(Minghui.org)

Par Zhizhen



Le légendaire Huangdi était autant un empereur éclairé qu’un homme de 'cultivation'. Il unifia la Chine et fut empereur tout en mettant l’accent sur l’importance d’avoir des critères moraux élevés. Il a beaucoup participé à l’établissement des bases de la culture traditionnelle chinoise. A l’époque, des livres sur l’astronomie, la géographie, la politique, la philosophie, la médecine, la santé, et beaucoup d’autres, étaient basés sur les enseignements de Huangdi.



Les dieux bénissent les personnes aux critères moraux élevés


Il est dit que Huangdi fut capable de parler dès l’âge de deux mois. A dix ans, il comprit le véritable but de sa vie. Adulte, Il se concentra sur sa cultivation intérieure et devint un homme sage.


Quand il devint empereur, il remarqua que Chiyou, un seigneur feudal, était un tyran qui mettait à mort des innocents. Il fit appel à d’autres seigneurs féodaux pour s’unir et lancer une croisade contre Chiyou. Cependant son armée fut stoppée par un ensorcellement. Il pria le Ciel de l’aider. La Reine Mère de l’Ouest lui donna un talisman qui permit à ses prières d’être entendues par l’Empereur du Ciel. Celui-ci demanda à Xuannu de donner deux livres à Huangdi, «Jiudingshendanjing» et «Yinfuce», des stratégies de guerre, et lui envoya également une armée du Ciel pour l’aider. Chiyou fut ainsi vaincu et la Chine unifiée.


Après la défaite de Chiyou, Huangdi fit construire un bâtiment pour vénérer l’Empereur du Ciel. Ce fut le premier construit enChine dans ce but.



Huangdi recherchait sincèrement la bonne manière de gouverner


Huangdi voyagea énormément pour apprendre à mieux gouverner. Il alla à l’est jusqu’à Qingqiu et rencontra monsieur Zifu, qui lui donna les enseignements de Sanhuang, ceux-ci permettant aux prières d’être entendues par les dieux. Il alla au sud jusqu’à Yuanlong où il découvrit des plantes médicinales très bénéfiques pour la santé. A l’ouest, il rencontra le Daoiste Zhonghuang, qui lui donna un Jiuhuandan pour améliorer sa santé. Il passa également par le lac Dongting et la montagne Kongtong pour rencontrer Guangchengzi qui lui remit un livre sur la nature. Il atteignit la cité de Hongti dans le nord and monta dans la montagne Juci où il reçu la carte de Shenzhi. Il retourna ensuite chez lui et alla dans la montagne Whangwu pour parler avec monsieur Huazi dans la cave Jingu. Il rendit ensuite visite à Tianhuang Zhenren dans la montagne Emei qui lui dit «si tu suis le Dao et maintiens des critères moraux élevés tout en gouvernant le pays, ton règne sera long. Si tu te conduis en accord avec les lois de la nature, la prospérité suivra.»



Travailler dur pour le peuple


Huangdi nomma ministres des personnes ayant de hauts critères moraux, il avait confiance qu’ils feraient leur devoir. Il divisa le pays tout entier en neuf provinces et expliqua à ses sujets que toutes les affaires seraient conduites conformément à l’éthique par son gouvernement. La moralité devint la base sur laquelle s’établît la justice. Toute attitude devait toujours être bienveillante. Il créa un poste officiel au sein de son gouvernement pour apprendre aux gens à aimer leurs parents, être compatissant, fidèle, fiable, gentil, courageux, loyal, humble, vertueux, et désireux d’apprendre. Il attendait de ses ministres qu’ils fassent bien attention à leurs dépenses et dirigeait par l’exemple.


Huangdi créa un calendrier basé sur les mouvements du soleil, de la lune et des étoiles. Il donna des noms à toutes choses, apprit au peuple comment construire des maisons et des cités pour se protéger du mauvais temps, et il leur demanda d’apprendre à cultiver la terre, construire des routes, des bateaux et des charrettes. Sa femme apprit aux gens comment élever des vers à soie et comment la soie pouvait être utilisée pour fabriquer des vêtements.


Il demanda à son chargé de registres, Cangjie, qui était bon dessinateur, de créer des mots. Cangjie fut si absorbé par son travail qu’il y en oubliait parfois de manger et de dormir. Il observa les formes du soleil, de la lune, des étoiles, des chaînes de montagnes, des ruisseaux, de l’herbe, des fleurs, des arbres, des oiseaux et des animaux. Après plusieurs années il en déduisit des symboles pour représenter différentes choses. Ces symboles sont à l’origine des caractères chinois actuels.


Il demanda à son fonctionnaire Linglun de classifier les sons. Linglun alla dans une vallée et trouva des bâtons de bambou de différentes longueurs. Il identifia douze sons différents en soufflant dans douze bâtons de bambous de longueurs choisies. Plus tard, il fabriqua douze cloches pour ces douze sons et les utilisa comme références. Quand Huangdi se rendit à Taishan pour vénérer le Ciel, il composa une musique appelée Qingjiao, dont on dit qu’elle était divine et très émouvante.



Huangdi travailla avec un médecin de grande renommée, Qibo, et beaucoup d’autres pour arriver à concevoir un livre de références médicales, Huangdi Neijing. Beaucoup de personnes malades furent soignés grâce à ses efforts. Il est dit que, grâce aux contributions majeures qu’il apporta à son pays, le peuple était très reconnaissant envers lui et qu’il monta au Ciel.


Huangdi se cultivait lui même et suivait la voie de la nature. Il instaura des règles pour ses fermiers en harmonie avec les 4 saisons et expliqua à tout le monde qu’établir des valeurs morales et se conduire conformément à l’éthique était essentiel pour obtenir une société harmonieuse. Durant son règne, la société se mit à estimer et respecter les personnes ayant des critères moraux élevés, et elle porta en haute estime ceux qui agissaient avec compassion.



Traduit de l'anglais en Europe