(Minghui.org)

Centre d'Information du Falun Dafa

Lorsque la vérité sur la persécution du Falun Gong en Chine sera révélée en plein, la persécution prendra fin, car le monde ne pourra plus tolérer une telle chose. Telle est notre croyance. Que les dirigeants communistes aient pu arriver à de telles extrêmes pour cacher et dissimuler leurs actions depuis 1999 indique qu'ils croient en cela, aussi.

À cette fin, voici une série spéciale d'articles composés pour révéler de manière plus extensive la persécution du Falun Gong en Chine sous ses nombreuses facettes. Nous invitons nos lecteurs à venir consulter, chaque jour de ce mois, de nouveaux articles documentant les crimes contre l'humanité commis par le Parti communiste chinois ces onze dernières années de persécution du Falun Gong.

Précédents articles de cette série traduits en français :

Vue d’ensemble de la persécution”du Falun Gong en Chine
http://www.vraiesagesse.net/news/1007/09/E118272_20100701_Fr.html


“Questions fréquemment posées à propos de la persécution ”
http://www.vraiesagesse.net/news/1007/10/E118294_20100702_Fr.html


“Une chronologie de la persécution
http://www.vraiesagesse.net/news/1007/11/E118302_20100703_Fr.html

Le rôle du système d’implication de la Chine dans la persécution du Falun Gong

http://www.vraiesagesse.net/news/1007/12/E118326_20100704_Fr.html

Individus clés dans la persécution du Falun Gong

http://www.vraiesagesse.net/news/1007/13/E118351_20100705_Fr.html


Persécution: Meurtres

http://www.vraiesagesse.net/news/1007/13/E118357_20100705_Fr.html

Vue d’ensemble du prélèvement forcé d’organes

http://www.vraiesagesse.net/news/1007/14/E118389_20100706_Fr.html

(1) Le président du Comité olympique de Chine a été jugé responsable d'actes de torture

En 2004, un tribunal fédéral américain a révélé que Liu Qi, l'homme dirigeant le Comité d'organisation des Jeux olympiques de Beijing, était responsable de tortures envers des adhérents du Falun Gong au cours de son mandat de maire de Pékin entre 1999 et 2002. Selon le Centre de rapports d'enquêtes, qui a publié le dossier en avril 2008 :

« Dans un jugement détaillé, le Tribunal américain du district de San Francisco a déterminé en 2004 que Liu Qi était responsable de la détention illégale et de la torture de deux Chinois et de l’agression sexuelle envers une Française en Chine. Les plaignants, qui étaient représentés par le Centre pour la Justice et la Responsabilité, ont présenté les preuves, qu’en tant que maire, Liu a ordonné aux forces de sécurité de réprimer violemment Falun Gong. Par ailleurs, les policiers, sous ses ordres, ont soumis les plaignants et d’autres adhérents du Falun Gong à Pékin à de violents passages à tabac, abus sexuels, et électrocutions au moyen d’aiguilles enfoncées dans le corps. »

Pour de plus amples informations : http://centerforinvestigativereporting.org/node/3625

Résumé du dossier et documents légaux à l’adresse : http://www.cja.org/cases/liuqi.shtml

(2) Afin de préparer pour les Jeux olympiques, la sécurité chinoise a ordonné la campagne « Frapper fort » contre le Falun Gong

Selon Amnesty International, lors des préparatifs des Jeux, l'ancien ministre de la Sécurité publique Zhou Yongkang a publié l'ordre suivant dans le cadre de « Organiser avec succès le 17e Congrès du Parti communiste [en octobre 2007] et les Jeux olympiques de Beijing » :

« Nous devons frapper fort contre les forces hostiles, chez nous et à l'étranger, tels que les séparatistes ethniques ... et les « organisations hérétiques » comme le Falun Gong. » Voir :

http://asiapacific.amnesty.org/library/Index/ENGASA170522007?open&of=ENG-2S2

(3) Les pratiquants de Falun Gong sont tués en garde à vue plus rapidement et plus fréquemment qu'auparavant

Au cours des trois premiers mois de 2008, le Centre d'Information du Falun Dafa (CIFD) a documenté six cas de décès de pratiquants s'étant produits dans les 16 jours suivant l'arrestation et, dans certains cas, en quelques heures. En comparaison, en 2007, ce ne n'avait été que dans le courant de l'année entière, que le même nombre de décès s'est produits en un temps aussi court en garde à vue. Dans plusieurs cas récents, les membres de la famille ont pu voir la dépouille avant l'incinération et ont vu des traces de torture, dont des marques de strangulation ou des contusions dues aux matraques électriques.

L'une des victimes les connues était M. Yu Zhou, 42 ans, un musicien qui a été arrêté avec son épouse Mme Xu Na, fin janvier, sur le chemin du retour d'une représentation donnée par son groupe. Onze jours après leur arrestation, les autorités ont notifié les membres de leur famille de venir aux urgences de Qinghe, où ils ont trouvé Yu déjà mort. Il était en bonne santé avant sa détention, toutefois l'hôpital a refusé de procéder à une autopsie. Mme Xu, qui a été libérée en 2006 après avoir purgé une peine de prison de cinq ans pour sa pratique du Falun Gong, se trouve toujours en garde à vue.

Selon The London Times, qui a rapporté le décès de Yu :

« Il y a eu des discussions animées entre fans de musiques sur les sites web chinois quant au sort de Yu Zhou, un chanteur de 42 ans. « Une autre belle âme a quitté le monde, » a commenté un fan consterné... Yu avait gagné un public fidèle de jeunes Chinois avec ses ballades folk sucrées. Son groupe, Xiao Juan et les Résident de la Vallée, a publié deux albums réussis et a fait une apparition sur la chaîne de télévision Phoenix. Pour de plus amples informations sur la récente vague de décès en détention, voir : http://www.faluninfo.net/displayAnArticle.asp?ID=9518

Voir la couverture du cas de Yu Zhou dans The London Times :

http://www.timesonline.co.uk/tol/news/world/asia/china/article3779899.ece

(4) Des milliers de pratiquants de Falun Gong à travers la Chine ont été arrêtés « en préparation » des Jeux

Suivant les ordres tels que ceux de de Zhou Yongkang (voir (2) ci-dessus), les agences de sécurité chinoises ont mené ces derniers mois en Chine des arrestations massives de pratiquants de Falun Gong, dans les efforts redoublés des autorités pour « éradiquer » la pratique avant les Jeux olympiques en août.

Depuis janvier, le CIFD a reçu des rapports réguliers des adhérents et de leurs familles à l'intérieur de Chine, dénonçant des fouilles et des arrestations systématiques. Selon des statistiques compilées à partir de ces rapports, il y a eu au moins 2000 arrestations réparties sur 29 provinces, villes et régions autonomes. À Beijing, plus de 150 arrestations ont été confirmées.

Voir : http://www.faluninfo.net/displayAnArticle.asp?ID=9517

NOTE: Un rapport de suivi avec mises à jour des statistiques et détails sera publié sous peu.

(5) Les pratiquants de Falun Gong sont officiellement exclus des Jeux en raison de leur croyance religieuse, ce qui viole clairement la Charte olympique

Courant 2007, plusieurs déclarations de hauts responsables, ainsi qu'un document interne, indiquaient que les adhérents du Falun Gong, à l'intérieur et en-dehors de Chine, seraient exclus de la participation aux Jeux olympiques de Beijing 2008, qu'ils soient athlètes, entraîneurs, journalistes et spectateurs. Une telle politique discriminatoire sur base de la croyance religieuse contrevient autant à la Charte olympique qu'au code de déontologie signé à Beijing en avril 2007.

Une entrée officielle de la tentative d'exclure des Jeux les étrangers pratiquant le Falun Gong a été fournie par Li Zhanjun, directeur du Centre des médias des Jeux olympiques de Beijing en novembre 2007.

Tout en rejetant les allégations selon lesquelles les autorités chinoises visaient à limiter l'entrée des Bibles à des fins religieuses personnelles, Li a signalé les textes du Falun Gong comme faisant exception. Comme rapporté par l'Associated Press : « Nous ne le reconnaissons pas [Falun Gong] ... Les textes du Falun Gong, ainsi que les activités du Falun Gong sont donc interdits en Chine. »

Pour plus d'informations, voir : http://faluninfo.net/downloads/FDI_Press/FDI-FACTSHEET-OLEX.doc

Voir aussi : http://www.iht.com/articles/ap/2007/11/08/sports/AS-SPT-OLY-Beijing-Bibles.php

(6) Le Falun Gong n'a jamais pris position sur un boycott des Jeux olympiques

En tant que pratique spirituelle, Falun Gong ne prend pas, en soi ni de soi, position sur des questions telles que boycotter ou non les Jeux olympiques. Pourtant, les adhérents ont le droit de prendre leurs propres positions et faire les déclarations qui s'y rapportent. Néanmoins, ces points de vue représentent l'opinion de cette personne en particulier, plutôt que celle du Falun Gong dans son ensemble.

Ce qui inquiète le CIFD est plutôt l'intensification des abus et des exécutions extrajudiciaires de pratiquants à l'approche des Jeux, et bien sûr, en raison des Jeux. Des preuves évidentes, dont les points présentés dans ce document, montrent comment les dirigeants communistes de la Chine utilisent les Jeux olympiques comme une raison pour intensifier la campagne d'éradication du Falun Gong.

(7) Un « nettoyage » des districts accueillant les sites olympiques a inclus l'arrestation de résidents locaux qui pratiquent le Falun Gong

Entre décembre 2007 et mars 2008, au moins 16 pratiquants de Falun Gong avaient été arrêtés dans le district de Chaoyang seulement, qui devait accueillir les compétitions de beach volley et de tennis, et 10 autres dans le district de Shunyi, le site olympique pour l'aviron et le kayak. Au total, plus de 156 pratiquants à Beijing et au moins 1878 à l'échelle nationale ont été arrêtés au cours de cette période.

Selon des informations reçues par le CIFD, un grand nombre d'arrestations suivaient un schéma commun. Des policiers du commissariat local et de la branche du Bureau de sécurité publique (BSP) se rendent au domicile de l'adhérent ou sur son lieu de travail, effectuent une fouille visant les documents liés au Falun Gong, et emmènent la personne en garde à vue au centre de détention du district. Dans certains cas, les membres de la famille ou des collègues qui ne pratiquent pas le Falun Gong ont également été placés en garde à vue.

Le caractère systématique des arrestations suggère que les autorités utilisent une liste établie au préalable des adhérents locaux   une pratique courante du Bureau de sécurité publique. Selon l'ancien agent du BSP Hao Fengjun, qui réside actuellement en Australie, les autorités de la ville de Tianjin, où Hao travaillait auparavant, possédait une base de données de noms de 30 000 pratiquants de Falun Gong.

Pour obtenir la liste des 67 adhérents détenus à Beijing à partir de mars 2008, dont les 16 mentionnés ci-dessus, visitez http://www.faluninfo.net/downloads/FDI_Press/Olympics20arrests%20-%203-12-1.pdf

(8) Malgré des règlementations apparemment plus libres pour les journalistes étrangers, le Falun Gong reste tabou

Le gouvernement chinois a publié des règlementations temporaires pour les journalistes étrangers en janvier 2007. Les directives, applicables jusqu'en octobre 2008, réduisent les restrictions de déplacements et la nécessité de pré-approbation pour les entretiens. Cependant, selon le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), mais dans la pratique « le gouvernement continue d'interférer avec les journalistes étrangers », notamment en ce qui concerne les sujets tabous tels que le Tibet et le Falun Gong.

Voici un extrait d'un récent rapport du CPJ, illustrant les obstacles officiels placés devant les journalistes, cherchant à couvrir le Falun Gong:

Anticipant 21 500 journalistes accrédités et entre 5000 et 10 000 journalistes étrangers non accrédités qui se rendront à Beijing pour les Jeux, les organisateurs olympiques de Chine ont édité à l'usage de la police un carnet de phrases en anglais.

Cela donne une idée de l'accueil que les journalistes étrangers recevront. Dans un article intitulé « Comment arrêter les couvertures journalistiques illégales, » l'exemple de dialogue met en scène un officier face à un journaliste qui essaie de faire un reportage sur le groupe religieux interdit Falun Gong.

« Excusez-moi, Monsieur. Arrêtez, s'il vous plaît, demande l'officier, poliment mais fermement, avant d'expliquer dans un anglais remarquablement avancé : « Vous allez au-delà de votre domaine et de la légalité. En tant que journaliste étranger en Chine, vous devez obéir à la loi chinoise et ne rien faire à l'encontre de votre statut. » « Oh, je vois. Puis-je partir maintenant ? » demande confiant le journaliste visiteur. « Non, Veuillez nous suivre, »demande-t-on à l'agent de répondre à ce stade. « Pour quoi faire ? » « Pour éclaircir cette question. » Pour le rapport original d'où cet extrait est tiré et un examen complet des violations de la liberté de la presse avant les Jeux Olympiques, voir : « Ne pas être à la hauteur » : http://cpj.org/Briefings/2007/Falling_Short/China/10_2.html

(9) Des centaines de milliers de pratiquants de Falun Gong vivront les Jeux olympiques de l'intérieur des camps de travail, où ils sont souvent torturés

Les condamnations sans procès aux camps de « rééducation par le travail » demeurent l'un des moyens les plus répandus par lequel les autorités chinoises punissent les gens qui pratiquent le Falun Gong. Selon le Rapport 2007 sur les droits de l'homme en Chine du Département d'État américain : « Certains observateurs étrangers ont estimé que les adhérents du Falun Gong constituent au moins la moitié des

250 000 détenus officiellement enregistrés dans les camps de rééducation par le travail, tandis que les sources d'outre-mer estiment que le nombre est encore plus élevé. »

Les adhérents sont généralement appréhendés par la police à leur domicile, au travail ou lorsqu'ils essaient de distribuer des dépliants sur la pratique et la persécution du Falun Gong. Après avoir été détenus dans un centre de détention, ils sont condamnés au camp de travail. Ils ne sont jamais présentés devant un juge et la plupart se voient refuser le droit de consulter un avocat. Selon Amnesty International :

«La décision d'envoyer une personne aux camps de rééducation par le travail est prise par les policiers, sans aucune condamnation ni procès . Dans le système actuel, toute détention dans un établissement de «rééducation par le travail» peut atteindre trois ans, voire quatre «si nécessaire». ... [I] - Recours accru à la détention sans procès dans le cadre du 'nettoyage' de Beijing avant la tenue des Jeux olympiques, notamment par le système de 'désintoxication obligatoire' et l'extension des catégories d'infractions pour lesquelles la 'rééducation par le travail' est appliquée. » Une fois dans un camp de travail, les adhérents du Falun Gong sont battus, privés de sommeil, et torturés, y compris avec matraques électriques, afin de les forcer à renier leur foi. En 2006, le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la torture a indiqué que les pratiquants de Falun Gong représentaient 66 % des victimes d'actes de torture présumés en garde à vue.

Deux histoires de pratiquants de Falun Gong détenus dans un camp de rééducation par le travail, voir : Daily Mirror : « Annie Yang révèle que les gardiens de la torche Olympique l’ont placée dans un camp de travail » http://www.mirror.co.uk/news/topstories/2008/04/12/annie-yang-reveals-olympic-torch-guards-place-her-into-labour-camp-89520-20380214/

Pour plus d'informations au sujet de Bu Dongwei, un pratiquant de Falun Gong détenu dans un camp de travail de Beijing, pour la libération de qui Amnesty International a fait campagne, et pour écrire une lettre d'appel en son nom : http://www.amnesty.org/fr/appeals-for-action/end-persection-falun-gong-practitioner

(10) La plupart des Chinois ne sont pas conscients de tout ce qui précède en raison du blocus visant toute information indépendante sur le Falun Gong à l'intérieur de la Chine

Pour la majorité des Chinois, leur seule source d'information sur le Falun Gong est le système médiatique d'État ou les sites sponsorisés par le gouvernement, qui ont tous été utilisés pour diffamer le Falun Gong et nier les violations des droits. Les journalistes nationaux reçoivent des directives spécifiques interdisant une information indépendante sur le sujet.

Sur Internet, le Falun Gong et les termes connexes demeurent parmi les plus hautement filtrés par la « Grande muraille Internet de Chine » Selon le Comité de protection des journalistes : « La recherche du mot 'Falun Gong' sur le Web, [...] ne rendrait pas une page blanche, mais conduirait à des sites soigneusement sélectionnés qui présentent la ligne approuvée par le gouvernement. »

Les sites web tels que celui du CIFD, qui sont gérés par les pratiquants de Falun Gong d'outre-mer et rassemblent des informations sur les violations des droits, sont inaccessibles à l'intérieur de la Chine. De même pour les sites des organisations des droits indépendants comme Amnesty International ou Human Rights Watch. Même une discussion de la question sur messagerie instantanée (IM) est stoppée par des filtres intégrés lorsque le logiciel de messagerie instantanée chinois est téléchargé (voir ci-dessous).

La seule façon d'accéder à des informations indépendantes sur le Falun Gong à l'intérieur de la Chine est d'utiliser un serveur Proxy pour contourner la censure, un luxe technologique qui reste hors de la portée de la plupart des Chinois.

En conséquence, bien qu'ils vivent en Chine, beaucoup de Chinois restent ignorants de la nature non-violente des adhérents du Falun Gong et de la brutalité infligée à leur encontre.

Pour une brève explication de la censure Internet en Chine, visiter :

http://cpj.org/Briefings/2007/Falling_Short/China/9_2.html

Pour une liste des mots censurés intégrés dans le logiciel téléchargeable de IM (20% se rapportent au Falun Gong), voir : http://chinadigitaltimes.net/2004/08/the-words-you-never-see-in-chinese-cyberespace/

(10/06/2008 12:32)

Article original : http://faluninfo.net/print/571/

Traduit de l'anglais au Canada