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Rappel du « 25 avril »

1 mai 2010 |   Écrit par un pratiquant de Falun Gong de Pékin

(Minghui.org)

Note de l'éditeur : Pour commémorer le 11e anniversaire de l'Appel du 25 avril, Clearwisdom/Clartés et sagesse présente ceci comme faisant partie d'une série d'articles déjà publiés ces dernières années. L'appel du 25 avril a été remarquable non seulement par sa taille, mais aussi parce qu'il a été remarquablement pacifique et ordonné. Quelques 10.000 pratiquants se sont retrouvés dans le centre de Pékin ce jour-là, manifestant pacifiquement pour leurs droits civiques. Cependant, la machine de propagande du PCC, dans sa quête pour écraser le Falun Gong à la demande du Président du Parti d'alors, Jiang Zemin, a déformé les faits pour servir ses propres buts. À ce jour, la propagande du PCC accuse le Falun Gong « d'avoir fait le siège devant l'enceinte du gouvernement central de Zhongnanhai », le 25 avril 1999, en alléguant faussement que les 10.000 personnes réunies constituaient une menace de violence à la nation et ses dirigeants. Rien ne pouvait être plus loin de la vérité, naturellement, tout comme cette série d'articles le documente sous différents aspects.

« Il y a neuf ans, le 25 avril 1999, afin d'en appeler à la justice pour le Falun Gong et ses pratiquants et pour demander un milieu de cultivation ouvert, environ 10.000 pratiquants de Falun Gong de bonne foi, sont allés pacifiquement rapporter et clarifier les faits au gouvernement, et demander au gouvernement de cesser le traitement inéquitable envers les pratiquants par ceux qui avaient des arrière-pensées. Cela a mené à l'incident du « 25 avril » »

J'ai été un participant et un témoin de l'incident du « 25 avril » . Bien que de nombreux pratiquants aient déjà parlé de cet incident objectivement et honnêtement, je voudrais encore partager ma propre expérience et dire ce que j'ai vu et entendu à l'époque et l'afficher sur Clearwisdom.net/Clartés et sagesse.

La cause de l'incident du « 25 avril »

Le 24 avril 1999, des nouvelles sûres de Tianjin ont dit que le Bureau de sécurité publique dans la ville de Tianjin avait illégalement arrêté de nombreux pratiquants de Falun Gong sous la direction des autorités supérieures. Auparavant, He Zuoxiu avait publié un article intitulé : « Je ne suis pas d'accord pour que les jeunes pratiquent le Qigong » dans le magazine Sciences et technologies pour la jeunesse à Tianjin. L'article utilisait de vils et ignobles moyens pour attaquer sans vergogne le Falun Gong avec des histoires fabriquées, des calomnies et de fausses accusations pour diffamer le Falun Gong et son fondateur. Le magazine est une publication à l'échelle nationale pour les élèves du primaire et du secondaire. En raison de la souscription coercitive imposée par les administrations à divers niveaux, le magazine a une large distribution. L'article de He Zuoxiu était très trompeur et il a eu un impact très défavorable sur le grand nombre de lecteurs qui ne connaissaient pas les faits, et il était particulièrement toxique pour l'esprit des jeunes. En même temps, il avait apporté des effets très négatifs pour le Falun Gong. Voyant la situation défavorable, de nombreux pratiquants sont devenus très inquiets.

Je tiens à souligner que l'article de He Zuoxiu avait un but et une profonde historique politique. Il est connu pour être un académicien de l'Académie chinoise des sciences, et est engagé dans la recherche scientifique. Toutefois, son niveau scolaire est très inférieur. Auparavant, il s'engageait dans les affaires politiques de l'Institut chinois de recherche énergétique (actuellement connu sous le nom d'Institut chinois de recherche d'énergie nucléaire), et il est le beau-frère de Luo Gan, alors ministre de la Sécurité publique du régime communiste. Luo Gan est l'opportuniste très politique qui a longtemps nourri le désir de réprimer le Falun Gong. Parce que le Falun Gong est très juste, Luo Gan ne pouvait pas trouver quelque chose qu'il puisse utiliser comme prétexte pour diffamer le Falun Gong, peu importe à quel point il essayait. Il a essayé par tous les moyens, coûte que coûte, à provoquer des incidents et He Zuoxiu a agi de bon gré comme son complice. Le ministère de la Sécurité publique a publié de nombreux documents internes et a affecté des gens en tant qu'agents parmi les pratiquants de Falun Gong, dans une tentative d'enquêter sur le Falun Gong, vérifier combien de personnes pratiquaient les exercices, le nombre de sites de pratique, qui étaient les « organisateurs », si le Falun Gong chargeait des frais, comment ils communiquaient les uns les autres entre eux, de quel matériel ils se servaient, et plus encore. Dans leurs documents, il a été dit très clairement qu'ils interdiraient la pratique d'abord, et par la suite recueilleraient des preuves à l'appui de l'interdiction. La Section de la sécurité nationale (anciennement appelée Section de la sécurité politique) de la section locale du Bureau de la sécurité publique où je vis, m'a contacté à plusieurs reprises, et la police locale m'a également demandé une liste de noms des pratiquants de Falun Gong (je ne leur ai jamais fournie).Beaucoup d'incidents ont eu lieu à travers le pays où la police a harcelé les gens aux sites de pratique, dispersé les pratiquants, saisi les enregistreuses, ou a utilisé des boyaux à haute tension pour arroser les pratiquants . Plusieurs journaux, magazines et postes de radio et de TV ont ouvertement déformé l'image de la pratique du Falun Gong. He Zuoxiu a aussi seul fait de fausses accusations dans son discours à de nombreuses reprises. Il se précipitait autour pour enflammer et agiter les gens, en essayant de susciter des incidents. De nombreux pratiquants sont allés pour lui parler et lui ont dit les faits, mais il ne voulait rien entendre et s'en allait de mal en pis en calomniant le Falun Gong. Il était une matraque politique dans la main Luo Gan pour attaquer et réprimer le Falun Gong.

Quand l'article de He a été publié, bien des pratiquants de Tianjin se sentant responsables pour la société et Dafa, ont commencé à écrire et téléphoner au magazine pour clarifier les faits. Certains y sont allés en personne pour exiger que la revue corrige son faux rapport. Parce qu'il y avait tant de gens, les téléphones étaient vraiment accaparés et beaucoup d'appels n'ont pu atteindre leur but, alors, beaucoup plus de gens ont décidé de se rendre sur les lieux en personne. Durant tout le processus, les autorités de la revue n'ont jamais donné l'heure juste aux gens et n'ont pas pris de position ferme. Ils changeaient constamment d'idées, sans tenir parole. Puisque les bureaux pour la revue étaient situés dans une école où il y avait d'autres unités de travail qui partageaient la même espace , lorsqu'il y avait tant de gens rassemblés -là, il était inévitable qu'il y ait un impact sur les autres unités de travail (on dit qu'il y avait plusieurs milliers de personnes qui y sont allés en appel à ce moment) Inquiets au sujet de tout incident possible, l'école a appelé le Bureau de la sécurité publique à Tianjin réquisitionnant du personnel pour intervenir. En conséquence, le 24 avril 1999, un incident a eu lieu où la police est venue pour disperser les gens.. Ils ont utilisé des matraques, pistolets à eau à haute pression et des menottes pour frapper les pratiquants et ils ont arrêté plus de quarante pratiquants. Cet incident a directement incité le rassemblement d'un grand nombre de pratiquants, et beaucoup de gens sont allés faire appel à la municipalité de Tianjin. Comme l'incident croissait, les ministères concernés ont commencé à rejeter la faute sur l'un, l'autre. À la fin, le Bureau de la Sécurité publique et la municipalité de Tianjin ont dit aux pratiquants de Falun Gong : « Nous ne pouvons pas assumer la responsabilité de cette affaire. Aller à Pékin, le ministère de la Sécurité publique est déjà au courant de cette affaire » C'est ce qui a déclenché l'incident du « 25 avril » .

Le groupe de pratiquants de Falun Gong est une terre pure

Je suis arrivé du côté sud de la rue Fuyou à Pékin vers 8 h, le 25 avril. Il y avait un bureau dans le coin nord-ouest du sentier, là où deux ou trois policiers étaient assis et bavardaient, les uns les autres. De toute évidence, ils avaient été assignés à ce poste, en devoir là-bas. Quelques pratiquants et moi-même avons marché le long du sentier sur le côté est de la rue vers le nord, dans l'espoir d'accéder à l'entrée ouest du Conseil d'État pour rendre compte directement de l'incident au bureau de réception et pour demander la libération de nos compagnons de pratique qui avaient été illégalement arrêtés. Nous demandions également que de tels incidents ne se reproduisent plus jamais et que les pratiquants de Falun Gong puissent avoir un environnement ouvert et non menaçant pour la pratique. Nous voulions parler aux chefs d'État de la beauté de nos vies depuis notre pratique du Falun Gong. En même temps, nous avons voulu mettre en garde le gouvernement de se prémunir contre un petit nombre de personnes ayant de faux motifs qui visait à utiliser le Falun Gong pour leurs propres gains politiques. Nous pensions à la façon dont nous pourrions expliquer cela au gouvernement comme nous marchions. Quand nous étions à environ trois ou quatre cents mètres de l'entrée ouest du Conseil d'État, une jeune dame est sortie d'un groupe de personnes debout sur le côté ouest de la rue. Elle a traversé la rue et s'est dirigée vers nous. Elle nous a demandé avec un sourire, « Puis-je savoir si vous êtes des compagnons pratiquants venus à l'appel ? Je n'ai rien dit de peur qu'elle ne nous en empêche. Un pratiquant qui est venu avec nous lui a dit : « Nous sommes dans le district de xx, nous sommes ici pour faire appel. » La jeune femme a dit : « Si tel est le cas, alors s'il vous plaît joignez-vous à nous dans le groupe.» J'ai dit: « Nous irons à l'accueil du Conseil d'État pour rapporter la situation. Nous ne sommes pas venus pour nous tenir debout dans un groupe. » La jeune femme a dit : « Je comprends ce que vous ressentez. Maintenant que nous sommes ici, nous sommes un seul corps. Nous avons tous le même but. Nous avons le même Maître et cultivons la même Loi. Nous devons considérer Dafa et notre image comme un seul corps, et ne devons pas laisser les gens pervers profiter de toute lacune. » J'ai tout de suite dit : « Oui, vous avez raison. » Ensuite, nous l'avons suivie et avons rejoint le groupe d'appel des pratiquants.

Le nombre de pratiquants a augmenté rapidement. Lorsque nous nous y sommes joints, il y avait déjà trois lignées, qui s'étendaient à quatre ou cinq cents mètres de long. Peu de temps après, une autre rangée a été ajoutée et le rassemblement est devenu de plus en plus long et large. Plus tard, même les voies secondaires étaient encombrées de gens assis de chaque côté. Beaucoup étaient des personnes âgées. À ce stade, certaines personnes ont suggéré que nous laissions les jeunes se tenir debout dans les quatre premières rangées de sorte que les pratiquants âgés puissent s'asseoir à l'arrière. C'était une scène très émouvante de voir ces pratiquants montrer du respect les uns envers les autres. De temps en temps, il y avait un rappel transmis des premiers rangs: S'il vous plaît, se taire et essayer de ne pas trop remuer. Un jeune homme tenait un panneau d'affichage avec des personnages : Silence ! Ne bougez pas ! Il marchait tranquillement dans les deux sens du rassemblement.

Après la pause du déjeuner, il y avait des déchets qui devaient être enlevés. Quelques pratiquants âgés ont acheté de grands sacs noirs et ont circulé pour faire la collecte des rebuts et les mettre aux bacs à cet effet, le long du chemin. Toutefois, la plupart des pratiquants ont mis leurs rebuts dans leur propre sacs. Les gens ont tout ramassé où ils étaient, même les bouts de cigarettes jetés par la police par terre. Quand les passants ont vu ceci, ils ont dit avec admiration : « Le Falun Gong est vraiment un champ de terre pure. »

Les policiers voulaient lire le livre Zhuan Falun

Comme le nombre de pratiquants augmentait, le nombre de policiers et leurs voitures ont également augmenté, et tous les grands carrefours de Pékin ont mis en place des points de contrôle. Aux environs de 11h, les bus qui croisaient Zhongnanhai (le complexe du gouvernement central) et la rue Fuyou ont été annulés, et les entrées de route avaient toutes des points de contrôle pour questionner les gens qui venaient faire appel. Il y avait un fourgon de police stationné à proximité de là où j'étais, et cinq ou six policiers se tenaient autour. Au début, ils avaient l'air plutôt tendu et fixaient les pratiquants. Plus tard, ils se sont détendus et ont commencé à bavarder et plaisanter avec nous. Aux environs de 14h, l'un d'eux, un agent relativement grand et d’embonpoint s'est dirigé vers moi. Il s'est arrêté environ un mètre et demie de moi et a demandé : « Vous êtes le chef de groupe, n'est-ce pas ? » J'ai dit : « Nous n'avons pas de dirigeants. Nous sommes tous des pratiquants de Falun Gong. » Il a alors demandé : « Qu'est-ce que le Falun Gong ? Êtes-vous venus ici pour pratiquer le Falun Gong ? » Je lui ai dit : « Le Falun Gong est une pratique de cultivation de l'école de Bouddha. Il peut aider les gens à se débarrasser des maladies et être en bonne santé. Et surtout, il apprend aux gens à être de bonnes personnes. Nous ne sommes pas venus ici pour pratiquer le Falun Gong, mais pour se présenter au bureau d'appel du Conseil d'État sur l'incident à Tianjin, où le Bureau de la Sécurité publique a battu et arrêté des personnes. » Il a été surpris et a demandé : « Tianjin a osé battre et arrêter des gens ? « J'ai dit: « Oui, ils l'ont fait. L'affaire doit être traitée par le Conseil d'État. » Il a alors demandé : « Vous n'avez pas de chefs, comment se fait-il que vous agissez comme un seul tout ? Avez-vous des livres ? Permettez-moi d'y jeter un coup oeil. » J'ai dit : « C'est dommage que je n'ai pas apporté le mien. Permettez-moi de voir si quelqu'un en a un. » Il a dit : « Je vous remercie. » Comme je parlais, quelques personnes derrière moi ont dit qu'ils avaient le livre. J'ai pris une copie de « Zhuan Falun » d'une pratiquante et l'ai présentée au policier avec les deux mains. Il a également reçu le livre avec les deux mains et rapidement l'a parcouru. Il a dit alors à deux autres policiers : « Vous deux, gardez un œil sur eux. Je vais aller y jeter un coup oeil sur le livre dans la fourgonnette. » Les policiers se sont regardés en souriant, puis ils sont tous allés dans la camionnette.

Premier ministre Zhu Rongji a reçu les pratiquants

Comme de plus en plus de pratiquants se sont joints, vers 11 h du matin, à environ 150 mètres au sud de l'entrée ouest de Zhongnanhai, d'innombrables personnes s'y étaient rassemblées. On a dit que la foule s'étendait de l'entrée sud de la rue Fuyou à aussi loin qu'à vol d'oiseau à Fuxinmen et au nord de Dahongluochang.

Pendant que nous attendions, je me souviens qu'un petit nombre de groupes de représentants ont été interpelés dans le bureau de réception du Conseil d'État. Une fois, un représentant est sorti, il a dit : « Nous avons besoin de pratiquants qui se spécialisent dans la loi. Ceux qui sont à l'intérieur n'ont pas beaucoup de connaissances juridiques. Nous avons besoin de pratiquants du droit professionnel. » Une autre fois, un représentant est sorti et a dit : « Nous n'avons pas de pratiquants de l'Association de recherche parmi nous à l'intérieur. Les dirigeants du Conseil d'État exige que nous ayons des gens responsables parmi les représentants. » Il a dit que si quelqu'un connaissait Wang Zhiwen ou le chef de l'emplacement du site de pratique général, s'il vous plaît l'appeler à venir tout de suite, faute de quoi le Conseil d'État n'allait pas nous recevoir.

À peu près vers deux ou trois heures, des applaudissements ont jailli parmi les pratiquants près de l'entrée ouest. Je me suis retourné et ai regardé, et ai vu un grand groupe de gens qui sortaient de l'entrée ouest et traversaient du côté est de la rue. Des agents de la police régulière et des policiers armés se tenaient debout à l'extérieur. J'ai entendu des gens dire que le premier ministre Zhu Rongji était venu à la rencontre des pratiquants. Zhu Rongji est allé saluer et a serré la main des pratiquants, puis il s'est retourné pour réintégrer l'édifice. (je pense que tout ce processus n'a duré que, 1-3 minutes.)

Plus tard, un pratiquant a demandé : « Est-ce que Li Xiaomei est ici? (Li était une pratiquante de Pékin. Plus tard, elle a subi un lavage de cerveau en prison et a fait beaucoup de mauvaises choses pour aider à la perversité. J'espère qu'elle va bientôt devenir lucide de nouveau.) La raison pour laquelle ils ont cherché Li Xiaomei était parce que les représentants du Bureau Sécurité publique de Tianjin a nié qu'ils avaient battu et arrêté des gens. Lorsque les dirigeants du Conseil d'État leur a demandé s'ils avaient arrêté les gens, ils ont tout nié. Les pratiquants voulaient que Li Xiaomei témoigne afin de dénoncer leurs mensonges. (Li Xiaomei était allée faire appel à Tianjin et avait été battue et arrêtée.) Le représentant des pratiquants Li Chang a déclaré aux représentants du Bureau de la Sécurité publique de Tianjin : « Devant les dirigeants du Conseil d'État, j'aimerais faire une déclaration responsable. Vous dites que vous n'avez pas arrêter de pratiquants, je vous dis que oui, en effet. Il y avait des pratiquants de Pékin parmi ceux que vous arrêtés. Nous pouvons les appeler à être des témoins.» Les représentants de Tianjin ont été bouche bée.

Une scène miraculeuse qui nous a touchés le coeur profondément

Bien qu'il y ait eu beaucoup d'entre nous, la scène était très calme et paisible. Un peu après 16h de l'après-midi, les gens autour de moi ont tout à coup commencé à battre des mains. Certains criaient tranquillement: « Regardez, vite, il y a des Falun partout ! Il y a des Falun sur les feuilles, sur le mur ! » À ce moment, des nuages roses flottaient doucement dans le ciel, d'innombrables Falun volaient dans les airs, et à l'extrémité des nuages, était assis le Fashen de notre grand bienveillant Maître, vêtu d'une robe rouge. Il avait l'air immensément bienveillant et digne. L'ensemble du groupe se sentait éveillé et excité. La scène a été spectaculaire au-delà de toute description. Cette scène sacrée a duré environ une demi-heure. Non seulement les pratiquants en ont été témoins, mais une dame âgée et son petit-fils qui vivent à proximité ont également été témoins. Ils ont crié avec enthousiasme: « C'est si beau, si beau ! » Quand nous sommes allés chercher de l'eau potable du robinet dans sa cour, elle a refusé de prendre plus d'argent de nous.

Luo Gan définit le piège; Jiang Zemin en colère

Je voudrais dire très clairement ici que, bien que le nombre de pratiquants n'ait cessé d'augmenter, nous avons tous gardé le bon ordre. Nous voulions être responsables envers Dafa et pour la société et établir une bonne image de Dafa et des pratiquants pour la population et pour le gouvernement, et en même temps, nous prémunir contre toutes mauvaises gens qui voulaient faire du trouble et diffamer le Falun Gong. En effet, il y a eu des agents qui se sont mêlés avec les pratiquants et ont essayé de provoquer le trouble et perturber. Environ 50 mètres de là où j'étais, j'ai vu un jeune homme dans la matinée, qui ne se comportait pas comme un pratiquant du tout. Il a dit des sottises et a encouragé les gens à rentrer chez eux. Plus tard, il a sorti un briquet et a allumé une cigarette [les pratiquants de Falun Gong ne fument pas]. Ses actions ont révélé sa véritable identité, et il a été chassé du groupe. Même si nous avons identifié certains des agents individuels, nous avons échoué à reconnaître le piège politique qui avait été mis en place par le PCC.

C'est ce qui s'est passé ce jour-là : le matin, tandis que de plus en plus de gens se rassemblaient, les policiers en devoir à l'entrée sud de la rue Fuyou ont demandé à la foule de s'étendre à l'ouest, du côté nord de la route et n'ont pas permis aux gens d'approcher le côté près du mur rouge de Zhongnanhai. Mais plus tard, il y a eu des policiers qui ont dit à la foule de se déplacer vers l'est le long du mur rouge de Zhongnanhai. Avec du recul, on voit que leur objectif était très clair. C'était un piège mis en place par le Bureau de la sécurité publique délibérément pour entraîner la foule à entourer Zhongnanhai. Plus tard, le PCC a fabriqué des mensonges malveillants dans leurs médias de propagande et documents sur le Falun Gong qui stipulaient les mots, « encerclant Zhongnanhai ».

Vers 17h du soir, le 25 avril, Jiang Zemin a secrètement inspecté la foule dans une voiture pare-balles et il a vu de ses propres yeux que, parmi la foule en appel, il y avait des officiers de l'armée et des policiers en uniforme. Il était furieux à cette vue. Plus tard, il a crié au cours d'une réunion du comité central : « Le contingent de Falun Gong était en lignes droites et nettes et avait une bonne discipline, mieux même que nos troupes d'armée. Il serait bon que nos troupes d'armée et les forces de police puissent s'aligner aussi nettement. Il y avait même des agents de rang supérieur à celui de commandants dans la foule. Vous devez les vérifier et traiter strictement avec eux. » (C'est ce que le Secrétaire du Parti dans mon unité de travail m'a dit en personne quand il m'a appelé pour un entretien.)

Les pratiquants sont rentrés chez eux, la rue était propre, les gens ont loué les pratiquants pour leur comportement exemplaire

Vers les 15h, 16h de l'après-midi, le 25 avril, un tract a été distribué parmi les pratiquants. Il s'agissait d'un avis réuni par le gouvernement central, le Conseil d'État et le Bureau de sécurité publique de Pékin. Le contenu de l'avis général se lisait comme suit : Rétablir les trois politiques « non » envers le qigong, l'opinion des appelants est clair. Le rassemblement doit être rejeté dès que possible. Quant aux incidents, encore à être dévoilés dans divers endroits où les pratiquants de Falun Gong ont été harcelés, les gens peuvent envoyer des représentants pour les signaler à l'administration centrale en fonction de niveau en niveau. Les gens d'autres villes ou provinces peuvent retourner et rapporter les incidents dans leurs bureaux d'appel de leur propre province. À Pékin, chaque canton et district peuvent envoyer leurs représentants faire rapport directement au bureau d'accueil du Bureau d'appel du Conseil d'État, et le directeur du bureau d'appel les recevra.

Les pratiquants sont restés calmes et tranquilles après avoir vu l'avis, et pourtant personne n'a quitté les lieux parce que nous savions que les pratiquants qui avaient été arrêtés à Tianjin n'avaient pas encore été libérés. Nous ne voulions pas quitter jusqu'à ce que la question des pratiquants arrêtés soit résolue, et nous avions même prévu de passer la nuit.

Vers 9h du soir, un représentant des pratiquants est sorti de l'entrée ouest de Zhongnanhai et a encouragé les pratiquants de partir et nous a dit que tous les pratiquants arrêtés à Tianjin avaient été libérés. Parce que les pratiquants ne se connaissaient pas, et nous ne savions pas le nom du représentant qui nous racontait cela, il n'a pas été facile de faire bouger les pratiquants au début. Interrogé par les pratiquants, Li Chang a annoncé haut et fort : « Veuillez croire ce que j'ai dit. Mon nom est Li Chang. Je prends l'entière responsabilité de ce que je dis. Demain matin, à huit heures, chaque district et le canton de Pékin peut envoyer deux représentants pour se rendre au bureau des appels en Yongdingmen, afin que nous puissions continuer à faire rapport au gouvernement central. Les pratiquants des autres provinces et villes, s'il vous plaît revenir à votre propre province et ville et signaler les incidents au bureau local d'appel. Maintenant, veuillez partir d'ici. » Dès que les pratiquants ont entendu ce qu'il a dit, ils ont commencé à quitter. L'ensemble du processus a été très calme et paisible. Après le départ des pratiquants, toute la rue était très propre, sans déchets laissés pour compte.

Source: http://clearwisdom.net/html/articles/2008/4/25/96731.html

Traduit de l’anglais au Canada