison, ce qui lui a causé des blessures internes. Il est devenu très faible, montrant des signes d’attaque cardiaque et il est resté alité pendant longtemps. La prison a refusé de le relâcher. Au lieu de cela, ils ont affamé M. Li en prétendant qu’il « devait être puni pour avoir violé les règles de la prison en refusant de porter un uniforme de prisonnier. » [Note de l’éditeur : comme les pratiquants de Falun Gong n’ont violé aucune loi, ne sont pas criminels et ne devraient pas être emprisonnés, ceux qui sont détenus protestent parfois contre leur détention illégale en refusant de répondre à l’appel, de porter l’uniforme de prisonnier ou les badges, ou encore de se soumettre aux travaux forcés.]

En février 2009, quand le fils de M. Li lui a rendu visite, M. Li était si faible qu’il ne pouvait plus marcher seul. Quand il a été amené dans la salle des visites il avait beaucoup de difficulté à parler et à respirer. En avril 2009, ses proches ont découvert que M. Li ne pouvait plus les reconnaître et ont demandé qu’il soit libéré pour raisons médicales. Les autorités de la prison ont refusé. Les gardiens de la Septième division ont dit froidement à M. Li : « Nous te laisserons rentrer chez toi quand tu n’auras plus aucun espoir de survie. Une fois relâché, il ne faut pas que tu tiennes plus de sept ou huit jours. Tu n’as aucun autre moyen d’être relâché. »

Mi-mai 2009, M. Li a été transféré à l’hôpital de Daqing, il portait encore de lourdes chaînes alors qu’il n’avait même par d’énergie pour bouger de lui-même. Il est mort le 23 mai 2009, vers 20 h environ.

2. M. Zhu Hongbin était employé à l’usine No. 7 de production de pétrôle à l’administration pétrolière de Daqing. Il a été condamné arbitrairement à sept ans de prison. Pendant qu’il était détenu à la Prison de Daqing, M. Zhu a refusé d’arrêter de pratiquer le Falun Gong, il a refusé de porter l’uniforme de prisonnier et a donc été souvent torturé.

En septembre 2002, il a eu une inflammation pulmonaire suite aux coups reçus par les gardiens de prison. A l’hôpital, on lui a inséré un tube pour retirer le pus. Il est resté dans le coma pendant 24 jours.

Le 12 mai 2005, M. Zhu et d’autres pratiquants ont été déshabillés et obligés de porter l’uniforme de prison. Ils ont été attachés pendant une journée entière. Les policiers ne laissaient pas M. Zhu dormir, manger, ni aller aux toilettes et ensuite, ils ont prétexté qu’il était en grève de la faim [pour pouvoir le torturer par gavage forcé]. Ils ont inséré un tube dans sa bouche jusque dans son estomac pour le gaver de force. Un jour, un gardien de prison a injecté un bol de « poudre de lait » dilué dans les poumons de M. Zhu, causant l’infection d’un lobe entier, ce qui lui a causé ensuite une insuffisance cardiaque.

Le gardien de prison incitait souvent des détenus à battre M. Zhu. Quand des hauts responsables sont venus inspecter les lieux, M. Zhu a refusé de porter l’uniforme de prisonnier et des détenus l’ont attrapé par les cheveux pour lui cogner la tête contre le mur et contre le sol jusqu’à ce qu’il s’évanouisse. Les gardiens de prison ont aussi attaché M. Zhu au mur, bras et jambes écartelés. Quand il a été détaché après trois jours, ses bras étaient si enflés qu’ils étaient plus volumineux que ses jambes, et il n’a pas pu marcher normalement pendant plusieurs jours.

En mars 2007, Yang Youlong, gardien de prison de la Cinquième division, a incité des détenus à battre M. Zhu jusqu’à ce que son corps soit couvert de blessures.

Le 29 février 2008 après midi, quand Yang a vu M. Zhu faire les exercices du Falun Gong sur son lit, il a ordonné à des détenus de jeter M. Zhu au sol, le faisant saigner du nez et lui provoquant une douleur dans la poitrine et des difficultés pour marcher.

Quand sa peine a expiré en décembre 2008, les responsables de la prison ont refusé de le relâcher. Pour protester, M. Zhu a entamé une grève de la faim jusqu’à ce qu’il risque la mort. Après que sa famille l’ait ramené chez lui, ils ont découvert que ses deux poumons s’étaient atrophiés et n’avaient plus que la taille d’un œuf. Après s’être battu pendant six mois entre la vie et la mort, M. Zhu est décédé le 18 juin 2009.

3. M. Li Hongkui (59 ans) était ingénieur au bureau d’administration des Télécommunications et de la Poste à Harbin. Quand il y travaillait, M. Li a reçu de nombreuses récompenses du ministère des Postes et Télécommunications et ses secteurs provinciaux et municipaux.

En septembre 2005, M. Li a été condamné arbitrairement à sept ans de prison et détenu dans la Quatrième division de la Prison de Daqing où il a été battu sauvagement pour avoir refusé de porter l’uniforme de prisonnier.

Durant les cinq jours qui ont suivi le 27 février 2009, M. Li a été battu neuf fois par un gardien de prison avec une matraque électrique. Son corps était couvert de blessures et il ne pouvait plus se lever du lit.

En juillet 2009, Li Hongkui a de nouveau été battu deux fois par le gardien de prison avec une matraque électrique. Quand sa famille a appris combien il avait été battu, ils sont allés faire appel auprès des autorités gouvernementales concernées. Cependant, les responsables du bureau de Daqing pour la Justice ont essayé de couvrir les gardiens de prison, prétendant qu’ils n’avaient pas battu M. Li. Cheng Junchang, gardien de la Quatrième division a dit : « Si nous le battons à mort, c’est qu’il le mérite ! Il a juste de la chance que ce ne soit pas déjà fait ! Ça ne serait pas bon pour nous de le battre à mort parce qu’on devrait payer dix ou vingt mille yuans à sa famille et que ça les rendrait riches ! »

Les proches de M. Li Hongkui ont fait appel aux autorités gouvernementales concernées de nombreuses fois, mais la prison a maintenu que tant que M. Li refuserait de porter l’uniforme de prisonnier, il ne recevrait aucune visite. Bien qu’il n’y ait pas de réel espoir de justice, sa famille va continuer à se battre pour lui.

4. M. Sun Dianbin (40 ans), travaillait à l’équipe No. 2 de la mine Muleng à Jixi mais il a été licencié. Durant son incarcération à la Prison de Daqing, il a été soumis à différentes tortures, notamment il a été passé à tabac en étant insulté par les gardiens de prison et soumis à des châtiments corporels, il a été menotté et enchaîné, enchaîné au sol et enfermé dans une cellule minuscule. Quand sa mère est venue lui rendre visite le 21 mars 2009, elle a vu que son fils avait les mains qui tremblaient et lui a demandé pourquoi. M. Sun a répondu qu’il avait été privé de nourriture à la prison car il refusait de porter l’uniforme de prisonnier.

5. M. Zhai Zhibin (34 ans), travaillait à l’entreprise de développement et de construction administrée par l’administration du pétrôle de Daqing. En avril 2003, M. Zhai a été condamné arbitrairement à dix ans de prison. Dès le deuxième jour de détention à la Quatrième division de la Prison de Daqing, il a été privé de sommeil pendant deux semaines consécutives parce qu’il refusait d’arrêter de pratiquer le Falun Gong. Le jour, on le forçait à s’asseoir sur la barre en fer au bord du lit et à garder la même position, la nuit, on le forçait à rester debout. Des détenus étaient assignés pour le surveiller, le battre, lui donner des coups de pied, l’insulter et le menacer s’il ne se pliait pas aux ordres. M. Zhai a entamé une grève de la faim pour protester et a été violemment gavé de force en guise de représailles. Les gardiens de prison lui ont pincé le nez pour qu’il ne puisse pas respirer, ont utilisé des baguettes pour lui ouvrir la bouche de force et lui verser dans l’estomac une solution de « poudre de lait » saturée en sel. M. Zhai a failli suffoquer durant cette séance de torture.

Début 2004, comme M. Zhai refusait toujours de signer un formulaire, le gardien Cheng Junchang a ordonné à Su Chengtao et d’autres détenus de torturer M. Zhai avec une planche de bois, un bâton en bois, des aiguilles, et en lui donnant des coups de poing et de pied. Résultat, M. Zhai n’a pas pu se lever du lit pendant plus d’une semaine.

Mi 2005, Chu Zhongxin et Li Jinhao, instructeurs de la Section 7, ont essayé de demander à d’autres détenus de forcer M. Zhai à porter l’uniforme de prison. M. Zhai a entamé une grève de la faim pour protester. Cinq jours plus tard il a été transféré à l’hôpital où il a été gavé de force avec une bouillie de farine de maïs et de l’eau froide.

Mi octobre 2005, Li Jinhao a dit aux détenus qui devaient surveiller M. Zhai d’imprimer le mot « Prisonnier » sur tous les vêtements de M. Zhai.

Mi-octobre 2007, les responsables de la prison ont forcé M. Zhai et quatre autres pratiquants à porter un uniforme de prison et à se soumettre à des exercices militaires ; ils ont entamé une grève de la faim pour protester et ont été violemment gavés de force à 12 reprises.

Plus tard en 2007, Li Weilong, directeur du bureau politique de la prison, a brûlé la veste de M. Zhai et son pantalon pour le forcer à porter l’uniforme de prison. Il a battu M. Zhai avec une matraque de police, le blessant gravement à la tête, à l’épaule et dans le dos. Pendant une période de temps prolongée, chaque fois que Li était en service, il interdisait à M. Zhai d’aller à la cantine.

Début 2009, Chu Zhongxin, Li Jinhao et Liu Guoqiang ont battu M. Zhai et plusieurs autres pratiquants avec des coups de poings, de pied et des matraques de police. Ils ont interdit à M. Zhai d’aller à la cantine pendant une période de temps prolongée. Un membre de la famille d’un pratiquant a dénoncé Li Jinhao aux autorités provinciales pour son implication dans les passages à tabac et M. Zhai et un autre pratiquant de Falun Gong se sont portés témoins. En guise de représailles, Li a brûlé les nouveaux vêtements d’hiver de M. Zhai et lui a confisqué ses livres de Falun Dafa.

Début juillet 2009, M. Zhai a de nouveau été battu pour avoir refusé de porter l’uniforme de prison jusqu’à ce que son corps soit couvert de blessures. Sa tête saignait et ses yeux étaient injectés de sang.

6. M. Wang Shusen (44 ans), est l’ancien directeur adjoint du département de Technologie de la mine de charbon de Xing'an à Hegang, il est membre de la Conférence consultative politique du PCC de Hegang. En avril 2002, il a été arbitrairement condamné à 18 ans de prison et envoyé à la prison municipale No 3 de Harbin.

En juillet 2004, il a été transféré à la division 50 de la Prison de Daqing, où des détenus avaient pour mission de le surveiller jour et nuit. Il n’avait pas le droit de participer aux activités extérieures. Il n’avait pas le droit de pratiquer les exercices du Falun Gong, ni de lire les livres du Falun Gong. Il a été battu et injurié par les gardiens de prison à de nombreuses reprises.

En juillet 2009, des détenus ont battu M. Wang à la tête avec un bâton en bois, et il a perdu connaissance. Récemment M. Wang a souffert d’une dépression nerveuse suite aux passages à tabac, infligés par le détenu Rui Xing.

Le 14 août 2007, la prison a recouru à des policiers anti-émeute pour battre les pratiquants de Falun Dafa parce qu’ils refusaient de faire les exercices militaires. Ce jour là, l’épouse de M. Wang est venue lui rendre visite avec leur petit garçon, mais ils n’ont pas pu voir M. Wang parce qu’il refusait de porter l’uniforme de prisonnier. Comme l’épouse de M. Wang était venue de très loin, elle est restée trois jours et a tenté à plusieurs reprises, mais en vain, de voir son mari.

7. M. Zhang Xingye travaillait à l’usine No. 3 de pétrole à Daqing. En novembre 2002, il a été arbitrairement condamné à passer dix ans à la Prison de Daqing. Depuis, M. Zhang a été soumis à différentes tortures pour avoir refusé de porter l’uniforme de prisonnier et avoir refusé d’abandonner sa pratique du Falun Gong. Il a été privé de sommeil, violemment battu, déshabillé pendant plusieurs jours et insulté devant les autres.

Fin 2002, M. Zhang a été enfermé dans une cellule de petite taille, obligé de s’asseoir sur une chaise en fer et gavé de force. Pour lui ouvrir la bouche de force, on a utilisé un tournevis et un outil spécial pour lui garder la bouche ouverte au maximum. Ensuite un tube rigide épais comme un doigt a été inséré par le nez dans sa gorge, lui provoquant des saignements du nez et de la bouche. Après cette séance, M. Zhang ne pouvait plus fermer la bouche.

Le matin du 31 décembre 2008, le gardien Li Weinan a emmené les effets personnels d’un autre pratiquant et M. Zhang a demandé à Li de les rendre. Li a refusé et ordonné à trois criminels de fermer la porte et battre M. Zhang. Ils l’ont frappé avec un balai. Sa tête était couverte de bosses et de bleus et ses yeux étaient tout gonflés.

L’après midi du 14 juillet 2009, comme M. Zhang résistait fermement à la persécution, Li Weilong, le nouveau directeur adjoint de la prison et Li Weinan, gardien de la Sixième division, a ordonné à Li Huiwu et d’autres détenus de fouetter M. Zhang avec une branche d’arbre jusqu’à ce que son corps soit couvert de sang. Ils lui ont passé des menottes et des chaînes et l’ont laissé gisant sous le soleil brûlant. Il a failli perdre connaissance suite à cette séance de torture et d’avoir été privé de nourriture pendant sept jours.

En plus, la prison n’a pas autorisé la famille de M. Zhang à lui rendre visite. Son père, qui a plus de 70 ans est allé à la Prison de Daqing plusieurs fois mais n’a jamais pu voir son fils. M. Zhang n’a pas vu sa famille depuis plus de trois ans.

8. M. Dai Zhidong (48 ans) travaillait au centre de formation des employés de l’entreprise de pompes électriques administrée par le bureau de l’administration du pétrole de Daqing. En avril 2002, il a été condamné arbitrairement à sept ans de prison et envoyé à la Cinquième division de la Prison de Daqing. Les gardiens de prison Wang Yalong et Zhang Guosong ont ordonné à douze détenus de surveiller M. Dai, jour et nuit. Il était limité à deux heures de sommeil par nuit, de 2h à 4h.

En janvier 2003, Wang Yalong et Zhang Guosong ont demandé à des détenus de surveiller M. Dai pour l’empêcher de dormir pendant trois jours et trois nuits dans le but de le forcer à renoncer à pratiquer le Falun Gong. M. Dai a été soumis à des passages à tabac et des injures, on lui a versé de l’eau froide sur le corps, on l’a forcé à rester assis sur un petit tabouret jusqu’à ce qu’il soit pris de douleurs insoutenables et on l’a privé de sommeil.

Entre mars et mai 2007, le détenu Rui Xing a giflé M. Dai à de nombreuses reprises, lui causant des troubles auditifs pendant six mois. Son audition en a été sérieusement affectée. Les détenus Rui Xing et Yang You l’ont battu et lui ont donné des coups de pied jusqu’à ce qu’il ne puisse plus participer aux activités quotidiennes pendant plus de deux semaines. Yang Youlong, le gardien de prison de la Cinquième division n’a pas arrêté les détenus dans leurs violences.

En août 2007, M. Dai a été forcé à se livrer à des exercices militaires mais il a refusé de porter l’uniforme de prisonnier. Yang Youlong a incité Bi Yongchang et un autre détenu à pousser M. Dai au sol. Ils l’ont attrapé par les pieds pour le traîner au sol sur plus de 100 mètres jusqu’à ce que son pullover soit tout déchiré et que la peau de son dos soit toute écorchée.

9. M. Fu Wenchang, 46 ans, réside dans le district d’Acheng, à Harbin. Il a été condamné arbitrairement à neuf ans de prison et détenu à la division d’éducation de la Prison de Daqing. Le 9 octobre 2006, le gardien de prison Li Weinan et d’autres ont déchiré ses vêtements en morceaux parce qu’il refusait de porter l’uniforme de prisonnier.

Avant le nouvel an 2008, M. Fu a été enfermé dans une cellule minuscule et obligé de s’asseoir sur une chaise en fer pendant cinq jours.

En avril 2004, Li Weilong, chef du bureau politique de la Prison de Daqing a recouru à des policiers anti-émeute pour emmener les pratiquants à la cafétéria, les forcer à rester debout près de la porte en les empêchant de manger. Quand Chen Shu'an, directeur adjoint du Bureau de l’administration de la Prison de la province de Heilongjiang est venu inspecter la Prison de Daqing, Wang Yingjie a traîné M. Fu de son lit pour le jeter, tête la première, au sol devant Chen et une dizaine de chefs d’équipes de la Prison de Daqing. Vers midi le lendemain, Li Weilong a appelé M. Fu et un autre pratiquant, Zhang Zhi, à la salle disciplinaire, où ils les ont été dévêtus et soumis à divers sévices.

10. M. Li Hai, 47 ans, était enseignant à l’école No. 64 de Daqing. En novembre 2002, il a été condamné arbitrairement à douze ans de prison et envoyé à la Deuxième division de la Prison de Daqing. Deux semaines après avoir été emprisonné, les gardiens de prison Zhu Renshan, Zhu Wenwu et Liu Kai ont ordonné à quatre criminels de surveiller M. Li 24h sur 24. Il ne pouvait dormir que quelques heures par jour et on l’obligeait à rester assis sur le bord du lit ; parfois on le forçait même à rester debout pendant des périodes de temps prolongées, en guise de torture. Chaque jour on le forçait à écrire les « cinq déclarations » (semblables aux trois déclarations) pour lui faire abandonner sa pratique du Falun Gong.

Le 14 octobre 2004 vers minuit, les gardiens de prison Wang Yingjie, Fan Tiegang et plusieurs autres ont enfermé M. Li dans une cellule minuscule. Le lendemain entre 23h et 9h30, M. Li a été pendu en portant une chaîne de neuf maillons au cou avec un poids de 10 Kg environ. Il a été placé dans une cellule d’isolement pendant quinze jours et durant ce temps il a entamé une grève de la faim pour protester. Il a été gavé de force. Sa bouche et sa gorge étaient gonflées, et il pouvait à peine parler, suite au gavage forcé.

En avril 2006, M. Li a vu Wang Yingjie et Li Tie battre un autre pratiquant, M. Xia Yong, il s’est interposé pour les arrêter. Wang Yingjie, Li Tie, ainsi que Fan Lijun et Wang Jiwen, ont jeté M. Li au sol, l’ont menotté, lui ont donné des coups de pied et ont déchiré ses vêtements. M. Li a eu des cartilages broyés sur le côté gauche de la poitrine, et son corps était couvert de blessures.

En juillet 2009, M. Li a entamé une grève de la faim pour protester contre les privations de nourriture par les autorités de la prison et il a été violemment battu par des gardiens prison.

11. M. Yu Liangbin, 71 ans, était chercheur à l’institut des sciences agricoles de la branche Suihua de la province de Heilongjiang. Il est expert en riz dans la province du Heilongjiang et était membre du comité d’approbation des programmes de recherche scientifiques. En août 2007, il a été envoyé à la Sixième division de la Prison de Daqing.

En décembre 2008, il a été giflé deux fois par Li Weinan, gardien de la sixième division, qui a également utilisé une radio pour le frapper au visage et lui casser les dents. Suite à ces coups, il ne pouvait plus manger. Chaque fois que Li battait M. Yu, il hurlait : « Qui t’a permis de faire les exercices ? Je vais te faire ton affaire un des ces quatre quand j’aurai le temps ! »

Le 12 janvier 2009, alors qu’il était saoûl, Li Weinan a recommencé à torturer des pratiquants. Il a appelé M. Yu à la salle d’études pour tenter de le forcer à chanter les chansons du PCC et injurier le Falun Dafa et son fondateur. Il hurlait : « Mon père a 76 ans mais s’il pratiquait le Falun Gong, je le battrait à mort. T’as bien imprimé sur des posters, tout ce que j’avais fait aux [pratiquants de] Falun Gong, pour les coller du premier au quatrième étage de mon immeuble. J’arrêterai de te traiter comme ça quand tu auras enlevé tous les posters de l’immeuble. » Ensuite il a donné des coups de pied à M. Yu ainsi qu’aux deux détenus qui étaient en charge de surveiller M. Yu.

12. M. Zhang Kuiwu vient du canton de Tailai, dans la province du Heilongjiang. Début mai 2009, comme lui et un autre pratiquant, M. Liu Zhigao, refusaient de porter des uniformes de prisonniers et refusaient de porter l’inscription « prisonnier » sur leurs vêtements, M. Zhang a été battu et jeté au sol par un gardien de prison. Il l’a privé de nourriture et obligé à rester debout sous le soleil brûlant.

En juin 2009, Li Weilong a donné des coups de pied et de poing à M. Zhang jusqu’à ce qu’il tombe au sol et se torde de douleur.

13. M. Deng Qingshan, 55 ans, réside dans le canton de Fuyu, à Qiqiha'er, dans la province du Heilongjiang. Le 27 juin 2001, M. Deng a été condamné arbitrairement à huit ans de prison par la cour municipale de Zhaodong dans la région de Suihua.

En 2007, comme M. Deng refusait de coopérer avec la prison dans leur persécution du Falun Gong et refusait de porter l’uniforme de prisonnier, le gardien de prison a déchiré tous ses vêtements pour le brûler. Il ne lui restait qu’un uniforme de prison. M. Deng n’a pas voulu le porter et a utilisé un drap pour se couvrir pendant plusieurs jours.

Le 3 juin 2009, M. Deng a refusé d’obéir à l’ordre du gardien de prison qui voulait lui faire porter l’uniforme de prison, il a été battu jusqu’à ce qu’il tombe au sol. Il avait deux grosses bosses à la tête, et n’a pas pu respirer normalement pendant une semaine en raison de douleurs à la poitrine. Après ce passage à tabac, il a été envoyé dans une cellule d’isolement pendant 15 jours.

14. M. An Xing, 38 ans, habite au village Xinmin, dans le quartier Xinxing, à Shuangcheng, dans la province du Heilongjiang. En novembre 2001, il a été arbitrairement condamné à huit ans de prison par la cour municipale de Shuangcheng et envoyé à la Cinquième division de la Prison de Daqing.

Le 25 juillet 2009, comme M. An refusait de porter l’uniforme de prisonnier, le gardien de prison l’a frappé avec un bâton aux épaules, dans le dos, sur les hanches, les orteils et d’autres parties sensibles du corps pour lui verser ensuite de l’eau salée et sale sur tout le corps.

Les 11 et 12 juillet 2009, la prison a organisé une prétendue « formation de groupe » pour M. An, M. Liu Hongtu, M. Gong Hai'ou, M. Zhen Yulin, et M. Du Deping, les ont forcés à réciter 38 lignes des « règles de prison favorites » et chanter des chansons du Parti communiste, en les battant s’ils refusaient.

15. M. Ren Zhongde, habitant du district d’Acheng, à Harbin, a été condamné arbitrairement à cinq ans de prison. Le 15 juillet 2009 vers 10h, Cui Shijun, formateur de la Première division de la Prison de Daqing, Liu Yanjun, chef de section, et quatre détenus ont déshabillé des pratiquants dans la salle de discipline pour les gifler. M. Ren a crié : « Falun Dafa est bon ! » Ils ont essayé de forcer M. Ren à porter l’uniforme de prison avant d’aller à la cafétéria mais il a refusé.

Le 17 juillet 2009, le gardien de prison de la cinquième équipe a appelé M. Ren à la salle disciplinaire. Un autre pratiquant, M. Yang Chengshan a d’abord été appelé. Quand M. Ren a entendu que l’on frappait M. Yang dans la pièce, il a tenté de rentrer à deux reprises, mais elle était fermée de l’intérieur, et deux détenus l’ont attrapé pour l’empêcher de rentrer. M. Ren a crié : « Falun Dafa est bon ! » Liu Yanjun est sorti de la salle pour l’empêcher de crier et il a dit à plusieurs autres détenus de désabiller de force M. Ren pour le passer à tabac.

M. Yang a été battu pendant longtemps et gravement blessé. Il a été ensuite emmené par des détenus.

Durant les jours qui ont suivi, M. Ren a été obligé de porter l’uniforme de prison à plusieurs reprises et à chaque fois il l’a enlevé. Son pantalon et ses sous-vêtements ont été déchirés à plusieurs reprises. Cui Shijun et Liu Yanjun ont menacé M. Ren en disant : « On va t’attacher avec du tissu et demander à Dajun, le détenu le plus sale et le plus horrible d’en haut de mâcher de la nourriture avant de te la cracher dans la bouche. Voyons comment tu vas réagir. » Très vite le gardien de prison a amené Dajun en lui donnant ses recommandations. Dajun était réticent, donc le gardien de prison l’a menacé : « Si tu ne le fais pas, on va t’enlever des points et on ne va plus te réduire ta peine dans deux ans. » M. Ren a dit sérieusement : « Il vous semble peut-être laid, mais ça ne vous donne pas le droit de l’insulter. Vous vous croyez beaux, mais vos manières et vos pensées sont les plus sales. »

16. M. Qi Fengming habite dans le district de Nangang, à Harbin. Le 25 juillet 2009 après midi, Li Weilong a mené une équipe de gardiens de prison à la Première garde pour fouiller les cellules et frapper de nombreux détenus. Ils ont frappé M. Qi avec une matraque à cinq reprises. M. Yang Chengshan, M. Ren Zhongde et M. Qi ont été forcés à porter des uniformes de prisonniers. Deux ensembles de M. Qi, d’une valeur de plus de 2,000 yuans, ont été brûlés.

Les faits énoncés ici sont tout ce que nous avons pu collecter jusqu’à présent, ils ne sont que la pointe de l’iceberg des crimes de la Prison de Daqing contre les détenus qui pratiquent le Falun Gong. La Prison de Daqing a recouru à plusieurs dizaines de tortures pour persécuter nos proches. Leur cruauté est indiscible et c’est la honte de notre nation et de notre peuple.

II. Fondements de nos plaintes

D’après l’article 41 de la Constitution chinoise, les citoyens de la République populaire de Chine ont le droit de critiquer et faire des suggestions à tout organisme d’État et personnel, pour faire appel, se plaindre, ou rapporter des manquements illégaux de tout organisme d’État ou personnel.

Nous avons rapporté légalement nos plaintes à des organismes gouvernementaux de différents niveaux sur le comportement criminel de la Prison de Daqing et son implication dans la persécution des pratiquants de Falun Gong. Leur comportement, même s’il avait été dirigé contre des criminels, est illégal, il viole les articles 246, 247, et 248 du droit pénal de la République populaire de Chine.

Ces actes ont été commis contre des innocents, qui n’avaient rien à faire en prison, ceci est un facteur aggravant.

Le droit pénal de la République populaire de Chine donne la définition suivante du crime d’extraire des aveux sous la torture et du crime de maltraiter un suspect en détention, tous deux étant listés en tant que crimes d’extorquer un aveu sous la torture selon la loi internationale.

« Agissement par tout fonctionnaire intentionnellement infligé sur un coupable présumé dans le but d’obtenir un aveu au moyen de châtiment corporel ou mesure équivalente à des châtiments corporels, incluant attacher, soulever du sol, battre cruellement, ou recourir à différents outils de torture pour ingliger une souffrance à un coupable présumé, et action d’utiliser d’autres moyens de torture sur un coupable présumé. »

« L’acte grave d’un employé garant de la loi qui viole la loi de la prison et les règlements, la conduite de châtiment corporel et les mauvais traitements infligés à des condamnés ou d’autres coupables présumés détenus ou maintenus en détention, notamment battre, insulter, affamer, exposer au froid, enfermer de manière arbitraire, soumettre à des travaux forcés, humilier ou recourir injustement à des moyens de torture. »

D’après l’article 5 de la Déclaration universelle des droits de l’homme et l’article 7 de la Convention internationale sur les droits civiques et politiques, « Personne ne sera soumis à la torture ou à des châtiments cruels, inhumains et dégradants. »

A l’article 1 de la Convention contre la torture des Nations Unies et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants il est dit que : « Aux fins de la présente Convention, le terme ‘torture’ désigne tout acte par lequel une douleur ou des souffrances aiguës, physiques ou mentales, sont intentionnellement infligées à une personne aux fins notamment d’obtenir d’elle ou d’une tierce personne des renseignements ou des aveux, de la punir d’un acte qu’elle ou une tierce personne a commis ou est soupçonnée d’avoir commis, de l’intimider ou de faire pression sur elle ou d’intimider ou de faire pression sur une tierce personne, ou pour tout autre motif fondé sur une forme de discrimination quelle qu’elle soit, lorsqu’une telle douleur ou de telles souffrances sont infligées par un agent de la fonction publique ou tout autre personne agissant à titre officiel ou à son instigation ou avec son consentement exprès ou tacite. »

A l’article 2 de la Convention des Nations Unies de 1948 pour la prévention et la répression du crime de génocide (CPPCG) « Le génocide s'entend de l'un quelconque des actes ci-après commis dans l'intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel :
a) Meurtre de membres du groupe ;
b) Atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe ;
c) Soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle ;
d) Mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe ;
e) Transfert forcé d'enfants du groupe à un autre groupe.  »

A l’aune des lois à la fois internationales et chinoises, le Parti communiste chinois (PCC) est en effet une organisation criminelle qui a commis des actes de torture et une politique de génocide. Ces articles sont la véritable manifestation de la nature de l’organisation criminelle du PCC. Durant les dix dernières années, au moins neuf pratiquants de Falun Gong ont été torturés à mort dans la Prison de Daqing. Il s’agit de M. Yu Yongquan, M. Wang Hongde, M. Xu Jishan, M. Yuan Qingjiang, M. Zhu Hongbing, M. Li Min, M. Ni Wenkui, M. Zhou Shuhai, et M. Zhao Qingshan. Nous ne voulons pas que d’autres de nos proches soient victimes de tortures et de meurtres en prison. Le PCC a mobilisé tout son appareil d’État pour lancer une vaste campagne de répression contre des citoyens innocents qui cherchent juste à être des personnes de bien mais qui sont étiquetées par le PCC comme ennemis d’État. Nous pensons que le problème ne vient pas seulement du personnel d’application de la loi, qui est « éduqué » par le PCC, qui abuse de son pouvoir et nuit intentionnellement aux autres. C’est le meutre d’un groupe de pratiquants, généralisé, systématique, prémédité et voulu par le PCC.

Nos proches ont souffert de torture à la Prison de Daqing et leur vie est en danger. Nous sommes constamment inquiets pour eux, ce qui nous plonge dans l’angoisse. Depuis plus de six mois, en 2009, nous avons fait appel par les canaux appropriés pour attirer l’attention sur le fait que la Prison de Daqing prive nos proches de nourriture et de visites et les soumet à de violents passages à tabac et autres tortures.

Récemment, nous avons fait appel à la section de l’administration de la Prison, au bureau de l’inspection des prisons, au procurateur et au département de la justice de la ville de Daqing, au bureau de la Justice de la province du Heilongjiang, au ministère de la Justice de Pékin, au congrès national du peuple, et autres entités gouvernementales. L’inaction unanime de ces organes d’État ou de ces autorités judiciaires nous fait perdre tout espoir. Par manque de canaux disponibles pour porter plainte et par absence de réponse à nos appels à l’aide en Chine, nous n’avons d’autre choix que de porter plainte sur la conduite criminelle de la Prison de Daqing auprès de la Commission des droits de l’homme des Nations Unies. Nous faisons appel à la communauté internationale pour nous aider à enquêter sur ces faits de persécution et défendre la loi et les droits des citoyens d’un Etat signataire.

La Chine a été élue membre de la Commission des droits de l’homme des Nations Unies en 1981 et en est restée membre depuis. Depuis 1980, la Chine a signé, approuvé et s’est jointe à plusieurs Conventions sur les droits de l’homme. Et pourtant le régime chinois a piétiné toutes les lois et règlementations internationales, ignoré la justice dans le reste du monde, tué aveuglément des innocents et plongé toute la nation dans une misère extrême. Ses actions vont contre les obligations internationales d’un État signataire et contre les lois qu’il est censé respecter. En particulier il a ignoré que le Falun Gong s’est répandu dans plus de 114 pays et régions du monde, qu’en dix ans de non violence face à la persécution, les pratiquants de Falun Gong ont apporté Authenticité-Bienveillance-Tolérance dans le cœur de millions de personnes et gagné la compréhension et le soutien de gens du monde entier. Au lieu de cela, le PCC a continué à mener ses actes barbares qui provoquent l’indignation des hommes et des dieux. Ses crimes qui ont violé à la fois, les lois internationales et nationales sont trop nombreux à énumérer. Il faut les arrêter.

III. Nos appels et nos demandes

1. Une enquête complète sur les crimes de diffamation, d’incitation à la haine, crimes contre l’humanité, génocide et torture du régime de Jiang Zemin durant les dix années de persécution contre le Falun Gong.

2. Une enquête complète sur la torture des pratiquants de Falun Gong détenus, commis par les responsables de la Prison de Daqing.

3. Appeler à la libération immédiate de tous les pratiquants de Falun Gong détenus la Prison de Daqing.

4. Une enquête selon la loi des responsabilités criminelles du gouvernement et des fonctionnaires garants de la loi qui abusent de leur pouvoir.

5. Une compensation pour la détresse psychologique et les pertes économiques des victimes de cette détention illégale et de leurs familles.

En tant que citoyens de la Chine, nous comprenons clairement que la politique de Jiang Zemin et de son régime de terreur contre les pratiquants du Falun Gong, visant à « les diffamer, les ruiner financièrement, et les détruire physiquement, » est une destruction de l’humanité et de la moralité. Durant les dix dernières années, nos familles ont subi les mêmes persécutions que les pratiquants du Falun Gong simplement par la politique du PCC de « culpabilité par association ». Aujourd’hui nous pouvons dire q’il est temps, et les Neuf commentaires sur le Parti communiste nous ont permis de voir à travers les mensonges fabriqués par le régime du PCC. C’est Authenticité-bienveillance-tolérance qui nous a permis graduellement de réaliser que ces principes universels sont le seul espoir pour la Chine et toute l’humanité, parce que c’est seulement en Chine, sous ce systme totalitaire qui est pourri jusqu’à la moëlle, que l’on peut être témoin de la nature perverse du PCC.

Actuellement, la persécution par le régime communiste chinois contre le Falun Gong a attiré l’attention de la communauté internationale. Nous nous rassemblons aujourd’hui, avec une mission qui nous est conférée par l’histoire, et nous nous unissons pour saisir l’opportunité que nous confère le Ciel de choisir une nouvelle vie.

Le temps est crucial pour sauver des vies. Nous espérons que des organismes internationaux pourront venir d’urgence dans la province du Heilongjiang. Quand vous serez ici, nous vous dirons, en face à face et en détails, les violations catastrophiques sans précédents des droits de l’homme que nous et nos proches avons endurées.

Merci beaucoup.

Que Dieu protège toutes les personnes de bien et les préserve du mal.

Plaignants :

Membres de la famille de pratiquants du Falun Gong à Harbin, la région de Jiamusi, de la ville de Qiqihar, et de la ville de Jixi dans la province du Heilongjiang qui sont ou ont été détenus à la Prison de Daqing.

Nous espérons qu’une copie de ce document parviendra aux :

Groupe de travail contre la torture des Nations Unies

Rapporteurs spéciaux sur la torture, la liberté d’opinion et d’expression, et la protection des droits de l’homme et le groupe de travail sur la détention arbitraire et les exécutions sommaires

Comité des Nations Unies contre la torture

Coalition pour enquêter sur la persécution du Falun Gong en Chine (CIPFG)
M. Clive Ansley, directeur de la CIPFG en Amérique du Nord, avocat et sinologue ; la Baronne Caroline Cox, directeur de CIPFG en Europe, sénatrice du Royaume Uni, M. Lai Ching-te, directeur de CIPFG Asie, membre du conseil législatif de Taiwan, M. Andrew Bartlett, directeur de la CIPFG Australie, membre du parlement fédéral

Organisation mondiale pour enquêter sur la persécution du Falun Gong (WOIPFG)

Organismes et responsables gouvernementaux concernés :

Hu Kangsheng, membre du comité permanent du Congrès National du Peuple, membre directeur du comité législatif du Congrès National du Peuple : 23 Xijiaominxiang, Pékin, Chine. Zip code 100805. 86-10-63093389 (bureau)

Wu Aiying, ministre de la Justice: 10 boulevard Chaoyangmeng., district de Chaoyang, Pékin, Chine. Zip code 100020. 86-10-65205114 (bureau)

Meng Jianzhu, ministre de la Sécurité publique : 14 Est Changanjie, Pékin, Chine. Zip Code 100741

Xiao Yang, président de la cour suprême du peuple : 27 Dongjiaominxiang, district de Dongcheng, Pékin, Chine. Zip Code 100745. 86-10-85256114 (réception)

Ji Bingxuan, secrétaire du comité du PCC de la province de Heilongjiang

Huang Jiansheng, secrétaire du comité de la sécurité politique du PCC dans la province de Heilongjiang

Sun Yongbo, directeur du bureau de la sécurité publique de la province de Heilongjiang : 202 route Zhongshan, district de Nangang, à Harbin, province de Heilongjiang. Zip Code 150001. 86-451-82696123 (bureau) webmaster@hlj.gov.cn (Email)

Liu Yichang, directeur du bureau de la Justice, province de Heilongjiang Province : 433 Hongqi Dajie, Nangang District, Harbin City, Heilongjiang Province. Zip code 150090. 86-451-82297064 (Office). sft@hljsf.gov.cn (Email)

Nan Ying, président de la cour suprême du peuple de la province de Heilongjiang.


Zhang Shuyuan, président exécutif de la cour suprême du peuple de la province de Heilongjiang : 27 Songshan Road, Nangang District, Harbin City, Heilongjiang Province. Zip code 150000. 86-451-82392821 (Office)

Jiang Wei, procureur général du procureur suprême du peuple de la province de Heilongjiang : 85 Changjiang Road, Nangang District, Harbin City, Heilongjiang Province. Zip code 150000

Li Yanzhi, secrétaire du bureau des lettres et appels des commissions de l’inspection de la discipline de la province de Heilongjiang ; Pang Yihua, Yang Delu, Cao Xiaofeng, Guo Li, secrétaires adjoints du bureau des lettres et appels des commissions de l’inspection de la discipline de la province de Heilongjiang : 294 Huayuan Street, Nangang District, Harbin City, Heilongjiang Province. Zip code 150001. 86-451-12388 (serveur vocal)

Wang Xuejun, directeur du bureau des lettres et appels de la province de Heilongjiang 


Wang Shiqi, Xu Jie, Wang Yaodong, Zhang Pengfa, Zhang Enxi, Xu Lingyi, directeur adjoints du bureau des lettres et appels de la province de Heilongjiang : 161 Huayuan Street, Nangang District, Harbin City, Heilongjiang Province. Zip code 150001. 86-451-12345 (serveur vocal) http://www.hljxf.gov.cn/ (site web)

Qian Yunlu, président du Congrès du peuple de la province de Heilongjiang 


Liu Haisheng, vice président du Congrès du peuple de la province de Heilongjiang

Département de la Justice de Daqing ; directeur Zheng : 86-459-6181608 ; directeur adjoint Yu : 86-459-6364506; directeur adjoint Huang : 86-459-4689677

Prison de Daqing, Ranghulu District, Daqing City. Zip code 163159


Wang Yongxiang, directeur de la Prison de Daqing : 86-459-5057999 (bureau), 86-459-5105087 (domicile), 86-13199086888 (portable)


Chen Qingfa, commissaire politique de la Prison de Daqing : 86-459-5058588 (bureau), 86-459-4686358 (domicile), 86-13329491288 (portable)


Zhang Yajun, directeur adjoint de la Prison de Daqing : 86-459-5059122 (bureau), 86-459-6388889 (domicile), 86-13359825633 (portable) 


Wang Jiaren, directeur adjoint de la Prison de Daqing : 86-459-5050616 (bureau), 86-459-4687616 (domicile), 86-13303697969 (portable)


Tan Ronglai, directeur adjoint de la Prison de Daqing : 86-459-5050618 (bureau), 86-459-6133365 (domicile), 86-13304694188 (portable)


Wang Yingjie, directeur adjoint de la Prison de Daqing : 86-459-5058999 (bureau), 86-459-6363870 (domicile), 86-13836816666 (portable)


Cui Changhua, directeur adjoint de la Prison de Daqing : 86-459-5059808 (bureau)


Li Weilong, directeur adjoint de la Prison de Daqing : 86-13936903441 (portable)

Ecrit le 4 août 2009

Traduit de l’anglais en France le 26 août 2009