(Minghui.org)

Cela fait 12 ans que le Parti communiste chinois persécute les pratiquants de Falun Gong, depuis le 20 juillet 1999.


Les atrocités du parti communiste ont été exposées et la communauté internationale a condamné les crimes. Le parti a également répandu des mensonges à l'étranger et a fait obstacle à beaucoup d'événements du Falun Gong. Les consulats chinois ont refusé de renouveler les passeports de pratiquants de Falun Gong, les ont empêchés ainsi que leurs familles de se rendre dans leurs villes natales en Chine et ont même menacé les familles de pratiquants de l'étranger habitant en Chine. Cependant, cette tactique sert seulement à exposer la nature sans scrupules du parti.


Ce qui suit est une liste de quelques cas de harcèlement et de persécution de pratiquants de Vancouver.


Refuser le renouvellement de passeport


Quand les passeports de pratiquants de Falun Gong expirent, le consulat chinois refuse de les renouveler, les laissant sans aucune citoyenneté. Deux pratiquantes de Vancouver en ont récemment fait l'expérience.



Manifestation de Mme Lu Qun devant le consulat chinois


Le passeport de Mme Lu Qun's a expiré le 19 avril 2011, et elle a sollicité le renouvellement le 9 février. Elle s'est enquise en personne le 6 avril et on lui a dit qu'elle recevrait une réponse plus tard dans l'après-midi, mais elle n'a obtenu aucune réponse. Elle est retournée au consulat le 19 avril. Un fonctionnaire a demandé une réunion privée avec elle, pendant laquelle il lui a clairement dit, «Je peux renouveler votre passeport, mais nous espérons que vous cesserez de manifester devant le consulat chinois.» Lu Qun a répondu, «Si la persécution ne finit pas, la manifestation ne finira pas, non plus.» On lui a retiré sa citoyenneté.


Mme Dong Shuhui a eu l'année dernière une rencontre semblable.



Mme Dong Shuhui debout près du stand d'exposition


Mme Dong a vécu à Singapour pendant 14 ans et elle a sollicité un nouveau passeport au consulat chinois à Singapour le 19 juin 2009. Après plus d’une année, elle n'avait toujours pas obtenu son nouveau passeport. Elle a alors décidé d'aller au consulat de Vancouver. Elle s'est rendue à Vancouver le 24 août 2010, a soumis une requête le 30 août 2010 et on lui a dit de prendre son passeport le 1er novembre. Cependant, le 8 septembre, un fonctionnaire lui a téléphoné à 11 heures du matin et lui a dit que son passeport ne pourrait pas être renouvelé. Elle a demandé pourquoi et le fonctionnaire a déclaré, «aucune raison.»


Des VIP Pro-PCC font obstacle à la manifestation



Manifestation des pratiquants de Falun Gong devant le consulat de Vancouver


Les pratiquants de Vancouver ont commencé des manifestations jour et nuit devant le consulat chinois en août 2001, celles-ci ont eu un impact énorme. Beaucoup de personnes locales se sont renseignées sur la persécution par l’entremise du site de manifestation des pratiquants et ceci était très embêtant pour le PCC.


Le 9 juin 2006, le journal Vancouver Courier a signalé que l'ancien maire de Vancouver, Li Jian Bao, avait rencontré deux consuls généraux pour discuter de la structure des manifestation devant le consulat. Pour lui, le Canada est un pays qui chérit la liberté de parole et de croyance, il a donc refusé d'agir contre les manifestants.


Cependant, la situation a changé quand Sam Sullivan a été élu maire de Vancouver en novembre 2005.


Le 11 août 2006, Sullivan a fait une demande à la Cour suprême de Colombie-Britannique, basée sur les règlements de la circulation, pour exiger que la Cour fasse une requête en injonction, ordonnant aux pratiquants d’enlever leur site de manifestation et leur petite hutte bleue rue Granville, qui était là depuis plus de cinq ans.


Les pratiquants ont fait appel de la décision de la Cour. En janvier 2009, la Cour suprême de Colombie-Britannique a accordé à la ville de Vancouver une injonction pour enlever les structures à l'extérieur du consulat, et les pratiquants l'ont fait. Puis ils ont fait de nouveau appel et ont continué à manifester devant le consulat avec les banderoles. Le 19 octobre 2010, la cour d’appel de Colombie-Britannique a jugé que les pratiquants de Falun Gong avaient gagné la bataille judiciaire.


L'ancien conseiller Tim Louis de la ville de Vancouver a dit: «Ce n’est pas un secret que le régime communiste a fait pression sur la ville de Vancouver et leur a dit d’arrêter la manifestation des pratiquants du Falun Gong devant le consulat.»


Quand l'avocat lui a demandé, Sullivan a nié avoir été en contact avec le consulat chinois avant de prendre la décision de démanteler les panneaux de manifestation et la hutte bleue. Plus tard, quand on le lui a de nouveau demandé, il a dit qu’après avoir envoyé l'application à la Cour, il avait été invité par Yang Qiang à un dîner privé à la résidence de l’ancien consul général, où Sullivan a donné les dernières informations au sujet du site de manifestation. Il a dit à Yang qu'il avait soumis une requête à Cour suprême de Colombie-Britannique et qu’il attendait la réponse prochainement.


Le régime communiste a déployé beaucoup d'efforts pour flatter Sullivan. Les journaux du régime ont publié plusieurs articles parlant de lui favorablement. Le Vancouver Sun a publié une entrevue avec Sullivan dans lequel il a dit, «Lors de ma visite en Chine, ils m'ont déroulé le tapis rouge et m'ont traité comme un empereur. C’est dommage que Vancouver ne dispose pas d'un budget si important permettant la réciproque.»


Avant de quitter son poste, Yang a tenu une conférence de presse. Quand un journaliste lui a demandé s'il avait des regrets pendant son mandat, Yang a publiquement admis qu'il avait demandé plusieurs fois à la ville de Vancouver d'enlever le site de manifestation à l'extérieur du consulat mais qu’il n’avait pas réussi.


Le 7 avril, le gouvernement municipal a proposé une nouvelle législation qui empêche des structures devant le consulat chinois. Selon les reportages des médias locaux, le gouvernement municipal a consulté le consulat chinois avant de proposer la nouvelle loi.


Clive Ansley, un avocat représentant le Falun Gong, a dit que le fait que les ingénieurs de le ville aient consulté le consulat chinois est «honteux» et «inacceptable.» Ajoutant, qu’après la révision des restrictions proposées de la législation, «Il était clair que les souhaits du consulat avaient pratiquement tous été réalisés.»


A la réunion du conseil, il a dit, «Nous n’avons pas livré ce combat pendant cinq ans et la Cour d’appel n'a pas pris cette décision de mettre à bas cette législation pour que la ville décrète un nouveau règlement qui a comme conséquence la même censure de liberté d'expression.»


Plus tard, une nouvelle version a été rédigée qui permet les structures devant le consulat chinois et enlève également les frais d'inscription de $200 et le dépôt de $1.000 mais augmente l'amende quand on viole la loi.


Il reste quelques limites dans la nouvelle version, par exemple, la dimension de la structure permise a été réduite de moitié.


Les pratiquants de Falun Gong sont attaqués par un homme armé sur le site de manifestation.



Zhang Chunyu, la victime qui a été attaquée, s’adressant à la conférence de presse


Après que les pratiquants aient reçu l’ordre d’enlever les affiches de manifestation, un pratiquant a été attaqué devant le consulat chinois. M. Zhang Chunyu, un pratiquant, a été assailli le matin du 2 août 2007 par trois hommes asiatiques qui semblaient être dans la vingtaine. Ils ont déchiré les affiches de manifestation. Un des hommes a confronté M. Zhang en tenant un pistolet contre ses tempes, et lui a ordonné de partir et a crié, «Ne reste pas ici! Va-t-en!» Les trois voyous ont battu M. Zhang, le frappant dans les yeux et sur la tête et ont frappé la hutte bleue à coups de pied, perçant plusieurs grands trous. Ce n’est que lorsqu'un autobus est passé tout près qu’ils se sont arrêtés et sont partis.


Sue Zhang, porte-parole du Falun Gong à Vancouver, a dit que les voyous étaient évidemment chargés d'effectuer l'attaque et cette attaque était préméditée.


Le PCC enseigne à des chefs pro-PCC de la communauté chinoise à interférer avec les activités du Falun Gong



Des organisateurs chinois essayant de cacher les banderoles du Falun Gong pendant le défilé 2007 au Chinatown


Dans le passé, le défilé annuel du Nouvel an chinois à Vancouver avait refusé d'accéder aux demandes de participation du Falun Gong et ce à l’incitation des forces pro-PCC. La demande pour le défilé du Nouvel an chinois 2007 a obtenu le même résultat. Le sponsor n'a pas répondu à la demande des pratiquants du Falun Gong mais a menti et a dit à un journaliste de la télévision locale que le Falun Gong n'avait pas demandé son inscription.


Les agents de bureau de la sécurité nationale menacent la famille d’une pratiquante de Falun Gong


Le beau- fils et la fille de Mme Zhang qui ne pratiquent ni l'un ni l'autre le Falun Gong, sont allés à Pékin vers la fin de l’an 2010. Trois agents de la sécurité nationale et un traducteur ont emmené le couple dans une salle de conférence à un hôtel et les ont interrogés pendant plus de deux heures.


Les agents ont demandé, «Qu’est-que votre mère fait à l'étranger? Dites-lui de ne pas faire d’apparitions publiques et de ne pas s'opposer à la Chine.» (Le parti communiste identifie intentionnellement la «Chine» avec «le parti communiste.») La fille de Mme Zhang a répondu, «le Canada nous donne la liberté de croyance. Ma mère a sa croyance et j'ai la mienne. Je ne peux pas interférer dans sa vie et elle ne peut pas interférer dans la mienne.»


Finalement, les agents lui ont dit d’envoyer un message à sa mère, lui demandant avec insistance de ne pas exposer le PCC à l'étranger. Ils ont menacé «d’agir» si elle refusait.


Mme Lu a commencé à pratiquer le Falun Gong à l'étranger. Elle, son mari et sa fille sont retournés en Chine pour rendre visite à de la famille début 2008. Les agents de la sécurité nationale locaux ont loué les deux chambres de chaque coté de leur chambre. Quatre agents les ont interrogés et ont demandé quelle quantité de matériel de Falun Gong ils avaient apportés avec eux en Chine, et à qui ils les avaient donnés. Mme Lu a dit, «Ils semblaient savoir tout ce que je fais au Canada, y compris la sorte de tissu, le prix et le magasin où j'avais acheté mon Qi Pao ( tissu traditionnel chinois) pour promouvoir Shen Yun.» Les agents les ont suivis de près jusqu'à leur départ de la Chine et ont également exigé qu'elle leur envoi des informations sur les pratiquants canadiens après son retour au Canada, ou agisse comme espionne en fait.


Mme Shi a aussi appris le Falun Gong à l'étranger. Personne ne l'a tracassée quand elle est retournée pour son premier voyage en Chine. Lors de son voyage l'année suivante, elle a été emmenée au département de la police. Plusieurs agents de la sécurité nationale lui ont parlé et l'ont interrogée au sujet des activités du Falun Gong à l'étranger et du spectacle Shen Yun. Ils savaient même qu'elle avait acheté des billets et avait invité ses amis au spectacle. Ils lui ont dit, «Nous savons aussi que vous êtes revenue l'année dernière.» Ils lui ont alors demandé son adresse email et ont offert d'être ses «amis.»


Les familles de pratiquants menacées en Chine


Mme Zhao n'est jamais retournée en Chine, mais comme elle parle souvent aux gens du Falun Gong et demande aux gens de démissionner du parti communiste, les fonctionnaires du consulat chinois l'ont menacée. Les policiers de la sécurité ont extorqué de l’argent à sa fille qui habite en Chine et lui ont dit, «Nous avons une pile énorme de documents sur votre mère, y compris des photos et des enregistrements de conversations téléphoniques.»


Des douzaines de pratiquants et leurs familles ont été harcelés et menacés par des agents du régime au cours de ces dernières années.


Le PCC expose sa propre nature perverse tandis que le Falun Gong grandit en popularité


Les pratiquants de Vancouver ont dit que toutes les ruses du PCC sont en vain. Au cours des 12 dernières années, les gens à travers le monde entier ont été témoin de la grave injustice infligée aux pratiquants de Falun Gong, mais les pratiquants n'ont pas été détruits. Au lieu de cela, les gens à travers le monde entier voient la nature perverse du PCC et sont davantage convaincus que le Falun Dafa est droit et les pratiquants ont grandi à travers ces tribulations.


L'exportation de la persécution du Falun Gong par le PCC à l'étranger a seulement servi à l'exposer davantage au monde entier.



Traduit de l’anglais du Canada