(Minghui.org)


Résumé du rapport écrit par un correspondant de Minghui en Chine


Suite de la première partie: http://fr.minghui.org/news/1111/09/E128512_20111004_Fr.html


Suite de la deuxième partie: http://fr.minghui.org/news/1111/13/E128806_20111016_Fr.html


3ème partie – La torture dans les établissements médicaux, et l'administration forcée de médicaments


Envoyer les pratiquants en bonne santé dans un hôpital psychiatrique et leur injecter des médicaments nocifs et d'autres médicaments expérimentaux qui endommagent gravement le système nerveux et provoquent une défaillance des organes internes ou même la mort font partie des moyens par lesquels le PCC persécute brutalement les pratiquants de Falun Gong. Afin de faire pression sur eux pour qu'ils abandonnent leur croyance aux principes: «Authenticité-Compassion-Tolérance», le PCC les place dans des centres de réadaptation pour toxicomanes, des hôpitaux psychiatriques et / ou des camps de travaux forcés. Le PCC les isole du monde extérieur, les prive de sommeil, les oblige à regarder des vidéos de propagande, et les tabasse brutalement, causant des blessures, de l'invalidité et même la mort. Ceci est une autre tactique du PCC effectuée sous le mandat de Jiang de «les détruire physiquement.»


Le Rapporteur spécial sur la torture, M. Manfred Nowak a déclaré dans son rapport sur sa visite en Chine que 66% des plaintes de Chine déposées auprès de l'ONU étaient liées au Falun Gong, et 8% de ces cas survenaient dans les hôpitaux psychiatriques chinois. En janvier 2009, M. Nowak a présenté un rapport aux Nations Unies qui déclarait: «Par ailleurs, dans de nombreux cas, ni la détention, ni les traitements forcés ne sont soumis au contrôle judiciaire.» Par exemple, au moment de la visite du Rapporteur spécial en Chine «l'application des programmes de désintoxication était une forme spécifique de détention administrative.»


Le porte-parole du Groupe de travail sur les droits de l'homme du Falun Gong, Dr Chen Shizhong a soulevé cette question lors de la 13ème session du Conseil des droits de l'homme. Il a déclaré: «Les autorités du PCC n'ont pas été en mesure de détruire la volonté des pratiquants de Falun Gong par la torture de leurs corps. Ils ont progressivement élargi l'utilisation des médicaments pour nuire à leur système nerveux et détruire leur capacité à défendre leurs convictions et leurs consciences.» Il est dit sur le site officiel du Groupe de travail des droits de l'Homme du Falun Gong que le groupe a présenté plus de 1000 cas de persécution à l'Organisation des Nations Unies, aux gouvernements du monde entier et aux organisations internationales de défense des droits de l'homme.


Selon les statistiques, plus de 200 hôpitaux psychiatriques de Chine ont utilisé des drogues pour la torture et / ou causer la mort de pratiquants qui ont refusé de renoncer à leurs croyances. Ces tactiques brutales persistent toujours en Chine. Le «Traitement mental» est devenu un outil de persécution politique.


1. Mme Qi Bingshu, peintre célèbre, âgée de plus de 60 ans


Mme Qi Bingshu est la petite-fille du célèbre peintre, M. Qi Baishi. Avant qu'elle ne commence à pratiquer le Falun Gong, Mme Qi avait de multiples problèmes de santé et un problème de saignement grave. Son visage était toujours blanc comme un linge et elle était souvent alitée. Après avoir pratiqué le Falun Gong cependant, toutes ses maladies ont disparu miraculeusement.


Le 25 avril 1999, Mme Qi était dans la première rangée des pratiquants qui sont allés à Zhongnanhai (enceinte du gouvernement central de Chine) faire appel auprès du gouvernement. Elle est restée toute la journée sans manger, boire, ou même s'asseoir.


Après le 20 juillet 1999, elle est allée valider la vérité sur le Falun Dafa à plusieurs reprises et elle a été arrêtée en conséquence: elle est très déterminée. Comme Mme Qi ne voulait pas renoncer à sa croyance, son frère l'a envoyée de force dans un hôpital psychiatrique avec l'aide du commissariat de police local et les médecins de l'Hôpital psychiatrique Daliushu dans la ville de Dabeiyao, district de Chaoyang à Pékin. Les médecins de l'hôpital psychiatrique ont dit qu'elle avait un «trouble mental dû au Qigong» et lui ont administré de force des injections et des médicaments. Ils ont également affirmé qu'elle ne pouvait pas être libérée avant que «l'incident» du Falun Gong ne soit terminé. Avant son arrestation, Mme Qi semblait avoir une quarantaine d'années parce qu'elle pratiquait le Falun Gong. Depuis qu'elle a été illégalement détenue et torturée, ses cheveux sont devenus complètement blancs et ses mains tremblent constamment, ce qui fait qu'il lui est extrêmement difficile de peindre maintenant.


2. Mme Ma Yanfang, 33 ans, du village de Xingshigou, ville de Darehe, Zhucheng, province du Shandong


Mme Ma Yanfang était une employée à l'usine de céramique Zhucheng. Elle a commencé à pratiquer le Falun Gong à la fin de 1997. A cette époque, son mari, Zhao Bingjun, servait dans l'Armée de la division de Pékin.



Mme Ma Yanfang


Après le début de la persécution du Falun Gong par le PCC, Mme Ma est allée à Pékin faire appel pour le Falun Gong. Elle a marché à pied pendant 17 jours avant d'arriver à Pékin. À l'époque, elle n'avait que dix yuans sur elle. Sur son chemin, elle buvait l'eau des rivières, mangeait des petits pains froids et dormait dans les champs. Afin d'amasser de l'argent, elle a même coupé et vendu ses longs cheveux. Elle voulait juste dire au gouvernement que le Falun Dafa est bon et qu'il n'y avait rien de mal à croire en «Authenticité-Compassion-Tolérance». Elle a été arrêtée à Pékin et renvoyée à son lieu de travail, en détention. Elle a entamé une grève de la faim pour protester. L'usine l'a envoyée à l'hôpital psychiatrique de Zhucheng.


Le 9 juin 2000, Mme Ma a demandé au secrétaire du Parti Wang Liqun, au vice-président Zhang Zhijian, et à Jiang Zhuxiang, chef de la Section de la sécurité, de lui remettre les livres du Falun Dafa qu'ils avaient pris chez elle. Alors, l'usine, l'a envoyée à l'hôpital psychiatrique pour une deuxième fois. Mme Ma Yanfang est décédée à l'hôpital psychiatrique de Zhucheng en septembre 2000. Selon un témoin, elle avait une ecchymose noire sur le cou et des ecchymoses sur les jambes. A cette époque, le mari et le père de Mme Ma étaient présents.


3. Mme Fan Lihong, 27 ans, célibataire, employée à l'usine d'ingénierie automobile Xining du Qinghai.


Mme Fan a été envoyée au camp de travaux forcés pour femmes de Qinghai pour une durée d'un an. En mai et juin 2001, le camp de travaux forcés l'a placée dans un hôpital psychiatrique parce qu'elle refusait de renoncer à sa croyance. Elle a été gavée de substances inconnues à l'hôpital psychiatrique. On a également dit que les gardes lui ont arraché tous ses vêtements, car elle ne coopérait pas, l'ont assaillie d'électrochocs par matraques électriques et l'ont enfermée pendant sept jours. Les gardes ont répandu la rumeur que c'était une malade mentale qui voulait se suicider.


Par la suite, Mme Fan a été envoyée dans des hôpitaux psychiatriques à de nombreuses reprises. Après avoir été libérée de l'hôpital psychiatrique, Mme Fan ne voulait plus ni manger ni boire et était confuse. Elle avait les yeux éteints et ne pouvait pas prendre soin d'elle. En décembre 2001, son corps a été retrouvé dans le Parc populaire du Qinghai. Quand un journaliste a essayé d'obtenir des détails des autorités du parc, la personne de service a refusé de répondre, en disant: «Je ne peux pas commenter sur cet incident. J'aurai à assumer la responsabilité si je disais quoi que ce soit.»


4. Mme Yu Lixin, 36 ans, du comté de Nongan, province du Jilin



Mme Yu Lixin


Avant de pratiquer le Falun Dafa, Mme Yu Lixin était atteinte de neuf maladies différentes. Elle est allée voir beaucoup de médecins de renom, mais tous ont échoué dans leurs efforts pour la guérir. Elle s'est tournée vers le Falun Dafa en 1997, et plusieurs mois plus tard, un miracle a eu lieu: toutes ses maladies ont disparu!


Mme Yu était une fonctionnaire du Syndicat des travailleurs à la ville de Jilin [un ministère gouvernemental] dans la province du Jilin. Elle a été congédiée de son poste parce qu'elle refusait d'abandonner la pratique du Falun Gong. Le 14 octobre 1999, elle a été détenue au Premier centre de détention et a fait une grève de la faim pour protester contre la persécution. Le garde Xing Shufen l'a battue et a ordonné aux autres détenus de la gaver brutalement.



Reconstitution de torture: injection de substances inconnues


Le 5 mars 2002, la police l'a arrêtée chez elle. Les policiers du commissariat Zhihe de la ville de Jilin ont utilisé toutes sortes de tortures brutales sur Mme Yu, telles que le Banc du tigre. De plus, ils ont ligoté son corps émacié et l'ont suspendue par des cordes. Plus d'une fois, elle était au seuil de la mort en raison de la torture brutale. Le 8 mars 2002, elle a été de nouveau envoyée à la prison pour femmes de la province du Jilin, où elle a entamé une grève de la faim pour protester contre la persécution. Elle a ensuite été transférée à l'hôpital de la police de la province du Jilin.


A cette époque, sa pression artérielle a chuté à zéro, mais la police à l'hôpital ne l'a cependant pas libérée. Ils lui ont injecté des drogues qui nuisent au système nerveux central. Elle est tombée dans le coma à l'hôpital le 5 avril 2002. Le personnel de l'hôpital lui a ouvert les veines et ils lui ont injecté des drogues inconnues. Après deux mois de torture, Mme Yu est décédée à 10h20, le 13 mai 2002.


5. Mme Dong Jingzhe, 32 ans, graphiste



Mme Dong Jingzhe


Le 5 mars 2005, environ 50 à 60 policiers en civil de la Division de la sécurité intérieure de Shenyang, la Division de la sécurité intérieure du district de Tiexi, le Bureau 610 de Shenyang et le poste de police Zhengyang dans le district de Shenhe ont saisi Mme Dong Jingzhe en face de l'immeuble où elle vivait dans le district de Shenhe. Son mari et sa mère ont également été enlevés.


Mme Dong a été emmenée au camp de travail de Masanjia et torturée. En mars 2005, les gardes l'ont enchaînée à un lit en métal et lui ont injecté plus de 70 flacons (cinq flacons de 500 ml par jour) d'une drogue inconnue qui lui a causé une paralysie des jambes. Tout au long de la persécution, elle ne coopérait pas et a continué sa grève de la faim pour protester contre la détention illégale. Les gardes du camp de travail l'ont gavée brutalement. Le gavage lui a fait vomir du sang et comme séquelles, elle ne pouvait pas ouvrir les yeux. Elle a presque perdu la capacité de parler.


Le 22 juin 2005, lorsque la famille de Mme Dong est venue la chercher à l'hôpital du camp de travail de Masanjia, elle était au seuil de la mort. Ses organes ne fonctionnaient plus et ses jambes étaient paralysées. Elle a été arrêtée parce qu'elle avait participé à la libération de la pratiquante de Falun Gong Mme Gao Rongrong, en détention, qui était mourante à cause de mauvais traitements. Mme Gao avait été battue par la police dans le camp de travaux forcés de Longshan dans la ville de Shenyang. Ils l'ont assaillie d'électrochocs au visage et sur le corps avec des matraques électriques pendant sept heures d'affilée. (Mme Gao est morte de la persécution en juin 2005). Mme Dong a été envoyée à une session de lavage de cerveau dans le camp de travail Zhangshi, puis au camp de travail Masanjia, où elle a été brutalement torturée. Depuis le début de sa détention illégale, elle a entrepris une grève de la faim pour protester.


6. Mme Su Juzhen, 49 ans, de Gucheng, village de Qiansuo, le comté de Suizhong, ville de Huludao, province du Liaoning



Mme Su Juzhen


Mme Su Juzhen avait souffert d'une maladie cardiaque grave, de problèmes d'estomac, d'une maladie de la vésicule biliaire, d'ascaris et de pancréatite, entre autres maladies. Elle a commencé à pratiquer Dafa en 1996, et bientôt toutes ses maladies ont disparu.


Le 31 octobre 1999, Mme Su a été envoyée au Premier camp pour femmes à Masanjia. Le chef de division Wang Yanping l'a déshabillée et l'a battue à coups de matraques électriques jusqu'à ce qu'apparaissent de grosses cloques sur son corps et son visage et qu'elle soit couverte d'ecchymoses foncées.


Qiu Ping et d'autres gardes ont emmené Mme Su à l'Hôpital de Shenyang et ont obtenu quelques bouteilles de médicaments utilisés pour traiter les troubles mentaux. On a forcé Mme Su à prendre ces médicaments chaque jour et elle est finalement devenue confuse mentalement.


Durant le Nouvel an chinois en 2002, plusieurs des membres de la famille de Mme Su l'ont aidée à quitter le Camp de travaux forcés Shenxin. Ses membres étaient flasques, ses yeux ne pouvaient ni se concentrer, ni cligner, et elle avait une expression vide sur le visage. Elle n'a pas mangé durant 22 jours après son retour chez elle. Plus tard, sa famille a découvert des plaies non cicatrisées autour de ses organes génitaux et des marques de perforation sur son corps. Mme Su ne parlait pas, perdait la mémoire, et était incapable de prendre soin d'elle. Malgré cela, Wang Fuchen, chef de la Section de la sécurité politique, a incité la police à emmener sa fille de 19 ans à un centre de lavage de cerveau. L'état physique de Mme Su s'est détérioré et, parfois, elle courait dehors en plein milieu de la nuit toute nue. Mme Su n'a pas mangé pendant les 130 jours qui ont précédé son décès le 8 avril 2006.


Le 9 avril 2006, la famille de Mme Su a vu que son crâne, l'os de la jambe, et ses côtes étaient de couleur noire. Selon les spécialistes, une intoxication médicamenteuse en était la source.


7. Mme Xu Hongmei, 37 ans, et Mme Shen Zili, 49 ans, de Qiqihar, province du Heilongjiang



Mme Xu Hongmei



Mme Shen Zili


Aux alentours de 16h00 le 13 janvier 2007, lorsque Mmes Shen Zili, Xu Hongmei et Hou Yaqian (toutes avaient été forcées de quitter leurs domiciles en raison de la persécution) sont arrivées à la résidence temporaire de Mme Hou Yaqian, plusieurs policiers sont entrés de force, les ont illégalement arrêtées et les ont emmenées au poste de police de la rue Qingyun.


Le policier Yi Zhanhui a traîné Mme Xu Hongmei du premier étage au quatrième étage et l'a torturée en l'attachant à un lit avec les jambes et les bras tendus écartés. Il l'a ensuite pendue la tête en bas quatre fois et à l'endroit une fois. Mme Xu Hongmei a crié, «Falun Dafa est bon!» La police l'a battue jusqu'à ce qu'elle perde conscience. Yi Zhanhui l'a réveillée avec de l'eau froide et a continué à la torturer. Il l'a ensuite enfermée dans une cage en métal.



Reconstitution de torture: frapper la tête de la victime contre un mur


La police du commissariat de police de la rue Qingyun a attaché Mme Shen Zili à une chaise avec du ruban adhésif et frappé sa tête contre le mur jusqu'à ce qu'elle perde conscience. Ils ont continué à la battre après qu'elle ait repris conscience.


Mme Xu Hongmei et Mme Shen Zili ont été torturées pendant cinq jours et cinq nuits. Elles ont toutes deux été grièvement blessées et ont développé une insuffisance des organes. Le 23 février 2007, elles ont été envoyées à l'hôpital, avec des chaînes. Après que les deux femmes aient été injectées avec de «l'albumine sérique bovine» on aurait dit qu'elles étaient en train de mourir et elles étaient dans un profond coma. Elles ont vomi du sang et eu des convulsions. Elles ont gonflé, avaient des difficultés à respirer, et ont perdu conscience.


Le 27 février 2007, elles sont toutes deux décédées, l'une à 16h30 et l'autre à 20h50. Le mari de Mme Xu Hongmei a été condamné à 13 ans de prison. Il est toujours dans la prison Talai de la province du Heilongjiang.


8. Zhao Zhongling, 44 ans, employée à l'Usine de machines électriques Jinjiang de Chengdu, province du Sichuan


Le 22 mars 2007, un membre du personnel du Procuratorat du district de Jinniu a appelé Mme Zhao Zhongling, lui demandant à plusieurs reprises de venir pour «parler». Mme Zhao s'est exécutée et elle a été emmenée au centre de détention du comté de Pi. Elle a commencé une grève de la faim pour protester contre la persécution et a ensuite été transférée à l'Hôpital de Qingyang. L'hôpital l'a mise sous intraveineuse contre son gré, lui faisant perdre la capacité de parler. Mme Zhao a été arrêtée et détenue cinq fois avant qu'elle ne décède.



Mme Zhao Zhongling


Mme Zhao a été condamnée à deux ans de travaux forcés en 1999 parce qu'elle a fait appel pour le Falun Gong. Elle était très maigre quand elle a été libérée. Plus tard, elle a été arrêtée et condamnée à trois ans de prison parce qu'elle a parlé aux gens du Falun Gong et distribué des documents de Falun Gong. Après avoir été libérée, elle a été emmenée au centre de lavage de cerveau Xinjin. Le 15 novembre 2006, elle a été arrêtée par Liu Wangyan et d'autres policiers du poste de police Simaqiao pour avoir parlé aux gens du Falun Gong près de Simaqiao. Le 23 mars 2007, elle a été arrêtée pour la cinquième fois quand elle est allée au Procuratorat du district de Jinniu. Le 23 avril 2007, Liao Xiaobing, un médecin, et une autre personne du poste de police Simaqiao sont allés chez Mme Zhao pour dire à ses parents qu'ils aillent lui rendre visite.


Ils ont dit que Mme Zhao faisait une grève de la faim, était très faible, et que ses frais médicaux au quotidien étaient très élevés. Sa sœur cadette est allée lui rendre visite le 4 mai 2007. A cette époque, Mme Zhao ne pouvait rien dire, mais semblait souffrir énormément et n'a fait que quelques gestes de la main à sa jeune sœur. Mme Zhao, 44 ans, est décédée à 04h50, le 5 mai 2007. Sa famille n'a pas eu l'autorisation de voir la dépouille.


Le lendemain, le Procuratorat du district de Jinniu a envoyé du personnel chez Mme Zhao, annonçant une «décision», alors que Mme Zhao était décédée. Selon la décision, Mme Zhao était condamnée à trois ans de prison parce qu'elle était allée au poste de police pour distribuer des dépliants du Falun Gong.


9. Mme Huang Min, 53 ans, chef adjoint du Bureau d'administration des petites et moyennes entreprises de la ville de Chengdu



Mme Huang Min


Des responsables du Parti de différents niveaux ont persécuté Mme Huang Min pour avoir persévéré dans sa croyance, «Authenticité-Compassion-Tolérance.» Elle a été détenue au camp de travail pour femmes de la province du Sichuan de Nanmusi dans le comté de Zizhong, et torturée pendant 19 mois.


Le matin du 19 mai 2005, les policiers du poste de police Funan du Département de police du district de Qingyang et du Comité d'administration de la rue Funan ont arrêté Mme Huang dans la chambre qu'elle louait. Un policier ne lui a pas permis de mettre des chaussettes ou de changer ses vêtements. Ils lui ont couvert la tête, l'ont menottée et l'ont emmenée. Ils l'ont emmenée au Centre de lavage de cerveau du Bureau 610 Xinjin, où six personnes l'ont attachée au sol et gavée. Ils lui ont fait sauter une de ses dents et ont violemment inséré un tube pour le gavage jusqu'à ce que sa gorge saigne. Mme Huang a enlevé le tube et les agresseurs l'ont inséré de nouveau, en disant: «Vas-y et enlève-le. Nous pouvons le mettre de nouveau. En fin de compte, c'est toi qui est blessée.»



Reconstitution de torture: Gavage brutal


Le 4 mai 2007, Mme Huang a été arrêtée dans la rue à 17h00. Le Bureau de la sécurité nationale de la ville de Chengdu et le Département de la police du district de Qingyang ont participé à l'arrestation. Elle a été détenue au centre de détention de Chengdu, au Centre de lavage de cerveau Xinjin et à l'Hôpital Qingyang à Chengdu.


Elle a été détenue dans une pièce fermée hermétiquement. La police a interdit à quiconque d'ouvrir la porte. La chambre ne faisait que 12 mètres carrés avec une petite fenêtre vers le haut du mur. La fenêtre était bloquée par des barreaux de métal très rapprochés. En été, l'air dans la salle était étouffant. Il y avait trois lits simples dans la chambre; un pour Huang Min et deux autres pour les femmes détenues affectées à sa surveillance.


Mme Huang était enchaînée par les mains et les pieds, au milieu du lit. Les chaînes pesaient environ 25 kg. Ses ongles de doigts et d'orteils mesuraient environ 20-30 mm de long. Son pantalon avait été jeté parce qu'il était trop sale. Son faible corps était couvert d'un drap de lit très sale et nauséabond. Des moniteurs électroniques et huit gardiens surveillaient la chambre.


Ce n'est que début juin 2007 que le district de Qingyang a informé la famille que Mme Huang avait été arrêtée et détenue dans le centre communautaire des services de santé Xinhua. L'hôpital a émis un avis critique. Quand la famille de Mme Huang a demandé la permission de lui rendre visite, la police a pris une «Notification d'arrestation» et a demandé à sa famille de signer le document. Sinon, ils ne seraient pas autorisés à lui rendre visite. La deuxième sœur plus jeune de Mme Huang a également été contrainte à signer le document. Mme Huang a commencé à manger sous l'insistance de sa famille.


La famille a demandé une réunion avec Mme Huang par l'entremise de la Cour de district de Qingyang à la fin de juin 2007. Ils ont pu la voir et elle mangeait bien à l'époque. Elle pesait environ 50 kg. Le 15 août la famille a été avisée de son décès à 7h30. Le corps a été incinéré plus tard dans la journée, contre la volonté de la famille.


Mme Huang pesait environ 25 kg à sa mort. Ses yeux étaient légèrement ouverts, et sa tête était inclinée vers la droite. Sa bouche était grande ouverte, exposant complètement ses dents supérieures. Une dent lui manquait, au milieu de la rangée inférieure. Une substance inconnue jaune lui couvrait la bouche et les dents, et coulait au coin de la bouche. Son corps avait une forte odeur médicinale. Ses doigts étaient crispés dans un poing serré. Il y avait aussi quelques contusions sur son avant-bras.


10. Mme Liu Zhimei, 22 ans, de Sanqing, du village de Tuanwang, ville de Laiyang, province du Shandong.



Mme Liu Zhimei


En 1997, les notes attribuées à Mme Liu Zhimei au lycée étaient reconnues comme étant les meilleures pour l'ensemble de la province du Shandong. Elle a été admise au département de génie chimique à l'Université Tsinghua avec le statut d'exemption, ce qui signifiait qu'elle n'avait pas eu à passer l'examen national d'entrée à l'université. En 1998, elle a commencé à pratiquer le Falun Gong. En juillet 1999, le régime de Jiang Zemin a lancé la persécution du Falun Dafa à l'échelle nationale. Comme elle pratiquait le Falun Gong, les responsables de l'école ont dit à ses parents de la ramener à la maison. L'université a refusé de la laisser s'inscrire en septembre et plus tard, ils l'ont suspendue sans explication ou documentation. En mars 2001, l'université l'a officiellement expulsée. En mai 2001, elle a été arrêtée à son appartement temporaire du district de Haidian de Pékin et a ensuite été détenue dans le centre de détention de la septième section du Département de police de Pékin.


En détention, Mme Liu a été tellement torturée qu'elle était presque méconnaissable. Elle a également subi des blessures à la poitrine, et plusieurs de ses ongles sont tombés. Un gardien a mis le pied d'une chaise sur sa cheville et s'est assis sur la chaise pour lui écraser le pied. En novembre 2002, le tribunal de district de Haidian à Pékin a condamné Mme Liu âgée de 22 ans à 12 ans de prison. Elle a été transférée à la prison pour femmes du Shandong.


Entre la fin 2002 et 2008, avant que Mme Liu Zhimei ne soit libérée, le gardien Deng Jixia a emmené Mme Liu à la clinique de la prison presque quotidiennement. Les détenues l'ont injectée trois fois par jour avec 50 ml de drogues inconnues à chaque fois. En 2003, elle a commencé à montrer des signes d'anomalie mentale. Les gens ont souvent entendu les cris, «Je ne suis pas malade! Je ne veux pas d'injections, je ne prends pas de drogue!» qui sortaient de la section d' «éducation» de la prison .


Mme Liu s'est rappelée une fois des noms de certains des médicaments qu'on lui a donnés, y compris ces puissants anti-psychotiques comme la clozapine, sulpiride, valproate de sodium, et d'autres. Son majeur de la main gauche est déformé et la deuxième articulation est hypertrophiée et elle ne peut la redresser. Un professionnel de la santé a déclaré que l'effet des injections à long terme de drogues nocives et inutiles pouvait en être la cause.


En octobre 2008 , les autorités pénitentiaires ont appelé son père pour lui dire d'aller chercher sa fille le 13 novembre. Il est allé à la prison et l'a ramenée chez lui à 14h00 le 13 novembre 2008. Mme Liu a dit à son père qu'elle avait eu un examen physique trois jours avant sa libération et a dit qu'elle avait un trou dans une molaire et avait besoin d'une injection, coûtant supposément 600 yuans, mais la prison la lui a donnée gratuitement. Elle s'est comportée normalement pendant les deux premiers jours à la maison. Le troisième jour, cependant, elle a commencé à présenter des comportements mentaux anormaux. Elle est devenue angoissée et n'a pas dormi de la nuit. Elle a perdu rapidement la mémoire et ne savait plus son âge.


Ce fut un coup énorme pour la mère de Mme Liu quand elle a appris que sa fille avait été condamnée à 12 ans de prison et elle est devenue paralysée en 2007. Quand elle a finalement vu sa fille en 2008, sa fille chérie a eu une dépression nerveuse devant ses yeux en quelques jours seulement. Accablée de douleur, sa mère est décédée trois mois plus tard à l'âge de 62 ans.


(A suivre)



Traduit de l’anglais au Canada