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Tortures et avortements forcés sur des pratiquantes de Falun Gong en Chine

2 juillet 2010 |   Écrit par Feipu

(Minghui.org)

Prendre soin des femmes, surtout les femmes enceintes, est une norme sociale de base et un indice du niveau d'humanité d'une société. La loi chinoise stipule que les femmes enceintes ne doivent être ni arrêtées ni détenues, mais plutôt être mises en liberté conditionnelle ou sous surveillance. Au cours de la persécution du Falun Gong par le Parti communiste chinois (PCC), celui-ci n'adhère à aucun principe moral de base et ne tient pas compte de toutes les lois légales. Une chose encore plus ignoble, des pratiquantes de Falun Gong enceintes ont été torturées.

Mme Wu Junfen vit à Handan, province du Hebei. Lorsqu'elle est allée rendre visite à son père mourant en juillet 2008, des policiers locaux l'ont emmenée dans un centre de détention. Le centre de détention a refusé de la recevoir parce qu'elle était enceinte de quatre mois. Les policiers locaux et le bureau de contrôle des naissances l'ont emmenée contre sa volonté à l'hôpital et l'ont fait avorter. Ils lui ont enchaîné les bras et les jambes, elle a été gavée et a reçu des injections de drogues. Quatre jours après l'avortement, elle a été détenue pendant dix jours, puis emmenée au camp de travaux forcés pour femmes de la province du Hebei pour y subir une peine de deux ans.

Mme Zhang Liqin est une enseignante employée par une école de premier cycle du secondaire de Yuangtuanbao à Qian'an, province du Hebei. Elle a été arrêtée dans sa classe par des responsables de la Division de sécurité intérieure. Un jour durant sa détention, elle allait boire un peu d'eau quand elle a été appelée par le directeur du Bureau 610, Yang Yulin, à se rendre à l'étage. En rentrant dans sa cellule, elle a bu l'eau dans sa tasse. Yang Yulin lui a demandé avec un sourire malicieux : « On dirait qu'il y a quelque chose dans l'eau ? » Mme Zhang a répondu : « Non. » Yang a rétorqué méchamment : « Vous pensez que je vais vous libérer juste parce que vous êtes enceinte ? Pas question ! Vous ne pourrez jamais échapper à mes ruses. » Mme Zhang a ressenti une douleur dans l'abdomen le jour suivant et a saigné pendant plusieurs jours. Les gardes l'ont forcée à courir en portant un sac de sable, puis l'ont forcée à faire sa lessive à la main dans l'eau froide. Elle a finalement fait une fausse couche.

Mme Wang Jinju, âgée de 62 ans, une ancienne basketteuse célèbre en Chine, vit aujourd'hui au Canada. Elle a déclaré : « Je connaissais une pratiquante à Pékin qui était enceinte de sept mois. Quatre agents de police ont placé une porte sur elle et sont montés dessus pour l'obliger à accepter le lavage de cerveau. »

La brutalité envers les pratiquantes de Falun Gong enceintes est souvent accompagnée d'insultes. Mme Geng Juying vit à Mengzhou, province du Henan. Les policiers ont voulu la placer en garde à vue, ils lui ont donc d'abord injecté une substance abortive, ce qui lui a causé des douleurs extrêmes. Plusieurs agents de police qui regardaient ce qui se passait ont dit avec des rires pervers : « On vous surveille ! » Ils ont regardé Mme Geng avoir une fausse couche. Elle a été emprisonnée peu après au centre de lavage de cerveau de Jiaozuo.

Mme Gao Yumin vit dans la communauté de Beijiangyan, à Fujin, province du Heilongjiang. Elle est allée rendre visite à sa mère chez son frère le 19 septembre 2007. Des policiers les ont arrêtées sans aucune raison. Mme Gao était enceinte de trois mois. Après avoir été détenue et battue pendant 28 jours, sa santé s'est rapidement détériorée, elle a perdu la vue des deux yeux et elle manquait gravement de sang. Elle a été emmenée d'urgence à l'Hôpital ferroviaire de Fujin après qu'elle s'est évanouie. Elle n'avait pas de pouls et son cœur s'était arrêté. Lors d'une opération d'urgence, les médecins ont trouvé un fœtus mort et une grande quantité de sang dans l'abdomen. Ils lui ont sauvé la vie au bout de huit jours de soins, et sa famille a dû payer 10 000 yuans.

Les pratiquantes de Falun Gong enceintes n'ont pas été libérées même lorsqu'elles étaient sur le point de donner naissance ou lorsque leur bébé était né vivant.

Mme Zhang Hanyun vit dans le district de Hantai, Hanzhong, province du Shaanxi. En mars 2001, Ma Ping'an, directeur du Bureau de sécurité politique du PCC (du département de police du district), et d'autres ont essayé d'arrêter Mme Zhang, mais ils n'ont pas réussi. Ils ont cerné le site de construction que possède le père de Mme Zhang dans le canton de Lueyang et ont menotté son mari au pont de la rivière Jialing, pour forcer sa famille à abandonner Mme Zhang. Celle-ci était enceinte de huit mois avec une « autorisation de naissance, » mais elle a tout de même été emmenée dans un hôpital de banlieue pour un avortement. Le bébé était si gros que les médecins ont dû l'enlever chirurgicalement.

Mme Guo Wenyan est une employée de l'usine d'équipement électrique affiliée à l'entreprise électrique de Yinchuan dans la région autonome de Ningxia Hui. Les policiers l'ont arrêtée et voulaient la forcer à se faire avorter. Ils ont fait signer un papier à sa famille parce que le bébé était très développé. La fille est née vivante et a pleuré. La belle-mère de Mme Guo s'est écriée : « Elle vit toujours, nous voulons la ramener chez nous ! » Mais le médecin a serré le cou du bébé dès qu'elle a pleuré et l'a tuée !

Il y a eu de nombreux exemples similaires au cours de ces onze dernières années de persécution du Falun Gong. Cette pratique est une insulte à la dignité des femmes. La souffrance tragique de ces pratiquantes de Falun Gong enceintes prouve combien le PCC manque réellement d'humanité. Qui n'est pas né et n'a pas été nourri par une mère ? Prendre soin des femmes enceintes revient à porter attention et gratitude envers sa propre mère. Les gens de conscience ne devraient pas garder le silence face à la brutalité du PCC envers les pratiquantes de Falun Gong enceintes !

Traduit de l'anglais en France