(Minghui.org)


Bien que la pratique spirituelle du Falun Gong ait été interdite en Chine communiste, elle est légale dans la région administrative spéciale de Hong Kong. Les pratiquants de Falun Gong utilisent la liberté qu'ils ont, à Hong Kong, pour parler aux autres de leur pratique et pour exposer la persécution soufferte juste à la frontière.


Depuis onze ans, les pratiquants de Falun Gong ont installé des kiosques, à des emplacements très fréquentés, dans l'ensemble de Hong Kong, où ils distribuent de la littérature et montrent des photos, des affiches et des banderoles. Ils ont également des tables avec des personnes qui encouragent les touristes chinois qui s’approchent à démissionner du Parti communiste chinois (PCC). Ces lieux de rendez-vous du Falun Gong attirent souvent beaucoup d’intérêt des groupes d'excursion des Chinois du continent. Ils sont reconnus pour irriter les fonctionnaires du PCC.


Mercredi, les membres d'un groupe de jeunes communistes chinois du continent ont vandalisé les banderoles et des panneaux d'affichage à quatre emplacements de Falun Gong, à Hong Kong. La police a arrêté deux chefs adultes du groupe.



La police arrête un chef adulte du groupe pour avoir vandalisé à la station de métro de Hung Hom


Les jeunes, dénombrés à plus de 30, portaient des écharpes rouges distinctives des Jeunes pionniers, une organisation communiste pour les jeunes âgés de 6-14 ans. Les témoins ont supposé que les groupes d’âges des jeunes variaient entre 7 à 12 ans. Le groupe voyageait dans un autobus d'excursion qui les a pris aux quatre emplacements où les pratiquants de Falun Gong avaient leurs kiosques et leurs tables.


Selon les pratiquants de Falun Gong à la station de métro Hung Hom, le vandalisme a été clairement planifié à l'avance. Les élèves étaient bien approvisionnés en marqueurs de couleur, en étiquettes adhésives et en autocollants, qu'ils ont utilisés pour rendre illisibles les banderoles et les étalages des pratiquants.


Les pratiquants de Falun Gong disent que les étudiants ont également agi de concert durant l'incident, prouvant qu'ils avaient reçu des instructions sur ce qu’ils avaient à faire.


À la station de Lok Ma Chau, le groupe est arrivé à environ 10 h du matin et, les témoins disent que 4 ou 5 adultes accompagnaient les étudiants. Alors que les jeunes avaient rendu illisibles les matériaux du Falun Gong, on a entendu un étudiant dire que c'était ce que leur chef voulait qu’il fasse. Un témoin oculaire a également vu un homme et une femme prendre des photos de l'incident de près.




Les panneaux d'affichage vandalisés à la station de métro Hung Hom


Mme Zeng, une pratiquante de Falun Gong présente pendant le vandalisme, a dit: «Ceci s'est produit sans raison du tout et doit avoir été planifié. En voyant ce qu'ils faisaient, je suis accourue et je les ai avertis d’arrêter. Ceci les a effrayés un peu et ils ont arrêté. Je les ai interrogés à savoir si le PCC était responsable. Mais un enseignant, parlant le mandarin [le cantonnais est le dialecte le plus parlé à Hong Kong], est accouru et il leur a dit de ne pas parler aux gens du Falun Gong.»


Les pratiquants du Falun Gong ont rapporté l'incident à la police de patrouille.


À l’intersection du Port Occidental, un témoin oculaire a dit que l'autobus est arrivé juste avant 11 h du matin et les jeunes ont été dirigés pour rendre illisible les affiches et les banderoles par plusieurs adultes. Un pratiquant de Falun Gong a pu appeler un policier, qui a conduit un des adultes au sous-bureau de la station de police. Pendant ce temps, les autres chefs adultes ont rassemblés en toute hâte, les étudiants sur l’autobus et ils sont partis.


Plus tard en après-midi, vers 16 h., un pratiquant de Falun Gong est allé au commissariat de police pour rapporter l'incident. Il a vu deux enseignants en état d'arrestation et un policier a fait le commentaire que toute l’affaire devait avoir été organisée.



Les panneaux d'affichage vandalisés à l’intersection du Port Occidental


Nelson Wong, un membre du Parti démocratique du corps législatif de Hong Kong, a condamné le vandalisme. Il a demandé aux touristes chinois de se conformer aux lois de Hong Kong. Il a exprimé que l'identité des adultes derrière cet incident doit être publiée. «J'espère que nous avons la liberté d’expression et d'assemblée à Hong Kong. Ces principes sont précieux pour nous et ne devraient pas être ruinés par quelques personnes pour quelque but politique que ce soit!» a-t-il dit.


M. Wong a condamné le lavage de cerveau du PCC des enfants. Il a dit: «Nous devrions enseigner aux enfants comment respecter les autres. Les soumettre au lavage de cerveau et leur demander de vandaliser les affaires des autres, sans but, ne devrait pas être permis. Ceci ne peut se produire que sous une dictature.»


Leung Yiu Chung, un membre du Corps législatif de Hong Kong, a exprimé que cet incident avait aussi blessé des enfants. «C'est un crime et les enfants sont aussi des victimes. Cela affectera leur développement,» a-t-il dit. M. Leung a exhorté le gouvernement de bien gérer l’incident et de traduire les criminels, derrière cela, en justice. «C’est difficile pour les enfants différencier le bon du mauvais, alors il doit y avoir des adultes derrière ceci,» a-t-il dit.


Keung Kwok-hung, un membre du Corps législatif de Hong Kong, a précisé que cet incident reflète comment le lavage de cerveau en Chine est grave. «Les médias chinois ont incité la haine contre le Falun Gong, ainsi certains pensent qu'il est correct d'attaquer le Falun Gong. Ils ont donné l’ordre à ces enfants de faire une telle chose. Cela démontre comment le lavage de cerveau en Chine est mauvais. C’est honteux d’utiliser de petits enfants.»


Ronny Tong Ka-wah, un membre du Corps législatif, a dit: «Je suis vraiment déçu que quelques adultes enseignent des pensées incorrectes et malsaines aux enfants. Comme enseignant, quelqu’un a la responsabilité d'enseigner aux étudiants des pensées correctes.» M. Tong a exhorté la police a traiter ce incident en se basant sur les lois de Hong Kong.


Mme Chang, une pratiquante de Falun Gong responsable du kiosque au métro Hung Hom, a vigoureusement condamné ce comportement. Elle a fait appel à la police de traduire les malfaiteurs en justice. Elle a dit: «Je me sens désolée pour ces étudiants. Ils ne savaient pas la vérité au sujet du Falun Gong. On leur a demandé de le faire. J'espère que les adultes derrière ceci seront punis.»


Elle a continué en disant: «Bien que l'attaque ait été dirigée contre le Falun Gong, si le gouvernement de Hong Kong l'ignore cette fois-ci, cela va se produira à d'autres groupes à l'avenir. Nous avons des lois à Hong Kong. Les gens ne peuvent pas faire ce qu'ils veulent ou attaquer ce qu’ils n’aiment pas. Ainsi, j'espère que le gouvernement de Hong Kong traitera ceci correctement et protègera ses citoyens du harcèlement.»



Traduit de l’anglais au Canada