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Une pétition en ligne sur le site de la Maison Blanche appelle à une enquête sur la collecte d’organes

18 décembre 2012 |   Écrit par Tang En

(Minghui.org) Le 2 décembre 2012, Arthur L. Caplan, professeur et chef de la Division de bioéthique au centre médical de Langone, de l'Université de New York a lancé une pétition sur le site de la Maison Blanche « Nous les citoyens » appelant le gouvernement américain à « enquêter et condamner publiquement la collecte d’organes sur des pratiquants de Falun Gong en Chine. » Si la pétition reçoit au moins 25 000 signatures avant le 1er janvier 2013, le gouvernement sera obligé de prendre position sur la question, chose qu'il n'a pas faite à ce jour.

Le Dr Caplan a publié une lettre ouverte sur le site de la Maison Blanche qui déclare: « des dizaines de milliers de pratiquants de Falun Gong illégalement emprisonnés ont été utilisés comme banque d’organes, tués à la demande, pour approvisionner la lucrative industrie des greffes d’organes en Chine comme souligné dans cette vidéo http://goo.gl/CcHPe. » Il a ajouté : « En tant que leader mondial dans la protection des droits de l'homme, les États-Unis ont une obligation morale d'exposer ces crimes, d'y mettre fin, et d’assurer que les auteurs soient traduits en justice. »

Arthur L. Caplan professeur et chef de la division de bioéthique au Centre médical Langone, de l'Université de New York

Le Dr Caplan a occupé des positions prestigieuses dans nombre de comités nationaux et internationaux dont : Président du Groupe de Travail du National Cancer Institute Biobanking Ethics ; Président du Comité consultatif des Nations Unies sur le clonage humain ; Président du Comité consultatif au ministère de la Santé et des Services sur la sécurité trans fusionnelle et la disponibilité ; membre du comité consultatif présidentiel sur les maladies de la guerre du Golfe ; conseiller spécial auprès du Comité international olympique sur la génétique et la thérapie génique ; membre du Comité d'éthique de la Société américaine de thérapie génique, et plus récemment, co-directeur du Conseil Europe/Nations Unies d'étude sur le trafic d'organes et de parties du corps.

Le Dr Caplan a été élu personnalité de l'année en 2001 par USA Today. Il a été décrit comme l'une des 10 personnes les plus influentes dans le domaine de la science par le magazine Discover en 2008, l'une des 50 personnes les plus influentes en matière de soins de santé américains par le magazine Modern Health Care, l'une des dix personnes les plus influentes d'Amérique en biotechnologie par le National Journal, et l'une des dix personnes les plus influentes dans l'éthique de la biotechnologie par les éditeurs de la revue Nature Biotechnology.

Récolter des organes à vif est un déshoneur pour l’humanité

En février 2012, Wang Lijun ancien directeur de la Sécurité publique de la ville de Chongqing en Chine, a demandé l’asile au consulat des États-Unis dans la ville de Chengdu. Parmi d’autres choses, Wang a remis au consulat des documents secrets détaillant la collecte systématique d’organes sur des pratiquants de Falun Gong de leur vivant par le PCC. Cette preuve combinée avec les enquêtes en cours sur les crimes des prélèvements d’organes par le PCC a causé un véritable émoi au sein des cercles gouvernementaux, médicaux et universitaires à travers le monde.

Le 13 mars 2012, le professeur Caplan a donné une conférence à l’École de médecine de l'Université de Pennsylvanie intitulée « L'éthique de l'utilisation de prisonniers comme source d'organes cadavériques. » Dans son discours, il a souligné l'horrible crime de collecte d'organes en Chine, ou « tuer pour le besoin », comme il le décrit. Le Professeur Caplan a qualifié la collecte d'organes comme « la pire atrocité dans le domaine des greffes d'organes » et « un déshonneur pour l'humanité. »

La Société britannique des transplantations d’organes : « Une violation inacceptable des droits de l'homme »

En mars 2006, il a été rapporté par des médias étrangers que 6000 pratiquants de Falun Gong étaient emprisonnés dans le district de Sujiatun, attendant le prélèvement de leurs organes. Stephen Wigmore, président du Comité d'éthique de la Société britannique de transplantation, a condamné les actions flagrantes du PCC comme une « violation inacceptable des droits de l'homme » et a appelé les Nations Unies et l'Organisation mondiale de la Santé à mener une enquête. De nombreux cercles médicaux internationaux ont également appelé à des enquêtes indépendantes sur les crimes du PCC.

Dr Dana Churchill, porte-parole de Médecins contre le prélèvement forcé d'organes (DAFOH), a fait remarquer qu'un grand nombre de preuves indiquent que les pratiquants de Falun Gong sont le plus grand groupe de victimes des prélèvements d'organes en Chine.

La Société de transplantation : il n’y a aucun doute concernant les allégations de récolte d’organes à vif

Le Dr. Rudolf Garcia Gallont, du Guatemala, est un membre de la Société de transplantation (TTS). Il a dit à un journaliste lors d'une conférence de la TTS à Sydney, Australie, en août 2008, que la TTS prête depuis 2006 une étroite attention aux allégations de prélèvements d'organes sur des pratiquants de Falun Gong.

Dr Gallont a expliqué : « Quand ce problème lié au Falun Gong a été soulevé à Boston il y a deux ans, la Société de transplantation a immédiatement pris des mesures ; je pense qu’il n’y a aucun doute et que chaque médecin ici sait que cela a lieu [en Chine] et a une opinion très claire à ce sujet. »

Dr Donald Boyd, chef du Parti chrétien écossais, a déclaré : « Je pense qu'il est très crédible [que les allégations de prélèvements d'organes par le PCC sur des pratiquants de Falun Gong sont vraies], donc je pense que cela devrait être suivi de près, jusqu'à la fin. Les gouvernements occidentaux et les professionnels de la santé devraient faire tous les efforts pour aider à prouver les allégations. »

Dr Boyd a fermement condamné les atrocités de collecte d’organes sur des victimes non consentantes, qui sont, a-t-il dit, une violation des droits de l’homme et de ce fait inacceptables. Il a déclaré : « Sans le moindre doute [le crime de prélèvement d’organes] viole tous les codes moraux y compris l’éthique médicale et même l’humanité. Aucun code moral ne peut accepter [ces atrocités]. »

Le directeur médical de UCLA : les médecins devraient condamner la récolte barbare d’organes par le PCC

En juillet 2012, les pratiquants à travers le monde ont tenu des activités pour éveiller les consciences sur les 13 ans de persécution du Falun gong. C’est à cette époque que le livre Organes prélevés par l’État : Abus de transplantation en Chine a été publié. Ce livre fait suite à celui intitulé : Bloody Harvest—Rapport révisé sur les allégations de prélèvement d’organes sur des pratiquants de Falun Gong en Chine de l’avocat des droits de l’homme David Matas et de l’ancien Secrétaire d’État canadien David Kilgour. Les deux livres apportent des preuves claires qui confirment les allégations de prélèvements illégaux d’organes en Chine.

Le Professeur Gabriel Danovitch, docteur en médecine de l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA) actuellement directeur médical du programme de transplantation de reins et de pancréas à UCLA, a mentionné dans une étude que les médecins dans une société libre devraient condamner la pratique barbare de prélèvements d’organes qui a lieu en Chine aujourd’hui et refuser de s’y impliquer. Le Dr Danovitch a également suggéré que les revues médicales américaines ne devraient pas publier les articles sur la transplantation venant de Chine, et que les médecins en Chine ne devraient pas être autorisés à discuter de leurs chirurgies de transplantation d'organes à des conférences médicales, à moins qu'ils n’indiquent clairement que les organes qu'ils utilisent ne proviennent pas de prisonniers exécutés.

Taiwan : 2 400 médecins réclament la fin de la collecte d’organes à vif

Le 3 décembre, plus de 2 400 médecins et 1 800 infirmières et d’autres professionnels en médecine de Taïwan ont signé une pétition réclamant la fin du prélèvement d’organes à vif par le PCC. Wen-Ta Chiu, directeur du département de la santé, a accepté la pétition et a proposé des politiques spécifiques dont : conseiller aux gens de ne pas aller dans d’autres pays pour des transplantations, initier un système d’enregistrement qui exigerait que les récipiendaires de greffons à Taïwan révèlent les détails de leur transplantation et aident les tribunaux à poursuivre en justice tous les médecins impliqués dans des prélèvements illégaux d’organes.

À la veille de la journée mondiale internationale des droits de l’homme, Dr Chun-ren Shi, membre de l’Association des chirurgiens en neurologie et directeur du Département de santé de Taïwan a condamné le crime de prélèvement d’organes à vif par le PCC. Dr Shi a déclaré : « Une violation de la volonté des gens pour prélever leurs organes n’est pas un acte médical, c’est un meurtre. Ce genre de crime est un grand désastre pour l’humanité. »

Il a indiqué qu’un tel régime, qui n’a pas de respect pour la vie humaine ne durera pas longtemps. Quand le Dr Shi a été informé que plus de 2 400 médecins avaient signé une pétition contre le prélèvement d’organes à vif, il a dit être très satisfait et qu’il espérait que beaucoup d’autres signeraient la pétition dans un avenir proche. Il pense que la pétition aura un énorme impact pour aider à mettre fin au crime de récolte d’organes.

Traduit de l'anglais en Europe