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M. Guo Xiaojun, ancien conférencier à l’Université des Transports de Shanghai, dans un état préoccupant

19 novembre 2011

(Minghui.org)

Par un correspondant de Shanghai



Nom: Guo Xiaojun (郭小军)


Genre: Masculin


Âge: 40 ans


Adresse: Shanghai


Profession: Ancien conférencier au département d'informatique, Université Jiaotong de Shanghai


Date de la dernière arrestation: 7 janvier 2010


Dernier lieu de détention: Prison de Tilanqiao (提篮桥监狱)


Agglomération: Shanghai


Persécution endurée: Détention, lavage de cerveau, condamnation illégale, passage à tabac, privation de sommeil, fouille du domicile, torture, travail forcé, privation d'utilisation des toilettes


M. Guo Xiaojun, un pratiquant de Falun Dafa et ancien conférencier à l'Université des transports de Shanghai, a eu l’artère rétinienne blessée en raison de la torture à laquelle il a été soumis. Son état s'est récemment détérioré et il perd complètement la vue par intermittence. En dépit des inquiétudes exprimées par sa famille, les fonctionnaires carcéraux se refusent à le libérer.


Pendant l'une des visites récentes de sa famille, M. Guo leur a dit avoir découvert que quelqu'un avait fait plusieurs tentatives pour l'empoisonner. Sa famille était très préoccupée, sachant que le Parti communiste chinois (PCC) a prélevé des organes de pratiquants de Falun Gong encore vivants, et sans anesthésie. Les pratiquants refusant d'abandonner leur croyance se voient souvent administrer des drogues inconnues dans leur eau potable ou leur nourriture dans les prisons et les camps de travaux forcés. Par exemple, le pratiquant Zhang Zhiyun a été invité à rencontrer le comité résidentiel. Il a bu de l'eau offerte par un fonctionnaire du Bureau 610 Après être retourné à la maison, il a commencé à cracher du sang. Il a été emmené dans un hôpital, mais il était au-delà des secours et est mort. La famille de M. Guo s’inquiète que cela puisse également lui arriver.


La famille et les amis de M. Guo souhaitent appeler la communauté internationale et les personnes justes dans le monde entier à se pencher sur le cas de M. Guo Xiaojun, et demander que la prison de Tilanqiao garantisse sa sécurité et assure sa libération immédiate.


Le 7 janvier 2010, M. Guo a été arrêté par des policiers du département de police de Baoshan. Ils l'ont interrogé et torturé sans interruption. La torture administrée pendant l'interrogatoire a eu comme conséquence les blessures de l’artère rétinienne, qui ont plus tard causé une cécité intermittente.


Le 2 novembre 2010, M. Guo a été transféré à la prison de Tilanqiao à Shanghai. Son problème d'œil s'empirait dans les mauvaises conditions et l'atmosphère de terreur dans la prison. L’hôpital lui a diagnostiqué des lésions de l’artère rétinienne.


Parce qu'il était sur le point de perdre sa vue de manière permanente, la famille de M. Guo a demandé sa libération pour traitement médical à la prison et au bureau de l’administration carcérale. La prison et des fonctionnaires du bureau 610 dans le bureau de l'administration carcérale ont refusé, et l'ont également intimidé et persécuté sous l'apparence d'un examen médical. Le 18 mai 2011, les gardes ont couvert sa tête et l'ont ensuite menotté et attaché, un traitement habituellement réservé aux meurtriers ou aux prisonniers condamnés à mort. Les gardes ont alors placé M. Guo dans un véhicule utilitaire, escorté par plus d'une dizaine de personnel armés. En arrivant au premier hôpital de Shanghai, M. Guo a constaté que le centre de soins ophtalmiques avait été placé sous haute sécurité.


M. Guo a réalisé que l'examen médical n’était qu’une mise en scène pour le menacer, et il a refusé de s’y soumettre. Les gardes ont commencé à l'attaquer et ont déclaré que sa blessure à l’œil était feinte.


On a appris que le but de la mise en scène était de créer une «vitrine publique» et démontrer que M. Guo n'avait pas de dommages à l’œil. Les gardiens de la prison ont dit à M. Guo: «Votre vue est très bonne. Elle peut devenir parfait après correction»


Après que M. Guo ait été détenu en prison, sa famille a demandé plusieurs fois de lui apporter des vêtements étant donné sa mauvaise santé. Les gardes dans la cinquième salle ont rejeté leur demande citant un règlement de la prison. Sa famille a appris plus tard que la cinquième salle autorise les détenus criminels à recevoir non seulement des vêtements mais aussi des livres dans des boîtes.


Le 18 octobre, la famille de M. Guo était étonné de voir combien il avait vieilli et a observé une perte de poids significative. M. Guo est venu les retrouver en s’appuyant au mur. Sa famille a appris que son problème d'œil empirait, et les fonctionnaires carcéraux n'ont rien fait pour l'aider. Ils ont dit à M. Guo qu'il était limité à ne dépenser que 10 yuans sur les subsides mensuels.


Quand il est arrivé la première fois à la prison, on lui a permis d'acheter de la nourriture et des suppléments quotidiens. Ce qui lui est à présent refusé malgré sa mauvaise santé. Il ne peut pas obtenir de traitement médical pour son œil, et sa famille n'est pas autorisée à le faire sortir pour des soins. Le chef d'équipe de la cinquième salle a dit que ça ne relevait pas de sa décision mais des ordres de son supérieur. Ils ont même essayé de persuader sa famille de coopérer avec eux.


Sa famille ne cesse de demander sa libération aux autorités carcérales, mais ces derniers ont déclaré qu'ils ne le libéreraient que s’il abandonnait sa pratique du Falun Gong.


Il est également inconcevable qu'on ne lui ait pas permis de recevoir le courrier de sa famille. Quand sa famille a découvert que sept de leurs lettres manquaient, ils ont demandé au chef d'équipe Yu Shuxiang ce qui s'était produit, qui a simplement répondu qu'il ne pouvait pas les trouver.


Les parents de M. Guo sont âgés et il leur est difficile de venir à Shanghai du canton de Boai, dans la province du Henan. Le département de police de Baoshan, le bureau 610 du comité légal et politique de Shanghai, le bureau 610 du comité légal et politique du canton de Boai, le bureau 610 du canton de Boai et le bureau de la sécurité publique de Boai ainsi que les commissariats de police locaux, et les entreprises où les frères de M. Guo travaillent sont de connivence. Ils ont menacé les deux frères et la sœur de M. Guo de la perte de leur travail si les parents de M. Guo venaient encore à Shanghai. Ses parents sont dans une grande détresse, et ne sont même pas autorisés à écrire des lettres à leur fils.


Pour plus d'informations sur le cas de M. Guo Xiaojun:


http://fr.minghui.org/news/1002/04/E113970_20100117_FR.html


http://fr.minghui.org/news/1003/20/E115398_20100317_fr.html


http://fr.minghui.org/news/1008/05/E119022_20100803_fr.html


http://fr.minghui.org/news/1008/30/E119587_30100824_FR.html


http://fr.minghui.org/news/1009/10/E119822_20100904_Fr.html


http://fr.minghui.org/news/1104/14/E124349_20110411_fr.html


http://fr.minghui.org/news/1107/22/E126184_20110622_FR.html



Traduit de l'anglais