(Minghui.org) La pratiquante de Falun Dafa, Li Chunhong, de la ville de Tieling, province du Liaoning, a été arrêtée et emmenée au camp de travaux forcés de Masanjia par la police du Parti communiste chinois (PCC) en 2010. Elle a été soumise à toutes sortes de persécution pendant ces deux années de détention.

La sœur de Li Chunhong, Li Chunlan (Li Chunyu), a été arrêtée et emmenée au camp de travaux forcés de Masanjia à trois reprises. Elle y a été soumise à une persécution sévère de 2006 à 2008, qui a résulté en problèmes psychologiques. Elle n'a toujours pas récupéré. La persécution a été si brutale qu'elle est à présent émaciée et incapable de subvenir à ses besoins les plus élémentaires.

Ce qui suit est ce que Li Chunhong a raconté de ses expériences de persécution dans le centre de détention.

« Après que le Parti communiste ait commencé à persécuter les pratiquants de Dafa, en 1999, mon père, Li Zhongbin et Li Chunlan ont été arrêtés à trois reprises et soumis aux travaux forcés et à la persécution. Ma sœur s’est effondrée mentalement suite à la persécution.

J'ai été arrêtée par l'équipe de la sécurité nationale de Kaiyuan de la ville de Tieling et envoyée au camp de travaux forcés de Masanjia, où on m'a détenue du 3 mars 2010 au 19 janvier 2012. Pendant ces deux ans, on m'a traitée sauvagement. J'ai été soumise au lavage de cerveau et des groupes de policiers m'ont battue et giflée et ont même violemment claqué ma tête contre le mur. On me donnait une nourriture insuffisante, je dormais mal et on me forçait à travailler de longues heures. Je n'avais aucun temps libre, je n'avais pas l'autorisation de parler et n'avais aucun droit humain. J'étais continuellement humiliée et j'ai vécu chaque jour sous une telle pression.

Dès que je suis arrivée à Masanjia, j'ai été assaillie par deux équipes. Une était composée de soi-disant pratiquantes de Falun Gong converties. Elles m'ont demandé quand j'avais commencé à pratiquer et m’ont interrogée sur ma compréhension du Fa. Pendant cette période, Zhao Yonghua, une pratiquante « convertie », m'a demandé, avec des arrière-pensées, si ma famille avait une histoire de désordres psychiatriques. Je savais que cette question provenait de la police du camp parce qu'ils étaient les coupables qui avaient persécuté ma sœur au point d’instabilité mentale et ils voulaient esquiver leur responsabilité. (Note : Après que Zhao Yonghua ait trahi Dafa, elle est restée à Masanjia et a pris la position d' « enseignante psychologique, » dans laquelle elle a persécuté des pratiquantes de Falun Gong. Elle a été payée par Masanjia, jusqu'à ce qu'elle en sorte en 2011.)

Les groupes m'ont assaillie pendant plusieurs jours, mais ils n'ont pas pu me dissuader de pratiquer. On m'a donc envoyée au chef d'équipe, Zhang Huan. Zhang Huan m'a emmenée à Donggang, un endroit spécifique pour le lavage de cerveau. J'ai essayé de persuader Zhang Huan de ne pas suivre les lois établies par d’aussi mauvaises personnes. J'ai expliqué la mise en scène de l'auto-immolation de Tiananmen par le PCC.

J'ai été soumise au lavage de cerveau pendant un mois. Pendant cette période, beaucoup de pratiquantes n'ont pas pu supporter l’intense lavage de cerveau et ont cédé, écrivant la « déclaration de repentir » contre leur conscience. Elles ont alors été envoyées à la soi-disant équipe « de renaissance » et forcées à accepter les mensonges. Les pratiquantes restantes, restées fidèles à Dafa, ont été gardées dans l'équipe des nouvelles venues et forcées à souffrir davantage. Peut-être parce que ma sœur avait été persécutée au point d’être mentalement instable, elles hésitaient à être trop brutales avec moi. Le 18 avril 2010, Zhang Huan m'a transférée à l'atelier pour travailler sur les vêtements.

Il y avait une règle dans le camp de travaux forcés de Masanjia, à savoir que quiconque avait été là pendant trois mois devait signer un document « d'amélioration de la pensée » et écrire une déclaration de repentir. J'ai appris que Zhao Lihua, une autre pratiquante de Falun Gong, avait écrit « Falun Dafa est bon. » J'ai supplié le chef de camp d'y réfléchir, mais elle a été gravement battue.

J'étais une pratiquante et n'avais rien fait mal, donc j'ai écrit ce qui suit sur le document : « J'ai été condamnée à deux ans de camp de travail pour ma croyance en Falun Dafa et parce que je voulais me cultiver en suivant le principe de Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Le Falun Dafa s'est diffusé dans le monde et a reçu d’immenses honneurs et louanges... »

La chef d'équipe Zhang Lili a vu ces mots avant que je n’ai fini d’écrire. Elle m'a envoyée à l'instructeur politique Zhang Zhuohui, qui m'a battue gravement. Mes lèvres ont été fendues et mes dents de devant sont tombées quand j'ai essayé de manger par la suite. Elle m'a donné des coups de pied si brutaux qu'elle a brisé ses chaussures et me l’a ensuite reproché. Elle a sorti des matraques électriques et menacée : « Pour qui crois-tu qu’elles sont ? » J'ai dit : « Je pensais que vous sembliez être une bonne personne. Pourquoi n'entendez-vous pas raison ? » Elle a seulement répondu que le Falun Gong n'était pas autorisé.

Pendant l'évaluation de juin, les gardes m'ont emmenée au bureau. Les chefs d'équipe Zhang Jun, Zhang Huan et Zhang Zhuohui ont tiré mes cheveux, m'ont battue et m'ont donné des coups de pied. Zhang Huan a dit que j'avais écrit un bric à brac sur le document, donc que l'évaluation entière recommencerait et que je devrais rester plus longtemps. Elle a essayé de me forcer à signer un reçu pour ce réexamen, mais j'ai refusé. Elle a alors essayé de me forcer à tenir le stylo dans ma main. Mes mains ont alors été coupées par le bout du stylo. Ils m'ont menottée et ont essayé de nouveau de forcer le stylo dans mon poing et de me faire signer. Après avoir réalisé que je ne signerais absolument pas, Zhang Zhuohui a menti et a dit que je l'avais signé moi-même.

Le lendemain au travail, j'avais des difficultés à simplement lever la tête. J'ai informé le chef de groupe, Zhang Huihan, que je ne pouvais pas travailler. Elle l'a rapporté au capitaine Zhang Jun au téléphone. En peu de temps, Zou Xiaoguang, le chef d'équipe, m'a amenée au bâtiment de Donggang, où ils m’ont demandé : « Que fais-tu ici ? » J'ai répondu : « Vous m'avez amenée ici. J'ai mal dans tout mon corps. Je ne peux même pas lever la tête. Je me suis penchée en arrière inconsciemment. Mon cuir chevelu et mon cou sont spécialement douloureux. » Ils ont dit : « Ta santé est mauvaise et tu devrais aller à l'hôpital. » Comment peuvent-ils couvrir leur persécution en prétextant ma mauvaise santé ?

Simulation de torture : Accroché avec les mains menottées par-dessus la tête – Torture de l'étirement

La garde Fang Yehong m'a dit de m'accroupir pour lui parler. Cependant, une fois que j’étais accroupie, elle a retiré sa ceinture et m'a fouettée le dos. Elle m’a aussi planté ses ongles dans les épaules. Zhang Huan m'a giflée et a utilisé une matraque électrique sur mon cou. J'ai été plus tard enfermée dans l'entrepôt. Zhang Xiurong m'a ordonné de réciter les trente règlements de la prison prescrits par le camp de travaux forcés de Masanjia. J'ai dit que je ne pouvais pas le faire. Zhang Huan m'a immédiatement attachée au lit pour commencer la torture d'étirement. Mes jambes ont été attachées ensemble et on a menotté mes bras aux barreaux des deux côtés de la couchette supérieure. Les cordes ont été utilisées pour tendre mes bras à l'extrême et ont été attachées à la couchette supérieure. Le garde Zou Xiaoguang a utilisé une brosse à dents pour me piquer les aisselles. À midi, Zhang Huan est venue pour me surveiller. Je lui ai dit : « Vous gagnez le salaire du péché. » Elle ne voulait pas entendre. J'étais inondée par la sueur causée par la douleur dans mes bras. Mes bras sont bientôt devenus engourdis et la planche du lit était trempée par ma sueur. Après plus de deux heures, Zhang Zhuohui et Zhang Jun m'ont libérée. J'ai alors vu comment les menottes avaient entaillé mes bras et que mes mains étaient couvertes de bleus. J'ai subi la torture d'étirement pendant seulement deux heures, mais la douleur était intense. Il est vraiment difficile d'imaginer comment d'autres pratiquants pouvaient tenir pendant plusieurs jours et nuits sans sommeil ! Mon expérience m'a fait comprendre comment ma sœur avait été persécutée jusqu’à l'effondrement mental. Sa souffrance avait dû être encore pire que ce que j'avais enduré.

J'ai été plus tard forcée à retourner travailler sans aucune nourriture. Ils torturaient non seulement nos corps physiques mais nous asservissaient aussi !

Après que ce groupe m’ait battue et torturée, mon corps entier était douloureux et la douleur était constante, aiguë. Pendant les deux semaines suivantes, mes dents claquaient souvent. Après plus d'une année d'incarcération semblable à l'esclavage, avec peu ou pas de nourriture et de nutrition, j'étais en mauvais état, tant physique que mental. J’étais fréquemment mal à l’aise et nerveuse.

Pour l'évaluation de juillet, Zhang Lei, Zhang Zhuohui et Zhang Huan ont de nouveau essayé de brusquer les choses pour signer le document d'évaluation. Pour l'évaluation d'août, Zhang Lei a empoigné de nouveau ma main pour signer l'évaluation. Elle m'a aussi giflée et a écrit sur mes mains.

Dans le camp de travaux forcés de Masanjia, Zhang Huan et d'autres gardes de la prison fouillaient souvent les pratiquantes de Falun Gong brusquement pour voir si elles avaient sur elles des documents de Dafa. Si tel était le cas, elles étaient torturées.

Le 8 octobre 2010, ils ont pensé que j’affectais leur « taux de conversion, » donc j'ai été transférée de l'équipe trois à l'équipe deux, travaillant avec les machines à coudre. J'y ai été asservie pendant encore 15 mois avec une charge de travail extrêmement lourde. Je travaillais souvent jusqu'au milieu de la nuit. Ren Hongzan était le chef responsable de la persécution du Falun Gong dans l'équipe deux. Pei Feng, un chef de groupe adjoint responsable de la persécution, a été appelé. Ces deux-là ont aussi essayé de me forcer à signer l'évaluation. Ren Hongzan a essayé de me forcer à signer aussi une déclaration de repentir. Je leur ai dit de ne pas me pousser. Après que j’ai mentionné ma sœur, ils ne m'ont pas forcée à signer.

Dans ce camp de travaux forcés de Masanjia, les moniteurs, les doubles équipes, le lavage de cerveau systématique et la persécution perverse extrême étaient partout.

Les photos ci-dessous montrent la pratiquante de Falun Gong Li Chunlan avant et après la persécution.

            

Ma sœur Li Chunlan avant la persécution

            

Li Chunlan aujourd'hui, après la persécution

   

  

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Traduit de l'anglais en Europe