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Un père et sa fille meurent à cause de la persécution (photos graphiques)

9 avril 2011 |   Écrit par un correspondant de Minghui/Clartés et Sagesse dans la province du Liaoning, Chine

(Minghui.org)

Dans le bourg de Beilu de la ville de Lingyuan, province du Liaoning, vivait une famille de plusieurs pratiquants de Falun Gong. La famille comprenait le père Hu Dianxin, la mère Cui Yuzhi, leurs filles Hu Yanli et Hu Yanjin et leur belle-fille Guo Xianghua.


M. Hu Dianxin est mort après être allé faire appel à Beijing pour le Falun Gong


Le 6 décembre 2000, M. Hu Dianxin et son épouse Mme Cui Yuzhi avec leurs filles Hu Yanrong et Hu Yanli, sont allés à Beijing faire appel pour que soit mis fin à la persécution du Falun Gong.


Comme les routes principales étaient bloquées par la police, ils ont décidé de marcher. C’était un long voyage. Ils avaient des dépliants d’information sur le Falun Dafa dans leurs sacs à dos. Ils parlaient aux gens et affichaient des informations le long de leur chemin. Quand ils ont été à mi-chemin, ils ont été arrêtés par les policiers du poste de police de Songlingzi, dans la ville de Lingyuan, et ils ont été conduits au Bureau de la sécurité publique de la ville de Lingyuan.


Au poste de police de Lingyuan, Wu Guoen, le directeur du poste de police du bourg de Beilu, a battu Mme Hu Yanrong jusqu’à ce qu’elle soit noire et bleue. M. Hu Dianxin a alors été convoqué. Ils l’ont frappé au visage, à plusieurs reprises tout en l’interrogeant. Après quoi, ils ont été envoyés au centre de détention.


Au poste de police de Songlingzi, la police s’est emparée de 380 yuans que M.Hu avait sur lui. Les témoins ont dit que c'était des billets de un ou deux yuans. Il s’agissait de leur argent durement gagné et des économies de toute la famille.


La famille a été détenue pendant plus d’un mois. Le 23 janvier 2001, la veille du Nouvel An lunaire, M. Hu Dianxin et son épouse ont été libérés, mais les policiers du poste de police du bourg de Beilu ont continué à les harceler. Le 8 février 2001, M. Hu est décédé d’angoisse mentale, causée par la persécution. Il avait 62 ans.


Mme Hu Yanrong, cependant, a été détenue au Centre de détention de Lingyuan pendant huit mois et elle a ensuite été envoyée au camp de travaux forcés de Masanjia. Sa sœur Mme Hu Yanli a été détenue au Centre de détention de la ville de Lingyuan pendant quatre mois jusqu’à ce que son mari paie 4'000 yuans. À ce moment-là, son fils n’avait que huit ans. Son mari est devenu instable mentalement des suites de la persécution.


Mme Hu Yanrong meurt à cause de la persécution des policiers du poste de police de la ville de Lingyuan


Mme Hu Yanrong a subi un lavage de cerveau et des travaux forcés au Camp de travail de Masanjia. Ses souffrances mentales et les détériorations physiques étaient à un point tel qu’elle n’avait plus que la peau sur les os. Le Camp de travaux forcés de Masanjia a eu peur d’être tenu responsable. Après huit mois de souffrance, elle a été libérée en avril 2002.


胡艳荣生前的结婚照



Photo de mariage de Mme Hu Yanrong


Le 1er août 2007, Chen Zhi de la division domestique de la ville de Lingyuan a emmené 20 policiers pour encercler la maison de la pratiquante Mme Guo Fengxian. Les policiers ont arrêté tous les pratiquants à l’intérieur, dont Mme Hu Yanrong, Mme Hu Yanli et leur belle-sœur Guo Xianhua. Les policiers avaient des barres en métal, des chaînes et des matraques électriques. Mme Hu Yanrong a été brutalement battue. Selon la police, Mme Hu Yanrong aurait sauté du véhicule en tentant de s’échapper et serait tombée sur le sol, ce qui lui aurait causé des dommages au cerveau. Elle a eu deux opérations à l’hôpital de la Prison de Lingyuan, mais elle est morte le 5 août. Elle n’avait que 42 ans.


Pour plus d’informations au sujet de la persécution de Mme Hu Yanrong :


http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2007/9/4/89236.html


http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2007/8/23/88836.html



胡艳荣含冤离世



Mme Hu Yanrong après sa mort


Les souffrances de Mme Hu Yanli au camp de travaux forcés de Masanjia


Après avoir été détenue au Centre de détention de la ville de Lingyuan, Mme Hu Yanli a été condamnée à une année de travaux forcés. Le 20 septembre 2007, elle a été envoyée au camp de travaux forcés pour femmes de Masanjia dans le Shenyang.


En mars 2008, quand Mme Hu Yanlin a refusé d’écrire un rapport mensuel requis par les autorités du camp de travail, Liu Guorong, le chef de la section, l’a amenée dans les toilettes et lui frappé le visage à plusieurs reprises. Elle est tombée par terre et son nez saignait. Liu lui a alors donné des coups de pieds à la tête, aux pieds, au visage et à la poitrine. Le lendemain, Mme Hu n’a pas été capable de se lever. Elle a demandé à être examinée par un médecin, car elle sentait de la douleur à la poitrine. Sa demande a été ignorée par Liu Guorong pendant deux semaines. Elle n'a pas été autorisée à voir un médecin avant le 10 avril. À la clinique du camp de travaux forcés de Masanjia, le médecin a dit que tout était bien. Mme Hu n’a pas passé de radiographie, ni n’a reçu de diagnostic. Elle a été renvoyée à la maison le 28 juillet 2008.


Plus d’informations au sujet de Mme Hu Yanli sont disponible à :


http://www.clearwis


La persécution de Mme Hu Yanjin et Mme Guo Xianghua


Après que M. Hu Dianxin soit mort, Mme Cui Yuzhi a déménagé chez son fils M. Hu Yanfu. Puisque sa belle-fille était aussi en prison, son fils a invité sa sœur Mme Hun Yanjin à venir vivre avec eux, pour aider leur mère.


Tard un soir, les policiers du Bureau de la sécurité publique de la ville de Lingyuan, conduit par Chen Zhi, ont escaladé le mur et sauté dans la cour arrière. Mme Hu Yanjin était déjà au lit quand ils sont entrés par effraction dans la maison. La police l’a forcée à se lever. Son frère a protesté et sa mère leur a crié : « Vous avez déjà assassiné une de mes filles, et vous voulez tuer celle-ci aussi ? » Ils sont partis. Pour éviter d’être arrêtée à nouveau, Mme Hu Yanjin a été forcée de quitter la maison et d’errer.


Dans le but d’extorquer plus d’argent à la famille, la police a continué de détenir Mme Guo Xianghua et d’autres pratiquants en prison, et a arbitrairement prolongé leurs peines. Les policiers ont déclaré qu’ils ne libéreraient un pratiquant que s’ils recevaient suffisamment d’argent. Mme Guo Xianghua a été détenue pendant quatre jours supplémentaires et elle a été libérée le 24 septembre 2007.


Traduit de l’anglais au Canada