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Le radieux « 25 avril » - Un compte rendu personnel des événements de cette journée

30 avril 2011

(Minghui.org)



Note du rédacteur : Pour commémorer le douzième anniversaire de l'appel du 25 avril, Minghui/Clartés et Sagesse présente une série d'articles publiés des années passées. L'appel du 25 avril s'est distingué non seulement par son ampleur, mais aussi parce qu'il a été remarquablement pacifique et ordonné. Quelque 10'000 pratiquants se sont réunis dans le centre de Beijing ce jour-là, manifestant pacifiquement pour leurs droits civiques. La machine de propagande du PCC, cependant, dans sa quête pour écraser le Falun Gong à la demande du président du Parti de l'époque, Jiang Zemin, a déformé les faits pour servir ses propres motivations. À ce jour, la propagande du PCC accuse le Falun Gong « d'avoir assiégé l'enceinte du gouvernement central de Zhongnanhai » le 25 avril 1999, à tort, alléguant que les 10'000 pratiquants rassemblés constituaient une menace de violence à la nation et à ses dirigeants. Rien ne pouvait être plus éloigné de la vérité, bien sûr, comme le documente cette série d'articles sous différents angles.


Un regard en arrière sur l’anniversaire du « 25 avril » , mon cœur est toujours en admiration pour sa majesté. En tant que participant, chaque parcelle de ce qui s'est passé ce jour-là paraissait si naturelle et ordinaire à cette époque. A peine aurais-je pu imaginer que cette journée ordinaire allait devenir le point focal de tous les événements subséquents dans l'année qui a suivi, et que cela attirerait l'attention du monde et s’inscrirait dans l'histoire.


Ce matin-là, après avoir terminé les exercices debout, l'assistant à notre site de pratique nous a donné un exposé détaillé sur la cause et la situation actuelle de l'incident de Tianjin. Jusque-là, la quarantaine de pratiquants qui étaient illégalement détenus à Tianjin n'avaient pas encore été libérés. Nous avions l'intention de faire appel. Ensuite, l'assistant a souligné à plusieurs reprises que le recours serait entièrement volontaire, et que le centre d'assistance n’avait pas de telles exigences. En outre, nous devrions traiter la Loi comme notre maître et faire ce que nous pensons être droit. Je pensais que faire appel est un moyen de communiquer directement avec le gouvernement et refléter la vérité sur le Falun Gong au gouvernement pacifiquement; espérons-le, ces efforts conduiraient à une solution juste au moyen d'enquêtes et de vérification. A cette époque, l'incident de Tianjin en était déjà à son cinquième jour, et la police de Tianjin avait ouvertement battu et arrêté les pratiquants de Falun Gong. La situation était très urgente, et écrire des pétitions au gouvernement pour la résoudre cela ne fonctionnerait pas dans le court terme, surtout après que nous l’ayons constamment fait dans les années précédentes sans aucune réponse. Je pensais également que le gouvernement central, contrairement à certains gouvernements locaux, se conformerait à sa Constitution et à ses lois. Alors, avec quelques autres pratiquants, je suis parti pour Zhongnanhai.


Lorsque le trolleybus n ° 107 a passé le pont de Beihai (au centre-ville de Beijing), nous avons remarqué qu’il y avait de plus en plus de gens sur les trottoirs. Remontant la rue Fuyou, nous avons vu que le trottoir à l'ouest était déjà rempli de gens. La foule s’étendait vers l'est et l'ouest de l’intersection de Beihai Dingzi. Je ne pouvais pas m'empêcher de me sentir honteux : nous étions en retard ! En descendant de l'autobus, nous avons vu que quelques pratiquants guidaient volontairement le trafic et maintenait l'ordre, en répétant à plusieurs reprises pour les piétons et les cyclistes : « S'il vous plaît ne vous arrêtez pas, s'il vous plaît ne vous arrêtez pas. » Nous pourrions dire que de nombreux pratiquants venaient de l'extérieur de Beijing. Ils étaient fatigués de leur voyage de nuit. Il y avait aussi certains agriculteurs des cantons voisins faisant la méditation assise près de la route. Mon cœur a été ému à cette vue et des larmes me sont montées aux yeux : la pratique n'est vraiment pas facile, non seulement les pratiquants ont à surmonter les épreuves causées par leur propre karma, ils doivent également surmonter les divers obstacles et les difficultés découlant de l'incompréhension des gens ordinaires. Mais c'est précisément à cause de cette difficulté que nous pouvons atteindre une purification complète et de surpasser tout, dans le monde. C'est également grâce au fait de surmonter cette difficulté que les implications grandes et puissantes de la cultivation se manifeste. En pensant à cela, j'ai fait un effort pour me calmer et j’ai essayé de trouver une place.


Il n'y avait pas d'espace à gauche sur la rue Fuyou, aussi nous nous sommes dirigés vers l'est le long de la rue Xianmen. Le long de la face interne des trottoirs, les pratiquants se tenaient épaule contre épaule. Ils se sont enlignés en trois ou quatre rangs, laissant inoccupé environ les deux tiers des trottoirs ; tout au long de la journée, la fluidité du trafic n'a jamais cessé. Nous avons marché dans cette direction pour un autre cent mètres, et nous nous sommes arrêtés à l'entrée d'une unité. La ligne s’est brisée à cet endroit, (pour ouvrir la voie aux visiteurs et aux employés de cette société). Nous avons vu un espace libre à gauche, de sorte que nous puissions nous y glisser. Il était alors 08h30.


Tout le monde était tranquille avec un sourire et calme. Il n'y avait pas de bavardage, de rassemblement ou d’engager la conversation avec les piétons. Certains passants curieux se sont arrêtés pour demander ce qui se passait. Leurs requêtes a été répondus avec le sourire et des demandes polies de ne pas s’arrêter, car on ne pouvait expliquer en une ou deux phrases. Si l'on s'arrêtait pour causer, bientôt il y en aurait beaucoup, ensuite toute la situation aurait changé. Nous avons tous été très clair en tant que pratiquants, nous n'avions aucune intention d'interférer avec les affaires du monde, puisque nous voulons seulement purifier le nom de notre pratique, et demander un environnement de cultivation légitime. Nous ne sommes pas contre le gouvernement, et nous n’interférons pas avec la politique. Même une seule phrase ambiguë pourrait être mise à profit par des personnes ayant des arrière-pensées. La situation était si urgente que nous ne pouvions pas faire d'erreurs. Une petite erreur pourrait compliquer la situation, créer des problèmes pour la Grande Loi et apporter plus de tribulations pour les pratiquants.


Dans un flot continu, de plus en plus de personnes sont venues. La ligne a rempli la rue Fuyou, qui va de deux kilomètres au nord et au sud. L'extrémité sud atteint la rue Changan, et l'extrémité nord entrecoupe la rue de Xianmen, puis se tourne vers l'est et atteint presque Beihai. En regardant vers l'ouest, nous ne pouvions pas voir la fin de la ligne également. Toutefois, à l'exception de la police et des gardes, il n'y avait pas de pratiquants sur le trottoir juste à côté du mur de Zhongnanhai.


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Certains pratiquants m'ont dit que le Premier ministre Zhu Rongji était sorti à 9h45 et a personnellement invité quelques pratiquants en tant que représentants à venir le voir afin d’avoir une discussion. Un groupe de représentants est sorti et un autre groupe est entré. Une heure s'écoula, puis une autre heure. Tout le monde attendait tranquillement, sans irritation, sans inquiétude, sans aucune plainte et sans relâchement. Il y avait seulement de la prise en charge mutuelle, de la compréhension, de l'encouragement et se rappeler. En regardant autour, nos lignes étaient nettes et propres.


Quand les pratiquants sur la première ligne étaient debout depuis trop longtemps, les pratiquants à l'arrière leur demandaient volontairement de changer de positions de sorte que les pratiquants à l'avant puissent se détendre pendant un certain temps. Pour les plus âgés, ils pouvaient s'asseoir à l'arrière pour prendre un peu de repos. Derrière nous, des clôtures basses en fer séparaient le gazon de la route. Nous étions tous assis sur le sol plutôt que sur les clôtures pour éviter de causer des dommages aux biens publics. Certains pratiquants sont restés à l'avant du début à la fin sans échanger leur position. Quand ce fut l'heure du repas, les pratiquants se sont relayés pour acheter de la nourriture de sorte que la ligne resterait propre et en ordre. L’ouest de la rue Fuyou se compose de ruelles pour les citadins. Il y a des toilettes publiques là tous les cent mètres. Quand trop de gens avaient besoin d'utiliser les toilettes, ils attendaient dans des files d'attente sans congestion ou querelle. Après avoir mangé, tout le monde a pris soin de mettre les ordures dans des sacs en plastique. En outre, il y avait un pratiquant qui s’occupait de la collecte des ordures de temps à autre, marchant le long de la route avec un sac en plastique. En conséquence, la route a été propre du début à la fin.


D'autres pratiquants m'ont dit que l'étroite rue Fuyou avait de nombreux pratiquants. Ils étaient extrêmement serrés, avec plus d'une centaine de personnes entre deux arbres. Si quelqu'un bougeait ses pieds un peu, il ne serait plus en mesure de revenir. En conséquence, les pratiquants se sont tenus là du matin jusqu’à la nuit (certains pratiquants de l'extérieur de Beijing étaient arrivés depuis 4 h du matin), sans nourriture ou eau. Ils ne pouvaient pas utiliser les toilettes non plus. Parmi eux se trouvait un enfant de 3 ans qui se tenait tranquillement debout près de sa mère, également depuis plus de dix heures.


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On ne peut s'empêcher de s'émerveiller : Quel groupe spécial sont ces personnes ! Ils se tenaient là dans une robe propre et bien rangée, avec un sourire prêt, rien dans la main, et étrangers les uns aux autres. Le jeune homme à côté de moi venait de Shijiazhuang. Il portait un costume et une cravate, se tenant debout avec facilité et patience. Dans l'esprit des gens ordinaires, des gens venant faire appel doivent être en haillons, grincheux, probablement déprimés, épuisés, et avec un conjoint et des enfants tirant derrière eux. Pourtant, nous les pratiquants du Falun Dafa sommes très différents. Bien que nous cultivons aujourd'hui parmi les gens ordinaires - d'une manière compatible avec leurs formalités - notre action a des implications tout à fait différente. Là, les implications profondes de Authenticité – Compassion -Tolérance ont rempli l’ensemble de l’événement du « 25 avril » à Zhongnanhai, qui a apporté, autour, des changements. Peu à peu, la police est devenue moins vigilante, commençant à discuter ou faire une sieste dans leurs véhicules. Les éboueurs ont tiré la charrette sur la route pour nous aider à mettre la poubelle dans le panier. Notre tranquillité a apporté la sérénité partout.


Après 22 h, les nouvelles ont été transmises de l'avant que le dernier groupe de représentants étaient sortis avec les pratiquants arrêtés à Tianjin après avoir été libérés et que les problèmes étaient résolus correctement. Donc, nous étions tous prêts à rentrer chez nous heureux. Nous avons immédiatement nettoyé l'endroit, mettant dans des sacs toutes les ordures et les mettant en plus dans la poubelle. Certains sont allés chez eux en vélo, certains ont pris le chemin jusqu'à la gare. Le service de transport public a été très coopératif ce jour-là. Ils ont rapidement dépêché de nombreux bus et se sont arrangé pour que les gens puissent y monter. Nous étions à la fin de la ligne afin que les pratiquants qui vivaient plus loin puissent passer en premier. Chaque bus était plein, puisque tous les pratiquants ont essayé de se tenir serrés ensemble afin que plus de pratiquants puissent monter à bord. Dans moins d’une demi-heure, tous les pratiquants étaient partis. Quand j'ai regardé autour, j'ai vu la route déserte et très propre - comme s'il n'y avait jamais eu autant de personnes.


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Dictionnaire

Le lendemain, quand je suis allé au parc pour faire les exercices, j'ai entendu dire d’un touriste à proximité : voyez comme ces pratiquants du Falun Gong sont bons, et comment le gouvernement est sensible - les problèmes ont tous été résolus. Plus tard, les chaînes de télévision ont diffusé des avis au public que de faire des exercices n'avait jamais été interdit et que tout le monde est libre de pratiquer. Tout est vite revenu à la normale : nous avons continué nos pratiques et nos études collectives, et sommes sortis pour propager les enseignements vertueux au cours des fins de semaines.


Une année s'est écoulée en un clin d'œil. Depuis lors, le monde a été témoin de nombreux événements bouleversants. Au cours du temps, la justice et la méchanceté, le bien et le mal se manifestent tous ensemble dans le monde. Cela n'a pas d'importance comment certaines personnes ont tenté de diffamer le Falun Gong, cela n'a pas d'importance de la façon dont les gens l’apprécient, et cela n'a pas d'importance que des pratiquants puissent avoir des interprétations différentes à ce sujet : le jour du « 25 avril 1999 », restera dans l'histoire. En ce jour, plus de dix mille pratiquants chinois du Falun Dafa se sont rendus à Zhongnanhai afin de présenter une pétition pacifique au gouvernement, demandant un statut juridique pour le Falun Dafa en Chine, ainsi que l'élimination de l'incompréhension et le redressement pacifique des problèmes. Leur sincérité et leur compassion sont devenues une partie du grand acte de tolérance qui définit à jamais le « 25 avril .» À l'heure actuelle ou dans l'avenir, peu importe à quel moment dans l'histoire, ou dans quelle dimension de l'univers, en regardant au loin, le « 25 avril », sera à jamais là haut et droit, brillant d'un éclat sans bornes.


20 avril 2000


Source:


Traduit de l'anglais au Canada