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Les pratiquants de Falun Gong systématiquement assassinés pour leurs organes : réfuter l'explication des ''condamnés à mort'' du régime chinois, Chapitre XIII

30 janvier 2011

(Minghui.org)

Par Ouyang Fei, Sun Sixian, Lin Zhanxiang


En 2006, le journal The Epoch Times a révélé une histoire stupéfiante au sujet de ce qui est indiscutablement une des atrocités les plus terribles commises par un gouvernement, non seulement à l’époque moderne, mais au cours de toute l’histoire enregistrée. Comme cela a été documenté dans le rapport d’enquête : ‘’Prélèvement meurtrier’’ par le célèbre avocat des droits de l’homme David Matas et l’ancien Secrétaire d’état pour la région Asie Pacifique, David Kilgour, il existe une preuve accablante du rôle effrayant du régime communiste chinois dans l’assassinat systématique des pratiquants de Falun Gong, la collecte de leurs organes, et les énormes profits engrangés en agissant de la sorte. En réponse au tollé international, le régime chinois a tenté d’expliquer un des principaux éléments de preuves circonstanciées—l’accroissement fulgurant du nombre de greffes d’organes et les temps d’attente extrêmement courts, dans une culture réfractaire aux donations d’organes—en déclarant qu’il s’agissait d’organes prélevés sur des criminels exécutés, après leur mort. Face à une preuve indéniable, il a tenté d’échapper à sa culpabilité pour une atrocité monstrueuse en admettant un crime moindre. Dans ce rapport, nous montrerons des preuves qui contredisent directement cette affirmation et donnent davantage de crédibilité aux graves accusations portées contre le régime chinois.


XIII. Que pouvez-vous faire?


‘’Mon Dieu ! Je ne peux pas croire que cela soit vrai!’’ Telle a peut-être été votre réaction lorsque vous avez pour la première fois, entendu parler du prélèvement d’organes à vif.


Vous n’êtes pas les seuls. Soixante ans plus tôt, Félix Frankfurter, de la cour suprême de justice, a énoncé quelque chose de similaire lorsqu’il a été informé de l’assassinat des Juifs par les Nazis.


1. Un extrait de Karski : Comment un homme a tenté d’arrêter l’Holocauste


Aujourd’hui, nous connaissons tous l’incontestable vérité de l’Holocauste, l’assassinat systématique des Juifs dans les camps de concentration par les Nazis. Nous avons tendance à supposer que lorsque cela s’est produit, l’existence des camps de la mort Nazis était un fait bien connu. Certains peuvent se demander : comment se fait-il que chacun connaisse l’Holocauste, alors que peu de personnes connaissent l’histoire du prélèvement d’organes à vif en Chine ? Certains ont utilisé les différentes réactions du monde extérieur comme raison de réfuter les allégations de prélèvement d’organes.



En fait, lorsque les Nazis ont assassiné les Juifs, le monde extérieur n’était pas du tout informé, excepté quelques-uns qui voulaient désespérément le faire savoir. Quelquefois, les descriptions étaient fragmentaires et contradictoires. C’était aussi difficile que ça l’est, aujourd’hui, d’obtenir les faits concernant le prélèvement d’organes par le PCC, sur des pratiquants de Falun Gong de leur vivant.



Karski : 'Comment un homme a tenté d’arrêter l’Holocauste' raconte une histoire fascinante de courage extraordinaire. Jan Karski, messager diplomatique polonais, s’est échappé d’une prison soviétique et a enduré la torture nazie. Karski s'est faufilé dans le ghetto de Varsovie puis dans un camp de la mort nazi, afin de pouvoir assister de première main, aux assassinats de masse. En 1942-43, Jan Karski a fait un rapport sur l’extermination des Juifs aux dirigeants anglais et américains. Avec l’aide de Jan Ciechanowski, ambassadeur polonais aux États-Unis, Karski a rencontré Félix Frankfurter, de la cour suprême de justice des Etats-Unis, lors de son premier diner à son arrivée à Washington D.C. La conversation suivante s’est déroulée après ce diner.



Le magistrat de la cour suprême de justice s’est assis face à Karski, le regardant dans les yeux.


‘’M. Karski,’’ a demandé Frankfurter, ‘’savez-vous que je suis Juif?’’


Karski a acquiescé.


‘’Il y a tant de rapports contradictoires au sujet de ce qui arrive aux Juifs dans votre pays’’, a déclaré Frankfurter. ‘’S’il vous plait, dites-moi exactement ce que vous avez vu.’’



Jan a passé une heure et demie à expliquer patiemment comment s’étaient déroulées ses missions dans le ghetto et le camp, et précisément, avec des détails macabres, ce dont il avait été témoin. Lorsque Karski a eu terminé, il a attendu la réaction du visiteur.



Frankfurter s’est levé en silence de sa chaise. Pendant quelques instants, il a marché de long en large devant Karski et l’ambassadeur, qui observaient, perplexes. Puis, tout aussi calmement, il s'est rassis sur son siège.



‘’M. Karski’’, a déclaré Frankfurter après une pause de plus : ‘’un homme comme moi parlant avec un homme comme vous se doit d’être totalement franc. Ainsi, je dois dire : Je suis incapable de vous croire.’’



Ciechanowski a bondi de son siège: ‘’Félix, vous plaisantez !’’ s’est-il exclamé. ‘’Comment pouvez-vous le traiter de menteur en face ! L’autorité de mon gouvernement est derrière lui. Vous savez qui il est !’’



Frankfurter a répondu, d’une voix douce pleine de résignation: ‘’M. l’ambassadeur, je n’ai pas dit que ce jeune homme mentait. J’ai dit que je suis incapable de le croire. Il y a une différence.’’ [67]



Plus de soixante ans plus tard, ce récit est aussi pertinent qu’il l’était alors. Lorsque vous vous exclamez ‘’Mon Dieu ! Je ne peux croire que cela soit vrai !’’ en entendant des récits de prélèvement d’organes à vif, vous pourriez aussi ajouter un commentaire, comme l’a fait le juge Frankfurter : ‘’Je n’ai pas dit [qu’il] ment. Je dis que je suis incapable de le croire.’’



2. Même un simple cas de prélèvement d’organes à vif est un crime monumental


Le PCC a continuellement donné des réponses évasives aux enquêtes extérieures. Il a gardé les informations relatives aux détenus condamnés à mort comme des secrets d’état. Les efforts pour analyser les sources d’organes provenant de détenus condamnés à mort et de pratiquants de Falun Gong en vie font face à d’énormes défis. Cependant, en se basant sur quelques données et observations publiques, la limitation des organes provenant de détenus condamnés à mort et les caractéristiques du marché chinois des organes, en particulier grâce aux témoignages de personnes ayant des informations privilégiées, aux enquêtes téléphoniques approfondies, et aux témoignages de courtiers d'organes, ont conduit à croire que l'augmentation drastique du marché d'organes en Chine de 2003 à 2006, est directement liée aux prélèvement d'organes sur des pratiquants de Falun Gong vivants.



Zhang Zhixin, une jeune femme courageuse, a été tuée lors de la Révolution culturelle pour avoir remis en question la politique du PCC et son dirigeant ultime, Mao Zedong. Ce qui a choqué la nation toute entière, est qu’avant son exécution, les fonctionnaires du PCC ont coupé les cordes vocales de Zhang pour l’empêcher de crier quelque chose qui aurait été gênant pour le régime. Plus tard, beaucoup ont pensé que la Révolution culturelle était une chose du passé. Cependant, en 1999, l’accablante calomnie et la persécution à l'encontre de Falun Gong ont réitéré qui s’était passé sous la Révolution culturelle. La réputation de Zhang a été restaurée, mais le mécanisme qui l’a tué n’a pas été détruit en Chine. Si les allégations de prélèvement d’organes sont vraies, cela représente, pour citer Kilgour et Matas : ‘’une forme dégoûtante de mal, qui, en dépit de toutes les dépravations que l’humanité a connu, est nouvelle sur cette planète.’’



Une seule occurence d’une telle atrocité, sans parler de son apparition à une échelle si systématique, équivaut à un crime monumental. Telles sont les réflexions les plus flagrantes sur le mépris total du régime autoritaire pour la vie.


3. Les soi-disant ‘’miracles économiques’’ ne sont pas une excuse pour la persécution


En discutant des violations des droits de l’homme par le PCC, certaines personnes ont cité la croissance économique comme excuse. Le développement économique ne peut servir d’excuse ou de couverture à la répression du peuple chinois par le PCC. Cela a pris moins de trois ans à Adolf Hitler pour accomplir le soi-disant ‘’miracle économique’’ de l’Allemagne. Il a réussi à réduire le taux de chômage de plus de 30% à quasiment zéro, ce qui a élevé le statut de l’Allemagne et en a fait en peu de temps à nouveau une puissance européenne . Cependant, l’assassinat des juifs dans les camps de concentration ont défini l’ère d’Hitler. Personne n’a jamais félicité Hitler pour la croissance économique alors qu’il était au pouvoir.



La croissance économique de la Chine aujourd’hui, est bien plus fragile que celle de l’Allemagne en 1930. Elle a été réalisée au prix d’un désastre environnemental, d’un épuisement des ressources, d’un effondrement moral, prix qui sera payé par les générations à venir. Ce qui se résume à la chute de la moralité. Si nous ne faisons pas entendre nos voix pour que cessent de telles atrocités de prélèvements d’organes à vif, la Chine n’aura pas de futur, en tant qu’état ou en tant que nation.



Beaucoup motivés par les intérêts économiques ont fermé les yeux sur la répression brutale de ses citoyens par le PCC. Cependant, de plus en plus de personnes s’expriment contre de tels crimes. Dans sa lettre d’avril 2006 au président George W. Bush, Dana Rohrabacher, éminent membre des organisations internationales, Sous comité des Droits de l’homme et de Surveillance du comité des affaires étrangères de la Chambre des représentants, a écrit : Le type de complicité morale requise pour le prélèvement non consensuel et la vente d’organes humains est certainement unique. Nous, en tant que législateurs, en tant qu’hommes d’état et américains, ne devons pas aussi devenir complices de ces crimes en restant silencieux. L’histoire ne se préoccupera pas de savoir si nous avons conclu un autre accord commercial ou si nous avons vendu un autre Boeing 747, mais elle jugera si nous avons choisi de considérer une autre approche, lorsque nous avons fait face à des souffrances humaines indescriptibles à une telle échelle.’’


4. 4. Que pouvez-vous faire?


Nous avons vu que le PCC a répondu aux accusations de prélèvement d’organes en régulant le marché des organes en Chine afin de tromper le monde extérieur, tout en empêchant énergiquement que des enquêtes indépendantes extérieures puissent avoir lieu en Chine. Ce rejet flagrant d’enquêtes extérieures est une indication que le PCC est impliqué dans une dissimulation. Le PCC espère aussi que les autres oublieront la croissance drastique du marché d’organes de Chine, de 2003 à 2006, dans le contexte de la campagne tout azimut dans le but de réprimer Falun Gong.



L’écrivain Tchèque Milan Kundera a une fois décrit la lutte contre le communisme comme ‘’la lutte de la mémoire contre l’oubli.’’ Ce que veut le PCC est que les gens ‘’oublient.’’ Les Chinois luttent pour ‘’se souvenir.’’



Le PCC du passé a tranché la gorge de Zhang Zhixin en toute impunité, tout comme le PCC d’aujourd’hui peut prélever des organes sur des pratiquants de Falun Gong en vie. Tant que le PCC, qui est la source de décennies de malheurs de la Chine, continuera à exister, la victime de demain pourrait être n’importe qui.



Chacun peut agir, en réunissant des preuves, et demander que le PCC autorise des enquêtes indépendantes, extérieures exposant la vérité de cet épisode dans l’histoire, et mette fin à la persécution de Falun Gong, la persécution d' Authenticité-Compassion-Tolérance.



Si vous êtes un médecin qui a participé au prélèvement d’organes sur des pratiquants de Falun Gong de leur vivant, nous espérons que vous ne serez pas aveuglés par les intérêts immédiats. Le PCC est à l'origine de votre implication. Sans l’écrasante campagne calomnieuse et la politique de ‘’battre [les pratiquants de Falun Gong] à mort sera compté comme suicide,’’ l’environnement pour le prélèvement d’organes à vif n’aurait pas existé. Ce qui est passé est passé. Garder les lèvres serrées et garder les secrets du PCC ne peut alléger la gravité de ces crimes ni votre remords. En faisant apparaitre la vérité, vous pouvez être digne de votre conscience, réduire ou même compenser les crimes qui ont été commis consciemment ou inconsciemment. C'est l'unique façon de s’en sortir.



Références

[67] E. Thomas Wood et Stanislas M. Jankowski, Karski: Comment un homme a tenté d’arrêter l’Holocauste, Wiley et Fils, 1996


Traduit de l’anglais en France