(Minghui.org)

M. Li Jingyi de la ville de Dalian a été illégalement condamné aux travaux forcés en 2000 après qu'il soit allé à Pékin pour faire appel pour le droit de pratiquer le Falun Gong. M. Li a été emmené au camp de travaux forcés de Dalian. Le 14 août 2003, il a été arrêté par des fonctionnaires de la division de Zhongshan du Bureau de la sécurité publique de Dalian et persécuté au camp de travaux forcés de Masanjia. Au moment de sa libération, il était émacié et sur le point de mourir. Il a été de nouveau arrêté le 12 septembre 2007. La communauté du voisinage de Qingni à Shanghai dans la région de Zhongshan a aidé la division de Zhongshan à l'arrêter, mais leur tentative de le renvoyer au camp de travaux forcés de Masanjia a échoué.

Plus de 60 pratiquants, dont M. Li, ont été transférés au camp de travail de Masanjia dans la ville de Shenyang en octobre 2004. La santé de Li Jingyi s'est gravement détériorée à cause de la persécution. Il était incapable de boire ou de manger et a été emmené à l'hôpital n°1 de Shenyang pour un examen. Le médecin a indiqué qu'il était dans un état critique.

M. Li pouvait difficilement respirer et était à l'article de la mort en juillet 2005, quand les gardiens du camp de travaux forcés de Masanjia l'ont placé dans un sac en plastique pour l'ail et l'ont emmené vers la porte du camp de travail. Un chef d'équipe du camp de travail, un policier en fonction et un chauffeur l'ont ramené dans la ville de Dalian. Cependant, aucun des trois postes de police de la ville de Dalian (le poste de police Qingniwanqiao, le poste de police de Tianjinjie et le poste de police de Guilin ) n'a voulu le prendre. Finalement, les trois gardiens du camp de travail ont déposé M. Li dans la ville de Dalian et ont immédiatement filé vers Shenyang.

À la fin de décembre 2005, il a été rapporté aux fonctionnaires de la police à Baoye par des gens qui ne comprenaient pas le Falun Gong. M. Li avait clarifié la vérité en face de l'édifice du journal quotidien de Dalian. Le poste de police de Tianjinjie a envoyé les officiers Wang Shixiang et Wang qui l'ont emmené dans une subdivision du bureau de la sécurité publique de Dalian. Les fonctionnaires de la subdivision ont créé un « dossier » d'interrogatoire de leurs questions. Les policiers ont emmené M. Li au centre de détention de Yaojia sans une signature sur les dossiers.

Après que le directeur du centre de détention a lu les résultats des examens physiques de M. Li, il a informé les policiers : « Nous ne pouvons pas l'accepter. Prenez-le et partez. » Cependant, les deux officiers ont insisté pour laisser M. Li au centre de détention. Le directeur s'est fâché et a dit : « Alors les gars, c'est vous qui serez tenus pour responsables pour cet homme si quelque chose devait lui arriver ? » Il a escorté les officiers aux barrières du centre de détention. En route vers la barrière, le directeur a demandé à M. Li, qui était estropié et qui ne pouvait même pas se tenir droit : « Pourquoi avez-vous quitté votre maison par un si mauvais temps ? » Li Jingyi a dit au directeur avec sincérité : « Pour sauver les gens (du danger) ! Pour sauver les gens ! » Quand ils sont arrivé à la porte, les deux officiers ne voulaient toujours pas partir. Ils ont appelé leur superviseur et ont demandé la permission de ramener M. Li au camp de travail le jour suivant. Le directeur leur a dit clairement : « N'y pensez même pas. Nous n'allons pas le prendre demain non plus, même si vous le renvoyez encore ! » Les deux officiers étaient très désappointés et ont dû reconduire M. Li au poste de police local. Ils ne l'ont pas relâchés avant d'avoir vérifié son mauvais état de santé.

Le 12 septembre 2007, M. Li est allé au bureau de services communautaires du voisinage pour des affaires personnelles. Quoiqu'il en soit, il a été arrêté de nouveau par des policiers et illégalement détenu au poste de police de Tianjinjie. Le troisième jour, il a été emmené au camp de travaux forcés de la ville de Shenyang. Un examen physique au camp de travail a révélé qu'il était en très mauvais état de santé, alors les fonctionnaires l'ont reconduit chez lui.

Sur le chemin du retour, il a demandé à maintes reprises au directeur du poste de police local, qui était fâché et fronçait des sourcils tout le temps : «Combien de pratiquants de Falun Gong avez-vous envoyé au camp de travail ? » Le directeur qui travaillait au poste de police depuis environ un an a répondu : « Seulement vous ! » Avec sincérité et bonté, M. Li a dit au directeur : « C'est très bien. Je suis le premier que vous ayez arrêté et je serai également le dernier ! Ce genre de chose ne doit absolument pas arriver une seconde fois, parce que ce n'est bon ni pour vous ni pour votre famille. » Il a aussi dit aux autres policiers dans la voiture : « C'est une chance que vous n'ayez pas pu m'amener au camp de travail aujourd'hui. Si j'avais été laissé là, même le ciel ne vous aurait pas pardonné. Falun Dafa enseigne aux gens à être bon et à élever leur critères moraux. Cela apporte plusieurs bénéfices et ne fait rien de mal. Je vous en prie, souvenez-vous de ces mots dans votre coeur : « Falun Dafa est bon » et « Authenticité-Bienveillance-Patience est bon » Ils vont vous aider quand vous êtes lors de difficultés et face aux dangers. Persécuter des pratiquants de Dafa va vous attirer des rétributions. Je ne veux rien voir de mauvais vous arriver. »

Écrit le 25 mars

Traduit de l'anglais au Canada