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Canada : Un membre de l’Assemblée législative condamne les prélèvements d'organes par le PCC

9 décembre 2012 |   Écrit par un pratiquant du Canada

(Minghui.org) Michael Prue, membre de l’Assemblée législative de l'Ontario au Canada a récemment souligné dans une interview que la communauté internationale ne peut plus tolérer la politique de prélèvement forcé d’organes à vif par le Parti communiste chinois (PCC) et que les choses doivent changer.

 

Michael Prue, membre de l’Assemblée législative de l'Ontario


M. Prue se rappelle qu’il avait 15 ans quand il a entendu parler de la première greffe de cœur au monde, ce qu’il avait trouvé vraiment extraordinaire à l’époque.


Toutefois il a noté que « …juste parce que la science a permis les transplantations — que quelqu’un soit mort ou en vie — ne signifie pas que tout le monde devrait être autorisé à prendre un organe sur une personne vivante sans son consentement. C’est terrible, vraiment terrible ! »


Il a ajouté : « Au Canada nous encourageons les gens à donner leurs organes après leur mort. Nous ne les prenons pas sur des personnes vivantes et nous ne les prenons pas non plus sur des prisonniers condamnés à mort qui sont obligés de signer un formulaire que ça leur plaise ou non. Avant tout, nous n’exécutons pas les gens pour prendre leurs organes. Donc, je trouve cela odieux si une telle chose a effectivement lieu [en Chine]. »


M. Prue a déclaré n'avoir aucune confiance dans les déclarations du PCC assurant qu’il n’y a pas de récolte d’organes en Chine.


« Je sais que le gouvernement chinois continue à dire que ça n'a pas lieu. Mais je suis très sceptique quant à cette déclaration parce que l'autorité principale qui a dit qu'ils ne prélevaient pas d’organes sur des prisonniers condamnés, dit aujourd'hui qu’ils arrêtent cette pratique [dans les deux ans]. Ainsi il a d’abord nié puis dit qu’il allait arrêter, je sais donc ce qui se passe. »


Il a également souligné la façon dont les gens au Canada voient le problème. « Les Canadiens, en se basant sur leur expérience et en fonction de ce qu’ils ont lu, pensent que la récolte d’organes a lieu |en Chine]. »


Depuis 2006, l’avocat des droits de l’homme David Matas et l’ancien secrétaire d'État (Asie-Pacifique) du Canada David Kilgour ont enquêté sur le problème de récolte d’organes en Chine. Le résultat de leur enquête les a amenés à croire que des dizaines de milliers de pratiquants du Falun Gong ont été victimes de prélèvement forcé d'organes.


Le régime chinois ne pourra pas se soustraire à cette question de récolte d’organes

M. Prue a remarqué que, bien que le PCC veuille être considéré sous un jour positif dans la communauté internationale, il a encore beaucoup à faire dans le domaine des droits de l'homme.


« La Chine veut être reconnue pour ses nombreux accomplissements – mais ils ne peuvent pas être reconnu pour toutes les choses merveilleuses – sans être aussi reconnus – pour toutes les choses qu’ils font et qui ne sont pas si merveilleuses comme le prélèvement d’organes sur des personnes vivantes.


« La Chine doit déterminer qui ils sont et où ils veulent aller, c'est pourquoi la pression sur eux commence à avoir un effet, parce que le gouvernement chinois veut être en mesure d'aller dans n'importe quel pays dans le monde et dire qu’ils respectent les droits de l'homme.


« Le gouvernement chinois dit que ça n’a pas lieu [les prélèvements d’organes], alors laissez entrer les enquêteurs, laissez-les parler aux gens ordinaires et aux familles de ceux qui sont morts en prison et découvrir ce qui est arrivé à leurs êtres chers et s’ils ont pu voir leur corps après leur décès. »


Il a remarqué : « Je donne mes propres organes. J’ai un accord qu’à ma mort, ils peuvent avoir tout ce qu’ils veulent pour aider à sauver la vie de quelqu’un. Mais je ne veux pas qu’ils me les prennent avant que je ne sois mort ! C’est le problème, c’est le problème qui se pose ici. »

Il a ajouté : « Prélever les organes [sur des pratiquants de Falun Gong] alors qu'ils sont encore en vie et les tuer pour leurs organes est horrible ! »

En espérant un changement en Chine

Quand M. Prue a visité Hong Kong en 1999, il peut dire que les gens semblaient inquiets que leurs paroles offensent le régime chinois. Il a noté qu'au cours des dernières années, de plus en plus de gens se sont dressés contre la politique du PCC, pour protéger leurs propres intérêts.

« Je pense que de grands changements sont possibles, et probablement en Chine aussi. C'est possible si le monde fait pression. Et avec le gouvernement chinois qui veut être un acteur principal dans la situation mondiale, ils vont devoir permettre aux gens d'avoir la liberté, et c'est l'une des choses qui va leur mettre la pression dessus. On ne peut rabaisser les gens, ils ont droit à la liberté.


Il a dit que le développement des communications instantanées (via e-mail, télévision, téléphones portables, etc.), a permis aux gens de « découvrir les choses très rapidement », et donc « il va être de plus en plus difficile pour les gouvernements totalitaires de toute nature ... de s’en prendre aux gens plus longtemps. Je pense que c'est une bonne chose, une très bonne chose. »


M. Prue a parlé de ce qui s'est passé récemment avec le printemps arabe. « Les gens qui ont été écrasés partout par des années de dictature dans tous les pays arabes, se sont soulevés en colère et ont repris la démocratie. Il se peut que ce ne soit pas aussi démocratique, ouvert et libre que pour nous [en Occident], mais en tant que toute première étape, des choses étonnantes ont eu lieu cette année. Je pense que le même genre de choses étonnantes vont se produire en Chine, bientôt. Lorsque la liberté arrivera en Chine ce sera vraiment formidable. »


« Je pense que quand les gens vont découvrir que leur gouvernement a fait de mauvaises choses, ce sera l’occasion pour eux de dire : Non ! Qu’ils ne permettent plus que ça se produise de nouveau.


«Lorsque l'Union soviétique s'est effondrée, et que les gens ont découvert ce que leur gouvernement faisait, ça a été un vrai problème pour le Parti communiste soviétique.


« Le gouvernement chinois a pu ignorer cette question de prélèvement d'organes dans le passé, mais il ne pourra plus l'ignorer plus longtemps, parce que le monde est petit, et s’ils veulent assister à plus de conférences mondiales et faire des choses, alors ils vont devoir démontrer qu'ils respectent et protègent les droits de l'homme, qu'ils respectent la démocratie et la liberté. Et cela va se produire. Ça va arriver. »

M. Prue a dit que, quand il était jeune, il a vu à la télévision « qu'il y avait des machettes qui abattaient le mur de Berlin.

« Je suis allé là-bas l'été suivant, j'ai vu le mur de Berlin ... je me suis tenu des deux côtés, j’ai regardé et j’ai commencé à pleurer, parce que je ne pensais pas que je pourrais voir ça, que je ne le verrais jamais. Je ne m'attendais pas à voir le printemps arabe ... et l'apartheid prendre fin en Afrique du Sud.


« Je crois fermement dans la bonté du peuple chinois. Je pense qu'un jour, comme je l'ai dit, nous allons voir une renaissance de la Chine en matière de droits de l'homme et des élections libres, ce genre de choses. »


Il a conclu : « C'est sûr que, si un pays comme l'Inde, qui a presque autant de population que la Chine, peut avoir des élections libres et des partis et permettre aux gens de dire ce qu'ils pensent, alors la Chine peut aussi le faire ! »

Traduit de l'anglais en Europe