(Minghui.org)


Par le Centre d’information de Falun Dafa

Nous croyons que lorsque la vérité sur la persécution de Falun Gong en Chine sera totalement révélée, la persécution prendra fin, car le monde ne pourra simplement pas le tolérer. Que les dirigeants communistes en Chine se soient donnés tant de mal pour dissimuler leurs actions depuis 1999 indique qu’ils le pensent aussi.

À cette fin, l'article qui suit s'intègre dans une série spéciale visant à révéler plus complètement la persécution de Falun Gong en Chine sous tous ses aspects et en faire la chronique. Nous invitons nos lecteurs à prêter attention ce mois-ci, au quotidien, à d'autres articles documentant les crimes contre l'humanité commis par le Parti communiste chinois au cours des onze dernières années de la persécution de Falun Gong.


Précédents articles de cette série déjà publiés :


Vue d’ensemble de la persécution

http://www.vraiesagesse.net/news/1007/09/E118272_20100701_Fr.html


Questions fréquemment posées à propos de la persécution ”
http://www.vraiesagesse.net/news/1007/10/E118294_20100702_Fr.html


Une chronologie de la persécution
http://www.vraiesagesse.net/news/1007/11/E118302_20100703_Fr.html


Le rôle du système d’implication de la Chine dans la persécution du Falun Gong

http://www.vraiesagesse.net/news/1007/12/E118326_20100704_Fr.html

Individus clés dans la persécution du Falun Gong

http://www.vraiesagesse.net/news/1007/13/E118351_20100705_Fr.html

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Le Centre d’Information de Falun Dafa a confirmé les morts de plus de 3000 adhérents du Falun Gong en résultat direct de la campagne de persécution que le Parti communiste a lancée en 1999. Toutefois, il est à craindre que le nombre réel de morts causées par la torture, la malnutrition, l’épuisement et la négligence en détention et en particulier le prélèvement d’organes dans les hôpitaux, se compte déjà par dizaines de milliers.

Tandis que des experts légaux se réfèrent de plus en plus au qualificatif de “génocide” pour la persécution du Falun Gong, sa forme diffère toutefois des modèles antérieurs. Les Falun Gong ne sont pas pendus en public comme l’ont été les propriétaires terriens en Chine lorsque Mao Zedong a pris le pouvoir, ni emmenés sur un camion dans un terrain ouvert et abattus comme au Cambodge ; ils ne sont pas massacrés à coup de machettes comme au Rwanda et certainement pas gazés comme à Auschwitz.

Mais la persécution du Falun Gong répond aux définitions de ce qu'est un génocide d’après la Convention de génocide :Causer de graves atteintes corporels ou mentales aux membres d’un groupe » et « délibérément infliger au groupe des conditions de vie calculées pour apporter la destruction physique en totalité ou en partie. "

Outre le tort psychologique, le dénuement forcé, et la persécution économique, l’assassinat des Falun Gong a surtout pris trois formes


Décès par torture

La première forme est le meurtre d'adhérents par des coups et diverses formes de torture. La vaste majorité des tortures ont lieu dans les prisons, les centres de détention temporaire, et dans tout le vaste système de camps de travail de la République populaire de Chine. Des passages à tabac policiers causant des blessures causant la mort ont aussi eu lieu aux domiciles des adhérents où lors d'arrestations sur la Place Tiananmen, souvent dans les fourgons policiers.

Les méthodes communes de torture fatales incluent les chocs électriques avec plusieurs matraques électriques, la suspension par les poignets ou les chevilles - y compris la tête en bas pendant des heures, les brûlures avec des fers ou d'autres objets et les injections de substances endommageant les nerfs. (photo gallery / more on physical torture).

Une méthode de torture qui a compté pour approximativement dix pour cents des morts connues est le gavage forcé. Afin de protester de leur détention illégale et de la torture, les adhérents du Falun Gong se mettent souvent en grève de la faim. En réponse, la police et les détenus, formés ou non "alimentent" les grévistes en leur insérant un tube par le nez descendant dans la trachée jusqu'à l'estomac. Lorsque le liquide y est versé- allant de solutions salines à de l'urine- il va directement dans les poumons, menant à une mort très douloureuse.

Afin de se soustraire à la responsabilité, les camps de travail et les prisons relâchent communément des adhérents qui sont au seuil de la mort et demandent aux familles de venir les chercher. Les hôpitaux refusent fréquemment d'admettre des personnes dans cet état, et ils décèdent à la maison dans les semaines suivant leur libération.

Lorsqu'un adhérent meurt en détention, la police déclare qu'il ou elle s'est suicidé. En fait, des survivants ont témoigné que leurs bourreaux les menaçaient en disant : "Si nous vous torturons à mort, cela comptera pour rien - nous dirons juste que c'était un suicide et personne ne le saura jamais." Des témoins ont également rendu compte de corps portant des marques noires et bleues jetés depuis de hautes fenêtres afin de les faire passer pour des suicides.

Les membres de famille ne sont que rarement autorisés à voir le corps, qui est souvent incinéré à la hâte.


Décès par esclavage

La deuxième forme de meurtre est en résultat de l'épuisement, la malnutrition et le manque de soin dans les camps de travail. Les prisonniers politiques en Chine peuvent être administrativement condamnés à plus de trois ans d'emprisonnement dans des camps de travail (laogai ou laojiao) sans jamais avoir à faire à un juge.
Ils sont forcés de travailler jusqu’à 20 heures par jour sous la menace de la violence. Beaucoup des produits qu'ils fabriquent, tel que des jouets, des baguettes, des boîtes, des guirlandes de noël lumineuses et des vêtements sont exportés vers les Etats-Unis, l'Australie et l'Europe. Les prisonniers ne sont pas payés travaillant en fait comme esclaves (news / more on slave labor).

Outre l'épuisement causé par un intense travail physique sous la pression de produire, ces prisonniers reçoivent une nourriture insuffisante—souvent juste une marinade et une petit rouleau sec. La nourriture infestée d'asticots n'est pas rare et l'eau potable peu abondante.

Les émanations de colle et d'autres produits chimiques associés à leur travail concourt à leurs pitoyables conditions sanitaires, la malnutrition et l'épuisement comptent pour un nombre encore inconnu de décès.

Ce que l'esclavage et la torture ont en commun est que, de la perspective du Parti communiste, le but n'est pas nécessairement de tuer les adhérents; la mort du Falun Gong est plutôt un effet secondaire.

Le but de la campagne n'est pas d'exécuter les corps mais d'exterminer l'esprit du Falun Gong. Le groupe doit être éliminé à travers la "rééducation" ou la "transformation," en utilisant les méthodes ci-dessus en même temps que la torture mentale, la ségrégation et la propagande nationale. L'idée est de forcer les adhérents à abandonner leur système de croyance et à devenir des citoyens obéissants, Marxistes athées si possible. S'ils meurent dans le processus de "transformation" cela sera compté comme suicide.

Alors que le Centre d'Information a enregistré plus de 3 000 décès suite à la persécution, le nombre en est probablement beaucoup plus élevé. En 2002, des sources à l'intérieur de la Chine estimaient déjà qu'au moins 7 000 adhérents avaient été tués. Etant donné la difficulté et les risques encourus pour obtenir de telles informations sensibles de Chine et les rapports de dizaines de milliers d'adhérents disparus, une estimation plus réaliste évalue les décès à plus de 30 000.

Décès par extraction d'organe

Le chiffre ci-dessous pourrait être toutefois de plus du double, selon le rapport sur le prélèvement d’organes de Kilgour-Matas. Selon les deux éminents avocats canadiens, plus des 40 000 organes de personnes chinoises utilisés dans les transplantations n'ont pas d'autre source expliquée si ce n'est les corps d'adhérents du Falun Gong. Ces prisonniers de conscience en bonne santé, comme l'indique les preuves, ont été tués explicitement pour leurs foies, cœurs et reins(report).

En mars 2006, une ancienne employée d’un hôpital du nord est de la Chine a fait une apparition publique aux États-Unis, révélant que dans son hôpital, plus de 4000 adhérents du Falun Gong avaient été assassinés pour leurs organes. Son mari de chirurgien a admis avoir prélevé les cornées des corps de 2000 adhérents du Falun Gong, alors qu’ils étaient encore vivant mais anesthésiés (Voir http://en.epochtimes.com/news/6-3-17/39405.html) Un suivi d’enquête a confirmé ces allégations (Voir http://organharvestinvestigation.net/). Des semaines plus tard, un médecin militaire chinois a révélé que le prélèvement d'organes ne se limitait pas au seul camp de concentration et hôpital près de Shenyang dont la femme avait parlé, mais avait lieu dans 36 camps de concentration à travers la Chine (news). Des enquêtes de suivi ont confirmé ces allégations(report).


Une forme finale

Il y a encore une forme d’assassinat rarement abordée et impossible à mesurer. Falun Gong avait donné une santé nouvelle littéralement à des millions de chinois. En fait, la réputation de la discipline pour son efficacité de guérison concrète est en grande partie ce qui a attiré tant de gens à la pratique dans les années 1990 et accéléré sa propagation. Pourtant, après avoir fait l’expérience d’une campagne communiste après l’autre tout au long de leurs vies, de nombreux adhérents âgés ont abandonné leur pratique des exercices du Falun Gong une fois lancée la persécution d’état. Vivant sous une terrible pression mentale, leurs maladies sont réapparues et ils sont décédés.”

Article original : http://faluninfo.net/print/220/

Traduit de l’anglais en France