(Minghui.org)

Par Juexing

Dès qu'on mentionne le mot "politique," beaucoup de chinois éprouvent du ressentiment ou de la peur. Les occidentaux peuvent avoir du mal à comprendre pourquoi. En occident, n'importe quoi qui n'est pas la religion peut être considéré comme politique. En chinois, deux caractères forment le mot pour politique: "zheng zhi." Beaucoup de chinois ne peuvent pas savoir que dans l'ancienne Chine, "zheng" signifiait "administration, loi et politique publique" et "zhi" gouverner, gérer, exploiter." Ces deux termes étaient souvent utilisés séparément et tous deux contenaient une connotation morale élevée. C'est seulement récemment que les gens ont associé les deux mots.


Durant l'Ère des Trois Empereurs et la Règle des Cinq Seigneurs dans l'histoire de la Chine, le pays était gouverné avec de hauts principes moraux, en suivant la compréhension de l'empereur de la volonté des Dieux. Plus tard, "zheng" est devenu pouvoir, système, ordre et loi, moralité et accomplissement. Dans les Analectes de Confucius, "zheng" se réfère à la droiture des fonctionnaires. Dans le livre de Mozi, "zhi" signifie gouverner et enseigner le peuple dans le but de réaliser une société pacifique et stable.


Dans la littérature classique de Confucius, on parlait de comment bien gouverner et enseigner aux gens les principes moraux. Les plus grands empereurs sont ceux qui ont exercé la justice en représentant le Ciel. Ils montraient une vénération absolue pour les Dieux et de l'affection pour leur peuple.


C'était la même chose à l'ouest. Aristote a dit un jour " Le but de la politique est de rechercher la droiture." Les anciens grecques croyaient que la signification de la vie était d'exercer la moralité dans les activités publiques.


Dans la Chine d'aujourd'hui, "zheng zhi" a une connotation déformée qui ne contient plus aucune moralité. L'histoire du Parti communiste chinois (PCC) est l'histoire du gouvernement par la violence, le sang, et contraindre les gens à participer à "différents mouvements politiques" . De là, lorsque la "politique" est mentionnée, tout le monde pense aux scènes misérables de la Révolution Culturelle, quand père et fils se tuaient l'un l'autre, et quand mari et femme se disputaient. En Chine, "la politique" c'est le massacre des étudiants Place Tienanmen et toutes sortes de corruption et de crimes dans la bureaucratie.


Le PCC, d'un côté, force tout le monde à prendre part à la politique, tandis que d'un autre côté, il interdit aux gens de "jouer à la politique." "S'occuper de politique" ou "être impliqué dans la politique" est synonyme de tout ce qui est considéré comme étant contre le PCC ou contre le gouvernement et doit être implacablement attaqué et diffamé. Dans la propagande tordue du PCC, on fait croire aux gens que la politique dans les pays démocratiques est la même qu'en Chine. Lorsque quelqu'un se lève pour révéler ouvertement la persécution du PCC, on enseigne aux gens à croire que c'est "être impliqué dans la politique" que c'est quelque chose qui mérite la censure et le châtiment.


Au cours des onze années de persécution du Falun Gong, il a été confirmé que le PCC a causé le décès prématuré de plus de 3.000 pratiquants de Falun Gong. Les moyens de torture utilisés sont parmi les plus pervers enregistrés dans l'histoire, et de nombreux pratiquants ont eu leurs organes vitaux prélevés alors qu'ils étaient encore en vie pour la vente illégale.


Pourtant quand les pratiquants apprennent ouvertement aux gens ce que le PCC leur a fait, beaucoup de chinois croient qu'ils "jouent à la politique."


Les pratiquants de Falun Gong risquent leur vie pour informer des faits de la persécution. Ils ne recherchent que la fin de la persécution.


Si "dire aux gens ce qui se passe réellement" c'est "jouer à la politique" et si "jouer à la politique" empêche le PCC de tuer davantage, n'est-ce pas alors une grande et digne chose ?

Traduit de l’anglais en France