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La persécution brutale subie par les pratiquantes de Falun Gong en Chine—(Partie II)

13 novembre 2011

(Minghui.org)

Résumé du rapport écrit par un correspondant de Minghui en Chine




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Suite de la première partie: http://fr.minghui.org/news/1111/09/E128512_20111004_Fr.html


2ème partie - Gavage forcé


Le gavage est une pratique médicale généralement destinée à sauver la vie des patients. Mais, dans la Chine d'aujourd'hui le PCC l'utilise comme une méthode de torture pour persécuter les pratiquants de Falun Gong. Comme indiqué dans de nombreux cas de persécution, le gavage forcé est utilisé dans les camps de travail comme une action violente ou même mortelle pour torturer les pratiquants qui ont délibérément entamer des grèves de la faim. Ces grèves de la faim protestent contre la persécution. Le gavage est utilisé pour causer des souffrances énormes et comme tentative pour forcer les pratiquants à abandonner leur croyance ou leur protestation.


Les pratiquants ne sont pas gavés de nutriments qui aident à maintenir la vie, mais plutôt de liquides de haute densité qui causent de grandes souffrances ou même la mort lorsqu'elles sont administrées. Les liquides tels que des solutions salines concentrées, des liquides en haute teneur en piments, du jus d'ail, de l'urine humaine, de l'eau mélangée à des excréments, et même, des médicaments qui endommagent le système nerveux des pratiquants sont utilisés pour les gaver de force. Le gavage a causé la mort de certains pratiquants puisqu'ils s'étouffent et sont incapables de respirer. D'autres pratiquants sont morts après que leurs poumons aient été endommagés par le gavage.


Pour effectuer le gavage forcé, les gardiens dans les prisons ou les camps de travail maintiennent fermement les membres d'un pratiquant au sol ou bien les attachent à un lit. Puis, ils bouchent le nez du pratiquant et leur ouvre la bouche de force. La bouche de certains pratiquants se déchire lors de ce processus brutal. Ensuite, ils utilisent du matériel métallique pointu pour ouvrir les dents serrées des pratiquants. Les gencives de certains pratiquants ont été fendues, certaines dents se déchaussent et leurs bouches deviennent gravement mutilées. Par la suite, les gardes prennent des tubes, qui ne sont pas nécessairement des tubes médicaux, et de façon répétitive les poussent et les tirent à l'intérieur du pratiquant par le nez ou la bouche. En fin de compte, ils réussissent finalement à insérer le tube et gaver des substances inconnues par la force dans le corps du pratiquant. Certains pratiquants sont torturés à mort durant ce processus.



Reconstitution de la torture: gavage forcé


Des gardes attachent les membres des pratiquants aux lits pour des périodes prolongées, ce qui provoque la nécrose des muscles et des nerfs, pour aboutir finalement à la paralysie. Certains laissent les tubes insérés dans le corps des pratiquants pour une longue période. La substance du gavage est parfois forcée dans les poumons des pratiquants en raison de la manipulation brutale, et cela peut facilement provoquer une défaillance pulmonaire ou une infection, menant à la mort.


1. Mme Li Baojie, 34 ans, du comté de Panshan, ville de Panjin, province du Liaoning



Mme Li Baojie


Le 19 août 2004, Mme Li Baojie et son mari ont été condamnés à deux ans de travaux forcés. Au camp de travaux forcés de Masanjia, Mme Li a organisé une grève de la faim pour protester contre la persécution. Les gardes ont poussé les détenues à l'emmener dans une pièce sombre et à l'y tourmenter. En conséquence, elle a développé des symptômes de maladie grave. Selon les gens qui la surveillaient, Mme Li n'a pas été autorisée à descendre les escaliers ou à aller au soleil pendant trois à quatre mois, et elle a été torturée parce qu'elle refusait de renoncer à sa croyance. Comme Mme Li a fait une grève de la faim pour protester, un médecin de la prison lui a inséré un tube dans le corps et l'a gavée. Le tube est resté dans son corps après le gavage et l'autre extrémité du tube a été attachée à ses cheveux. Certains jours, elle a été gavée de force quatre fois par jour. Une fois, Mme Li a été torturée au point où ses yeux ne pouvaient pas tolérer la lumière, ni voir clairement quoi que ce soit, et elle devait compter sur l'aide de deux autres personnes pour marcher.


Le 7 avril 2005, Mme Li a été tenue au sol fermement par des gardes. Aucune partie de son corps - tête, bras ou jambes – ne pouvait bouger même un peu. Sa bouche a été ouverte à l'extrême avec un outil. Les gardes l'ont gavée de gruau en permanence avec un entonnoir. Mme Li a commencé a suffoquer, et elle a été emmenée à l'hôpital de Shenyang pour un traitement d'urgence. Le lendemain, les autorités du camp de travaux forcés l'ont libérée alors qu'elle était encore dans un état critique. Mme Li est décédée dans la voiture lors de son retour à son domicile qui se trouvait à environ dix kilomètres de là.


Les personnes impliquées dans la persécution de Li Baojie comprennent Zhang Chunguang, Li Mingdong, Li Mingyu, Liu Yong, Yan Siguang, Chen Jingmin, Li Jun, Wang Qi, Ma Jinshan, Zhang Jun, une femme médecin de la prison et un homme médecin de la prison.


2. Mme Zhao Yanxia, 62 ans, de la ville de Chifeng, en Mongolie intérieure


Mme Zhao Yanxia a été arrêtée et détenue au centre de détention du district de Hongshan à Chifeng en 2001. Le 10 avril 2001, les gardes ont tenté de forcer les pratiquantes à mémoriser les règlements du centre de détention, mais les pratiquantes de Falun Gong ont refusé. Puis Deng Liyan, une garde a commencé à assaillir les pratiquantes de coups avec des matraques électriques. Les pratiquantes ont commencé une grève de la faim pour protester. Vers le 17 avril, les autorités du centre de détention Hongshan ont mobilisé environ 100 détenus pour sortir les pratiquantes en les trainant. Chaque pratiquante a été maintenue de force par plusieurs détenus sur une chaise dans le couloir. Ils ont tenu les bras, les jambes et la tête des pratiquantes, leur ont ouvert la bouche de force avec des baguettes, tenu leur cou, puis les ont gavées de force de maïs bouilli.



Reconstitution de la torture: Gavage forcé


Qiu Xuedong, un chef d'équipe dans le centre de détention, a hurlé, «Gavez-les! Gavez-les! Gavez-les!» Certains détenus ont suggéré qu'on cesse de gaver Mme Zhao car sa tête avait chuté et elle ne pouvait plus s'asseoir. Toutefois, Qiu a commandé aux détenus de poursuivre le gavage. Mme Zhao est tombée de la chaise. Elle a été traînée dans un coin et ignorée. Une pratiquante s'est dirigée vers elle et appelait constamment son nom, en essayant de la réveiller, mais les gardiens l'ont chassée et ont prétendu que Mme Zhao feignait.


Une demi-heure plus tard, un détenu a vérifié l'état de Mme Zhao et a constaté que son corps était froid. Le détenu a cru qu'elle était morte. C'est seulement alors que les gardes l'ont emmenée à un hôpital en hâte pour un soi-disant traitement d'urgence.


3. Mme Zeng Xiane, 36 ans, une employée de la Banque industrielle et commerciale Gujiagang de la ville de Shiyan, province du Hubei


Le 15 décembre 2000, Mme Zeng Xiane est allée à Pékin faire appel pour le Falun Gong et a été détenue dans un camp de travaux forcés après son retour de Pékin. Elle a souffert une immense torture dans le camp de travaux forcés pour femmes de la province du Hubei. Elle a entamé une grève de la faim pour protester contre les abus. Puis, les gardes, l'ont attachée à un grand lit en bois et lui ont inséré profondément dans le corps par sa bouche un long tube en plastique d'environ 12 à 14 millimètres de diamètre. Le tube a été inséré et retiré à plusieurs reprises, lui causant une douleur insupportable. Ses organes ont été gravement endommagés et elle a été torturée à l'article de la mort.


D'autres pratiquantes de Falun Gong détenues dans la même cellule que Mme Zeng se sont enquises de l'état de Mme Zeng. Les gardes ont bloqué toutes nouvelles sur Mme Zheng et n'ont pas répondu directement à leurs demandes. Ce n'est qu'après deux semaines que les gardes ont annoncé que Mme Zeng était morte de maladie cardiaque. Ils ont affirmé que le superviseur de Mme Zeng à son lieu de travail était venu pour vérifier, et qu'un médecin légal avait fait une autopsie et confirmé que Mme Zeng était décédée d'une maladie cardiaque.


Le mari de Mme Zeng est allé à l'hôpital le 3 août 2001 après avoir été informé que sa femme était morte. Le corps de Mme Zeng a été sorti d'un congélateur. Ses vêtements étaient neufs et sa tête était sévèrement gonflée. Ses poings étaient crispés et son corps était mou. Le mari de Mme Zeng a demandé à changer ses vêtements et à également vérifier son corps. Sa demande a été refusée. Le jeune frère de Mme Zeng a amené un médecin et demandé un examen, ce qui a également été refusé. Prendre des photos du corps de Mme Zeng n'a pas été autorisé, et ramener le corps de Mme Zeng à Shiyan non plus. La famille n'a pas eu l'autorisation de rester à proximité quand le corps de Mme Zeng a été incinéré. Après son retour à Shiyan, la famille a été informée qu'il leur était interdit de tenir une cérémonie commémorative pour Mme Zeng ou de divulguer des informations sur l'incident.


Un témoin a entendu une conversation entre les gardes sur leurs téléphones portables. Le gardien à l'autre bout de la ligne a demandé: «Comment ça va là-bas?» Le gardien a répondu: «Nous travaillons toujours sur lui. Ce vieil homme est vraiment tenace.» Le gardien à l'autre bout a crié en toute hâte, «Arrêtez vite. Nous avons déjà battu Zeng Xiane à mort. Nous allons dépasser notre quota si vous ne vous arrêtez pas.» (note: les règlements du camp de travaux forcés stipulent que les décès ne peuvent pas dépasser un certain nombre. Un tel dépassement du quota signifie que davantage de personnes meurent dans un camp de travaux forcés que ce que la limite stipule.)


4. Mme Zhang Dezhen, 38 ans, de Xiezhuang, du canton Jiuzhai, comté de Mengyin, diplômée universitaire, enseignante au lycée de Jiuzhai à Mengyin, province de Shandong.



Mme Zhang Dezhen


Le 19 septembre 2002, Mme Zhang Dezhen a été de nouveau arrêtée par des agents du Groupe de la police criminelle du département de police du comté de Mengyin, et elle a été détenue dans le centre de détention du comté de Mengyin. Elle a entamé une grève de la faim pour protester et a été gavée de force à l'Hôpital de médecine traditionnelle chinoise du comté de Mengyin de multiples fois. Le 31 janvier, veille du Nouvel An chinois, elle est décédée après avoir été injectée avec une drogue.


Le 31 janvier 2003, Mmes Zhang Dezhen, Zhang Guifeng, Wang Xiangying et une autre pratiquante ont été mises dans un véhicule de police, emmenées à l'Hôpital de médecine traditionnelle chinoise du comté de Mengyin et placées dans une chambre au premier étage. Les gardiens et médecins ont collaboré pour les persécuter. Mme Zhang Dezhen s'était déjà évanouie en chemin. Aucun effort pour la ranimer n'a été fait, et toutes les quatre pratiquantes ont été injectées d'une substance inconnue. Après avoir pris seulement la moitié de la quantité de médicament injecté, elles ont commencé à avoir chaud et avaient la bouche sèche, des douleurs tout au long du corps, et une faiblesse dans les jambes. Puis les médecins ont délibérément mis des bouillottes d'eau chaude sous leurs bras.


Mme Wang Xiangying a demandé au médecin Wang Chun Xiao et au directeur du centre de détention Sun Kehai, «Quel type de médicament utilisez-vous précisément sur nous?» Sun n'a pas répondu, mais au lieu de cela, il a dit: «N'est-ce pas bon?» Mme Wang Xiangying a dit, «S'il vous plaît, envoyez Mme Zhang Dezhen chez elle immédiatement.» Les gardes l'ont ignorée et sont restés dans la salle pendant une longue période. Durant cette période, Mme Zhang Guifeng a sorti l'aiguille. Quatre ou cinq gardes l'ont alors poussée au sol pour lui insérer l'aiguille de nouveau. La situation de Mme Zhang Dezhen est allée de mal en pis. Malgré son état, ils ont terminé l'injection du flacon tout entier de ce médicament dans son corps. Un groupe de gardiens étaient sur les lieux et observaient le processus.


Comme le lendemain était le Nouvel An chinois, les gardes voulaient rentrer tôt. Mme Zhang Dezhen était toujours en vie à ce moment-là. Les gardes ont collaboré pour faire un coup monté en face de Mme Wang Xiangying et de Mme Zhang Guifeng. Ils ont mis Mme Zhang Dezhen sur une civière. Puis les médecins ont suspendu quatre bouteilles pour injection par voies intraveineuses aux quatre coins du lit, et se parlaient entre eux comme s'ils allaient la «sauver». Puis l'un des médecins lui a injecté une drogue inconnue, après quoi Mme Zhang est devenue complètement immobile. Un gardien debout sur le côté a dit tranquillement: «Quelqu'un d'autre connait sa fin.» Mme Zhang Dezhen a été ensuite évacuée dans une civière.


    5. Mme Zheng Yuling, 57 ans, ancienne employée du Bureau commercial de la ville de Chibi de la province du Hubei



Mme Zheng Yuling


Mme Zheng Yuling a été condamnée à quatre ans de prison. En raison de sa persévérance dans sa croyance, elle a été torturée de plusieurs façons dont les méthodes suivantes: debout pendant des périodes prolongées, coups, travail de forçat, privation de sommeil, utilisation des toilettes refusée, suspension par les menottes, gavage et incarcération en cellule isolée. Dans la soirée du 6 août 2009, elle a été arrêtée pour avoir publié des informations au sujet des pratiquants arrêtés dans le dortoir du département de la police de Chibi. Elle a été condamnée à deux ans de travaux forcés et a été envoyée au camp provincial de travaux forcés pour femmes du Hubei le 25 août 2009, où elle a été persécutée à mort dans l'après midi du 28 septembre 2009


Les gardes dans le camp de travaux forcés ont dit: «Zheng Yuling a commencé une grève de la faim le 9 septembre, et elle est morte à midi le 28 septembre.» Le mari de Mme Zheng a dit, «Il y a eu 19 jours entre le moment où ma femme a commencé une grève de la faim et son décès. Pourquoi ne m'avez vous pas avisé?» Les gardes n'ont pas répondu. Lorsque le mari de Mme Zheng est arrivé au camp de travail le 29 septembre, il a noté que le visage de Mme Zheng Yuling avait été maquillé et ses vêtements changés. Son nez était déformé et ses mains couvertes de trous d'aiguilles. La dépouille de Mme Zheng a été incinérée dans la ville de Wuhan le 30 septembre 2009 et son cercueil a été transporté au crématorium de Chibi par des agents du Bureau 610 du Hubei et le camp de travaux forcés. La famille de Mme Zheng n'a pas été autorisée à tenir un service commémoratif à la maison ou à enterrer ses cendres chez eux à la campagne. Ils ont forcé la famille à annuler leur réservation dans un restaurant pour les invités qui venaient faire le deuil de Mme Zheng, et ils ont obligé la famille à laisser ses cendres au crématorium.


6. Mme Liu Xiaoling, 37 ans, du canton de Wuzhan canton, ville de Zhaodong, province du Heilongjiang



Mme Liu Xiaoling


Mme Liu Xiaoling a été arrêtée le 4 février 2000, pour avoir fait les exercices du Falun Gong en extérieur avec trois autres pratiquants. Mme Liu a été ensuite incarcérée dans la cellule no 15 du centre de détention Zhaodong. Pendant la période du 8 au 11 mai, elle et quatre autres pratiquantes ont demandé plusieurs fois à parler aux autorités du centre de détention sur certains sujets. Leurs demandes ont été ignorées. Le 11 mai, les cinq pratiquantes ont fait une grève de la faim et exigé leur libération inconditionnelle. Le directeur du centre de détention Wu Guozhi a gavé de force les pratiquantes avec de la soupe de tofu fermenté et de la saumure forte. Le 15 mai, Mme Liu est décédée. L'autopsie a révélé qu'un de ses poumons était rempli de grains de sel et de morceaux de tofu.


7. Mme Zhang Hong, 31 ans, célibataire, vivait auparavant dans le district de Dongli, ville de Harbin, et travaillait comme infirmière à l'hôpital n° 4 à Harbin



Mme Zhang Hong


Mme Zhang Hong a été envoyée dans des camps de travaux forcés à deux reprises. Le 8 mai 2004, elle a été arrêtée par deux policiers du commissariat de police de Dongfeng dans le district Daowai, Harbin et emmenée au centre de détention n° 2, où on a refusé de l'admettre. Le 22 juillet, elle a été envoyée au camp de travaux forcés de Wanjia où elle et d'autres pratiquantes ont refusé d'écrire les «Trois déclarations» (Déclaration de garantie, déclaration de repentir, déclaration de dissociation) dès son premier jour. Comme moyen de punition, les gardiens l'ont forcée à s'accroupir pendant une période prolongée et lui ont refusé ses repas. Les bras de Mme Zhang Hong étaient menottés à un lit.


Le lendemain, les gardes ont prétendu que Mme Zhang avait une maladie cardiaque, ce qui n'était pas vrai, et lui ont donné une injection. Ils l'ont retenue sur un lit de bois nu, lui ont levé les bras, menotté les bras à la tête du lit, attaché les pieds au pied du lit, et injecté un médicament non identifié qui lui a fait perdre le contrôle de sa vessie. Pour le gavage forcé, on lui a donné de la bouillie de maïs moisi mélangé avec de grandes quantités de sel. Le gardien chef a ordonné qu'on ne donne pas d'eau à Mme Zhang et on l'a empêchée d'utiliser les toilettes. Ses pieds ont enflé et sont devenus violet-noir après qu'elle soit restée debout pendant une période prolongée. Elle a également été mise dans une cellule d'hommes où les détenus masculins l'ont assujettie de coups de pied et elle a été placée en cellule d'isolement souterrain pendant trois jours.


Le matin du 31 juillet, Mme Zhang Hong a crié: «Je ne veux pas mourir, je veux rentrer chez moi, j'habite dans le district de Dongli...» Elle tentait de dire aux gens que les gardiens essayaient de la tuer. Ils l'ont envoyée à l'hôpital militaire n° 211 le même après-midi et ont notifié sa famille vers 15h00 que Mme Zhang était morte d'une insuffisance rénale causée par une crise cardiaque. Sa famille a révélé que ses yeux étaient grands ouverts, sa bouche grande ouverte et ensanglantée, son pantalon rempli de saleté et son poids était tombé à environ 35 kg. Contre les souhaits de la famille, le corps de Mme Zhang a été incinéré le 26 août, sous la surveillance de plus de 40 policiers.


8. Mme Song Bing, 37 ans, de Shulan, province du Jilin, diplômée de l'Institut des postes et télécommunications de Changchun, une employée du Bureau des télécommunications de la ville de Shulan.


Aux alentours de 19h00 le 27 novembre 2003, le policier Guo Wei a poussé un groupe à prendre d'assaut le domicile de Mme Song Bing et de sa sœur. Ils ont saisi les cheveux de Mme Song Bing, lui ont tordu les bras derrière le dos et ils l'ont bâillonnée. Ils ont scellé la bouche de sa sœur avec du ruban adhésif, ont couvert leurs têtes avec un chiffon, les ont menottées, puis les ont emmenées au centre de détention de Nanshan du Shulan.


Le lendemain après-midi, Wang Tingbai, Li Jiazhe et Xiao Yong du département de police de Shulan ont interrogé Mme Song Bing. Li Jiazhe a assuré que les deux autres hommes debout à côté de lui étaient des voyous qu'il avait embauchés pour 100 yuans. Ils ont menacé Mme Song Bing disant: «Pratiquer le Falun Gong est illégal.»


Mme Song Bing a discuté avec eux, «La question du Falun Gong appartient à la catégorie de la croyance. La loi punit les actes criminels et non les pensées. Partout dans le monde, la pensée n'est pas un crime.» Li Jiazhe a fait un clin d'œil à deux voyous. L'un d'eux a répondu: «Nous n'allons pas discuter de la loi avec toi. Si tu ne nous donnes pas les réponses que nous demandons, nous continuerons à te torturer demain. Nous te torturons chaque jour. Que penses-tu de ce qui est arrivé à Kong Fanrong? N'est-elle pas morte? N'est-elle pas morte pour rien? Si tu ne nous dis pas ce que nous voulons entendre, nous allons te torturer à mort, tout comme ce qui a été fait à Fanrong Kong.»


Ils ont ensuite versé de l'huile de moutarde dans sa trachée par son nez, ce qui lui a causé une explosion de douleur dans les poumons. Mme Song Bing toussait et vomissait violemment. Les policiers ont fait une fausse déclaration au sujet de 30 000 écrits du Falun Gong supposément trouvés chez Mme Song, et en se basant sur ce seul fait fabriqué, Mme Song Bing a été condamnée à 14 ans de prison et sa sœur Mme Song Yanqun à 12 ans de prison.


Le 25 mai 2004, Mme Song Bing et sa sœur Mme Song Yanqun ont toutes deux été emmenées à la prison de Tiebei, ville de Changchun. On a découvert que Mme Song Bing était affligée d'une tuberculose, et elle a été renvoyée de la prison. Son état s'est gravement détérioré en juillet. Elle souffrait de fièvre, de toux, d'essoufflement, d'absence d'appétit et d'insuffisance cardiaque partielle. Un jour, elle a perdu connaissance trois fois. Elle a perdu le contrôle de ses bras et de ses jambes. Le choc qui a suivi son déplacement hors de sa cellule lui a causé un évanouissement. Sa santé ne s'en est jamais remise et elle est morte le 30 juillet, 2009.


9. Cui Ningning, 46 ans, vivait dans l'enceinte n° 7, route Jingqi, ville de Zhengzhou, province du Henan, une employée de la corporation d'import-export de graines et d'huiles de la province du Henan.


Mme Cui Ningning est allée à l'Université agricole du Henan pour rendre visite à un instructeur là-bas. Elle a été illégalement arrêtée par les gardes de la sécurité quand elle quittait l'université. Ils ont dit qu'ils avaient trouvé de nombreux VCD du Falun Gong sur le campus, et qu'ils croyaient que Cui Ningning les distribuait. Ils lui ont fait une fouille au corps et n'ont trouvé aucune preuve. Ils ont cherché son nom dans leur base de données informatiques et elle a été identifiée comme quelqu'un qui pratiquait le Falun Gong. Les policiers du poste de police Dongfenglu ont ensuite emmené Mme Cui au centre de détention Heizhuang, où elle a été gavée de force et torturée jusqu'à ce qu'elle soit à l'article de la mort. Selon les détenues dans le centre de détention, quatre ou cinq gardes tenaient Mme Cui de force pour le gavage. Ses cris de douleur ont été entendus par presque tout le monde dans le centre. Elle crachait du sang par le nez. Elle avait été grièvement blessée, et le matin du 17 juillet, ses mains et ses pieds ont commencé à être secoués de spasmes involontaires et elle s'est presque évanouie à deux reprises. Mme Cui a poursuivi sa grève de la faim et exigé une libération inconditionnelle. Les gardes ont ignoré son état. Les autorités du centre de détention l'ont libérée le 18 juillet, quand elle était mourante, de peur d'être tenues pour responsables de sa mort. Mme Cui est décédée 11 jours plus tard.


(à suivre)



Traduit de l’anglais au Canada