De la septième conférence de partage d'expériences par Internet pour les pratiquants de Chine

(Minghui.org)

J'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1998. Autrefois j'étais d'humeur massacrante, je prenais soin de ne subir aucune perte et je ne pouvais pas tolérer les faiblesses des autres. En conséquence, j'avais souvent des conflits avec les autres. À certains moments j'étais très troublée par mon mauvais caractère. J'ai entendu que les pratiquants de Falun Gong ne s'emportaient jamais et j'ai décidé de cultiver, espérant que ça m'aiderait à contrôler mon caractère. Le Maître bienveillant a constamment veillé sur moi comme j'avançais sur mon chemin de cultivation. Je découvre que plus je me cultive, plus large devient le chemin.


J'ai une pensée simple et je ne me suis jamais éveillée à des principes profonds. Je suis simplement les enseignements du Maître. Le Maître a dit : « Utiliser la raison pour prouver la Loi, utiliser la sagesse pour clarifier la vérité, utiliser la compassion pour que la Loi soit immensément répandue et pour apporter le salut aux gens de ce monde,... » (« Rationalité » tiré de « Points essentiels pour un avancement diligent (II) »)


Ainsi je traitais la cultivation de la compassion et faire les trois choses comme des choses très importantes à faire. Le Maître a dit : « Pour un pratiquant, regarder à l'intérieur est un trésor de la Loi.  » (Enseignement de la Loi à la Conférence internationale de Loi de Washington DC 2009) Ainsi, je regarde les vertus des autres. Quand mon cœur est ému et que je me sens mal à l'aise au sujet de quelque chose, je réfléchis sur moi-même et je vois quel attachement a fait que mon cœur soit ému. Chaque fois que je regarde à l'intérieur de moi, je découvre que l'environnement autour de moi s'améliore.


En regardant à l'intérieur chez moi, mon chemin de cultivation s'élargit


Au cours des deux premières années de persécution, je suis allée à Pékin deux fois pour faire appel pour Dafa et j'ai été détenue à la station locale de police. À mon retour à la maison mon mari avait peur que je sois de nouveau persécutée, alors il me gardait étroitement. Quelques fois nous avons eu des disputes et plus il s'obstinait, plus il se fâchait. Je suis alors restée tranquille pour ne plus que ça finisse en dispute. J'ai découvert un attachement profond à la compétitivité. Quand j'ai rencontré des situations similaires de nouveau, je suis restée calme. Par conséquent, notre situation s'est améliorée. Quand je clarifiais la vérité à des étrangers en face de lui, il n'interférait pas et il fredonnait même parfois quelques mélodies composées par des disciples de Dafa.


Ma belle mère et moi étions toute deux pratiquantes. Elle a été persécutée dans un camp de travaux forcés et lors de sa libération, elle ne pouvait renoncer à un fort attachement à la peur. À la fin de 2007, elle est décédée. Elle a été malade pendant quatre ans et a subi une opération à la poitrine. Au cours des années où elle était malade, j'ai pris soin d'elle, même mieux que ses deux filles. Je lui faisais prendre un bain et je vidais son bassin sans une plainte. Habituellement, je lisais la Loi avec elle. Quand elle se sentait mieux, je l'accompagnais pour faire les exercices et je lui tenais le bras pendant que je donnais des brochures de Dafa dans le voisinage.


À la mort de ma belle-mère, mon beau père a insisté pour épouser une très jeune femme et il lui a acheté une maison. Il lui a donné toute sa pension, qui totalisait plusieurs milliers de yuan. Au cours de cette période, mon esprit était dans le tumulte. Mon attitude envers mon beau-père est passée instantanément du respect au ressentiment. J'ai passé plus de temps à étudier la Loi et j'ai déterré mes attachements. J'étais attachée au gain. Il avait donné tout son argent à sa nouvelle femme et il ne restait plus rien pour moi et mon mari. J'étais jalouse parce que mon beau père ne faisait plus hériter mon fils. J'étais gênée du fait qu'il avait épousé une jeune femme. Bien que mon beau-père avait une bonne impression de Dafa, il n'était pas pratiquant. J'ai ensuite réalisé que je ne devrait pas attendre de lui qu'il suive les critères moraux d'un disciple de Dafa. Je devais sympathiser avec lui. Ainsi durant la saison des fêtes, j'allais lui rendre visite, j'achetais des vêtements pour lui et sa femme, et je lui ai même payé des vacances. J'ai exprimé mon inquiétude pour sa santé et il était très touché, il a ensuite pris l'initiative de renoncer à son adhésion au Parti communiste.


En regardant à l'intérieur au travail, tout se règle très bien


Les pratiquants du Falun Gong étaient activement persécutés là où je travaillais. Plusieurs employés avaient lu la propagande diffusée par le Parti communiste et ils avaient des degrés divers d'incompréhension au sujet du Falun Gong. Par nos efforts constant pour clarifier la vérité au cours des dernières années, la plupart des employés là bas savent que Dafa est bon et ils ont quitté le Parti communiste.


Initialement, je ressentais que mon comportement devrait refléter l'image d'un disciple de Dafa, alors je travaillais fort, faisant des travaux salissants et fatigants. Chaque fois que je terminais mon travail, j'espérais toujours que mes supérieurs verraient à quel point j'étais diligente. Pourtant, ils n'ont vu qu'à quelques occasions ce que j'avais fait, alors je suis devenue très contrariée.


Une fois, les membres de la famille d'une patiente récemment admise ont crié sans raison après moi. J'étais très fâchée et je l'ai mise dans une chambre bondée. Ce soir là je suis allée à une étude de groupe et par le partage j'ai découvert que je voulais chercher la vengeance pour le traitement injuste dont j'avais souffert durant la journée.


En 2007, il y a eu une période où les médecins prescrivaient de façon irresponsable des médicaments juste pour obtenir plus de bénéfices. Mon cœur était ému et je les regardais de haut. Ils étaient des gens que nous devrions sauver en tant que disciple de Dafa. Comment pouvais-je les regarder de haut ? À cause de mes pensées hostiles à leur sujet, j'étais en train de les éloigner du salut. J'ai compris par la Loi que chaque fois que les disciples de Dafa ont des conflits avec des non pratiquants, les disciples de Dafa sont définitivement en faute. J'ai rectifié mon attitude et j'ai tout doucement bien fait mon travail. J'ai considéré tout le monde avec un cœur de compassion. Mes collègues ont vu cela et ont compris que Dafa est bon. Presque tout le monde a démissionné du Parti communiste.


Début 2010, j'ai été transférée au département le plus exigeant. J'étais réellement mal à l'aise avec ce poste comme j'avais peur de la souffrance. Néanmoins j'ai eu une pensée droite : je ne marcherais que sur le chemin arrangé par le Maître et clarifierais la vérité aux patients avec lesquels je viendrai en contact. Durant mon travail en soiré, quand il y avait des patients, je leur clarifiais la vérité. Quand il n'y avait pas de patients, j'étudiais la Loi, je faisais les exercices et j'envoyais la pensée droite. Mes collègues qui travaillaient dans la même équipe m'enviaient. Ils ont commenté « Regardez ceux qui pratiquent Dafa. Ils sont protégés par leur Maître. Elle est la personne la plus détendue sur le poste de nuit. » Maintenant, quand une de leur connaissance vient pour chercher des traitements médicaux, mes collègues approchent ceux d'entre nous qui sont pratiquants et nous disent de leur clarifier la vérité au sujet de Dafa.


L'environnement sur mon lieu de travail est bon suite à des efforts concertés de plusieurs pratiquants. Je me suis aussi bien coordonnée avec des compagnons de pratique sur mon lieu de travail. Si quelqu'un clarifie la vérité à un patient, un autre pratiquant va habituellement envoyer la pensée droite ou va venir en renfort pour persuader le patient de démissionner du Parti communiste chinois. Finalement, le patient renonce habituellement à son adhésion au Parti.


Comme je travaille de nuit, j'ai plus de temps durant la journée. Ainsi, je vais souvent dans les prisons et les camps de travail des environs pour envoyer la pensée droite. Quelque fois, je me sentais mal à l'aise à faire cela seule pendant une longue période et j'espérais que d'autres pratiquants pourraient se joindre à moi. J'ai pensé aux mots du Maître :


« Tous les disciples de Dafa participant aux sit-in devant les ambassades et les consulats de Chine sont vraiment admirables, vous avez beaucoup enduré. » (Commentaire à l'article « Quelques opinions venant des discussions entre les élèves participant aux sit-in devant les ambassades et les consulats de Chine »)


Je me suis motivée à l'aide de la pensée droite. Je suis remarquable. À part ça, nous devrions nous cultiver nous-même dans la cultivation. Pourquoi devrais-je regarder les autres ? Quand j'avais vraiment froid en hiver, je devenais parfois paresseuse et je n'allais pas aux prisons pour envoyer la pensée droite. Je me suis dit « Il fait trop froid. Si j'avais une voiture et que je pouvais conduire, je pourrais emmener avec moi quelques pratiquants âgés et nous pourrions nous asseoir dans la voiture et envoyer la pensée droite. » J'avais ce souhait et le Maître m'a aidée. J'ai vite appris comment conduire et j'ai acheté une voiture. Tout ceci a été arrangé par le Maître.


Voilà quelques unes de mes compréhensions et de mes expériences sur comment j'ai regardé à l'intérieur. Ayez la bonté de me montrer ce qui ne serait pas approprié.


Traduit de l'anglais au Canada